Kant Impératif Hypothétique

d’un bonheur altruiste) et enfin la direction morale en vue du bien. D’où trois morales ≠ selon leur mobile : 1. morales utilitaires 2. morales du sentiment et 3. morales du devoir qui culmine avec Kant. [Chacune tend à la suivante sans l’atteindre dans un mouvement vers l’universel et le catégorique. Kant donne pour matière à la loi morale (l’impératif catégorique) tantôt une idée tantôt un sentiment : il oscille entre une morale de l’esprit (3) et du sentiment (2). De même qu’en partant de l’égoïsme

Concepts : liberté politique , état de nature , perfectibilité , éducation La liberté (liberté politique) chez Kant et Rousseau Qu’est-ce que la liberté ? Il y a plusieurs sortes de liberté , mais ce qu’il faut savoir c’est qu’elles ne sont pas toutes véritables.Tout dépend de quelle façon elle est exercée et acquise ; par exemple il y a une différence entre être esclave et être libre de choisir un quart de travail ou un autre ou être fondamentalement libre.Chaque être humain et animal le sont à

2) C'est l'intention qui compte KANT : il faut chercher un fondement universel et nécessaire pour déterminer ce qui est bien ou mal. Universel = principe qui me guide dans toute situation, sans exception. Nécessaire = s'impose comme un absolu, cela ne peut être autrement. → il faut demander à la raison de définir la loi morale avec la même solidité que la loi scientifique : chacun peut connaître cette loi morale et elle se présente comme un impératif (ce à quoi je dois obéir) catégorique

infortunes, angoissés par l'incertitude de l'avenir, nous aspirons en effet tout naturellement à un état de sérénité de plénitude que tous nomment le bonheur : « Une prospérité constante, une vie satisfaite, un parfait contentement de son état » pour Kant[4] ; « une immense joie inébranlable et constante » qui apporte à l'âme « apaisement, accord, grandeur, alliée à la douceur » pour Sénèque, qui l'identifie au souverain bien. Le souverain bien c'est-à-dire à la fois le bien suprême, celui qui n'est

avec autrui (la reconnaissance donc, qui fonde la vie commune), et même le respect mutuel des hommes comme des personnes d’égale dignité et liberté (ce qui fonde la vie bonne). Les trois dispositions originelles de la nature humaine au bien (selon Kant ici 5) se trouveraient ainsi satisfaites : la disposition de l’homme à l’animalité en tant qu’être vivant (visant à la survie), sa disposition à l’humanité en tant qu’être vivant et raisonnable (visant à la vie commune) et sa disposition à la per-

Le devoir de l'homme envers lui-memeLe devoir de l'homme envers lui-même Patočka, Kant et la Charte 77 Jakub Čapek Dans TumultesTumultes 2009/1 (n° 32-33)2009/1 (n° 32-33), pages 351 à 370 Éditions Éditions KiméÉditions Kimé ISSN 1243-549X ISBN 9782841745005 DOI 10.3917/tumu.032.0351 Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé.Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les

devient une personne. La conscience est marquée par l’ambivalence. Parce qu’elle permet à l’homme de répondre de soi, elle « élève l’homme infiniment au-dessus de tous les êtres vivants sur la terre. Par là il est une personne » écrit Emmanuel Kant (cf. Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, 1798). « Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n’est que l’expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds). Mais je ne puis concevoir l’homme sans

sont guidés par la connaissance. Seule une volonté éclairée par la raison est véritablement libre. N’est-ce pas alors dans l’action morale que la liberté s’exprime véritablement ? III- La liberté et la loi morale : l’autonomie de la volonté (Kant) 1- la loi morale Qu’est-ce qu’une loi morale ? N’importe quelle loi a-t-elle une valeur morale ? - se pose le problème de la valeur de la loi. Une loi : une règle qui commande une action ex : il ne faut pas tuer, voler…, qui dit ce

une intuition de l’esprit. Kant dans Critique de la Raison Pure classe les arguments traditionnels qui reviennent dans l’histoire de la pensée rationnelle : -une démonstration peut être établie. La théologie rationnelle = la part des religions de l’ordre du savoir et non de la croyance dans toutes les religions. Il s’agit au moins de démontrer au sens fort du terme l’existence de Dieu, la proposition élémentaire des religions. 3 preuves de son existence pour Kant : 2 preuves à posteriori

d'y obéir . Le devoir doit se faire sans réfléchir . Si je commence à réfléchir , j'en fais un impératif hypothétique : « je travaillerai si je suis bien payé ». L'impératif catégorique , ne donne pas un conseil , il impose une action nécessaire , sans rapport à un autre but , une autre fin. Il s'exprime comme une loi , c'est donc obligatoire , un ordre , un commandement inconditionnel. Les impératifs catégoriques sont toujours absolus , car ils prennent la forme d'une loi universelle , un commandement