Le sujet philosophie
Considérer l'homme comme un sujet, c'est mettre en évidence la conscience. Cette notion est importante car, tout ce que nous vivont est vécu dans et par la conscience, tout ce que nous pensons se situe dans la conscience. Donc, toute la réflexion sur l'activité de l'homme, sur son afféctivité, suppose sa réference à la conscience. Ce terme s'utilise de façons différentes:
-Prendre ou perdre conscience, il s'agit ici d'une chose que l'on possède et que l'on ne peut perdre et qui fait référence au sentiment d'exister.
-Avoir conscience d'une chose/idée/acte, cela suggère que celui qui agit ou perçoit, le sait, c'est donc s'apercevoir que l'on s'aperçoit. Si on réfere à l'éthymologie, cum-sentia (avec connaissance), la conscience est la faculté de prendre connaissance de l'activité de notre ésprit et de nos actes.
-Avoir mauvaise conscience/la conscience tranquille, cela se réfere ici à la conscience morale.
I Que savons nous de la conscience ? Les trois formes de conscience
La conscience immédiate: faculté de recevoir, d'éprouver des informations, de l'environnement ou de notre propre corps (s'apercevoir). Cette conscience appartient à l'homme et à l'animal, elle se fonde sur la sensation et remplie une fonction biologique, conservation/adaptation.
La conscience réflechie: elle est le propre de l'homme et suppose language et pensée, c'est la faculté de réflechir sur ce qui se trouve dans la conscience (infos reçues de la conscience immédiate). La conscience a donc la capacité de se retrouver sur elle-même et de se prendre pour objet de pensée, elle opère donc un dédoublement (s'apercevoir que l'on s'aperçoit).
La conscience morale: faculté de porter un jugement sur nos pensées ou nos actes en fonction de normes, de valeurs, le bien et le mal. Elle intervient avant une action sous formes de conseils ou d'ordres et après l'action sous formes de consentements ou de remord.
L'animal ne possède que la conscience