L Homme Pervertit Par La Société

historiques, sans négliger la finesse du détail et de la description. Il est l’auteur entre autre du Lys dans la Vallée, Le père Goriot, de la Comédie humaine, œuvre monumentale qui, à travers 95 romans et nouvelles, cherche à rendre compte de la société de son temps, mettant en scène des êtres en proie aux passions, à l’ambition, en quête de volonté de puissance, d’argent. Comme c’est le cas dans ce texte extrait de la nouvelle Gosbeck publiée en 1830 dans la revue La Mode sous le titre L’Usurier

auxquels il rend hommage : Racine, Corneille). II - Du mérite personnel : Remise en cause de la société qui n'accorde pas d'importance aux valeurs personnelles de l'individu (l’assemblage de vertus qui définit le « mérite personnel »), qui ne considère l'individu qu'à travers ce qu'il paraît et non pas ce qu'il est, et qui  repose sur le hasard de la naissance. Portrait de « l'honnête homme ». III - Des femmes : En éternel célibataire, La Bruyère présente les femmes comme très superficielles

La culture est le propre de l'homme, «être homme c'est en soi, avoir une culture » selon l'anthropologue C. Kluckholn. Mais un homme de culture est également un homme qui a des valeurs morales et qui est capable de parler de différents domaines tel que l'art, l'histoire, la philosophie, etc selon sa propre civilisation. La culture est toujours le résultat d’un effort de l’homme, qui transforme la nature pour produire lui-même quelque chose. On considère que la culture est opposé à la nature. Ces

l’argent, tout comme Mme de Marelle, Suzanne Walter… Tous les moyens sont bons pour Bel Ami de s’enrichir de plus en plus aux dépens des autres. L’argent a également le rôle de permettre à Bel Ami de fréquenter la haute société, c’est en quelque sorte le moyen pour lui de monter en société, de prendre de l’importance. L’argent est pour Bel Ami un atout important, et il ne le néglige pas. En effet, lorsqu’il est invité chez les Walter pour la réception, plein de gens importants et riches sont présents

piété filiale, hypocrite, il se moque de la superstition et de la religion. Il défie aussi Dieu ce qui porte atteinte aux religieux et à la façon de penser des gens de l’époque. Il est décrit par plusieurs personne comme un grand seigneur méchant homme, qui n’a ni foi ni lois, il tue un commandeur, il enlève les filles du couvent pour les abandonner, il entraîne son domestique sur la voie de l’errance, c’est un parjure, un hypocrite, un mauvais payeur qui ne rembourse pas ses dettes, il tente le

la « mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain » et cite Rousseau : « On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation ». D’ailleurs, l’éducation est au fondement même de toute société. Il y a déjà éducation chez l’animal, à différents degrés (apprentissage de la chasse,…) pour la survie de l’espèce et l’adaptation au milieu alors que chez l’homme, cette éducation n’est pas le fait d’une transmission passive mais active et elle

n°2 : Manon Lescaut Bien qu’elle ait été jugée scandaleuse et par deux fois censurée au XVIIIème siècle, l’œuvre de « Manon Lescaut » n’a cessé d’attiser curiosités et polémiques. L’Abbé Prévost a su nous interroger sur la place de la femme en société. Tantôt soumise, tantôt émancipée voire sournoise, elle exerce un pouvoir de séduction sur l’homme qui pourrait aisément la rendre condamnable... Et pourtant ses péripéties ne sont qu’un prétexte pour nous aider à réfléchir sur la place de la femme

règles qui se doivent d’être respectées afin de maintenir un équilibre entre tous. Pourtant, Cicéron nous explique ici que la justice ne peut être définit unilatéralement par des règles absolues et que d’autres facteurs entrent en jeu pour être un « homme de bien ». Il soutient que l’homme juste doit se rapporter aux fondements de la justice qu’il définit par : ne pas nuire à quiconque et être au service de l'intérêt commun. Mais être juste se réduit-il aux fondements de la justice ? Et ces fondements

examiner. À cette fin nous envisagerons tout d’abord cette première page comme un classique début de roman chargé de donner des indications spatio-temporelles et d’engager l’intrigue. Mais nous comprendrons rapidement que le narrateur de Radiguet pervertit les codes réalistes habituels en organisant sa propre défense. Enfin, en nous appuyant sur cet apparent plaidoyer, nous souhaiterions souligner sa dimension provocatrice. XXXXXXXX Radiguet donne à lire un véritable début de roman en indiquant

exprime surtout les principes d’une éducation conforme à la nature car il considère que « tout dégénère » entre les mains de l’homme. Il faut donc protéger l’enfant qui naît des perversions de la Société et de l’influence néfaste de la civilisation : « L’homme naît naturellement bon, c’est la Société qui le pervertit. » Quelle est alors la finalité de la thèse principale développée dans cette œuvre ? La visée éducative de l’auteur est-elle toujours la même tout au long de l’ouvrage ? Nous pouvons