Gosbeck Balzac - Commentaire
LA FOLIE DES GRANDEURS CHEZ LES PERSONNAGES REALISTES
LA1 : La folie de l’or, Gosbeck (1830), Honoré de Balzac
Objectif : Comprendre la satire sociale qui se cache dans le discours de Gosbeck.
Présentation de l’auteur et de l’œuvre :
Balzac est un écrivain réaliste français (1799-1850), considéré comme un des écrivains majeurs de son siècle. Sa curiosité intellectuelle lui fit aborder les thèmes scientifiques, philosophiques, fantastiques et historiques, sans négliger la finesse du détail et de la description.
Il est l’auteur entre autre du Lys dans la Vallée, Le père Goriot, de la Comédie humaine, œuvre monumentale qui, à travers 95 romans et nouvelles, cherche à rendre compte de la société de son temps, mettant en scène des êtres en proie aux passions, à l’ambition, en quête de volonté de puissance, d’argent.
Comme c’est le cas dans ce texte extrait de la nouvelle Gosbeck publiée en 1830 dans la revue La Mode sous le titre L’Usurier puis Le Voleur et enfin Les Dangers de l’inconduite et Papa Gosbeck. Le titre définitif s’impose en 1842 dans les Scènes de la vie privée de la Comédie humaine.
Présentation de l’extrait :
Gosbeck a une structure enchâssée : le récit-cadre débute dans le salon de Mme Grandlieu, en conversation avec un ami de la famille. M. Derville apprend que Camille, la fille de Mme Grandlieu, est amoureuse d’Ernest de Restaud, mais sa mère désapprouve cet amour car la famille de cet homme ne serait pas respectable : la mère d’Ernest est dépensière, enlisée dans une relation illégitime avec un homme pour lequel elle gaspille sa fortune.
Derville intervient alors en faveur de Camille : il démontre qu’Ernest s’est vu attribuer depuis peu l’intégralité de l’héritage familial.
Il commence un récit enchâssé dans lequel il explique qu’il a connu dans sa jeunesse un usurier, Gosbeck, qui l’a renseigné sur la fortune d’Ernest de Restaud.
L’importance de ce récit enchâssé