John Locke La Souveraineté

dépend de la conception constitutionnelle que l'on a (ainsi, si la Constitution française aborde en premier le pouvoir exécutif, la Constitution américaine débute par le législatif). La séparation des pouvoirs a été, pour l'essentiel, théorisée par Locke et Montesquieu, mais de manière bien différente de ce que l'on conceptualise aujourd'hui. En effet, les philosophes des Lumières ne concevaient qu'un simple aménagement entre différentes puissances équilibrées, qui se partageraient les différentes

philosophique. La bonne philosophie du droit serait celle qui analyse philosophiquement le droit positif. C’est au début du XIXe siècle que la notion de philosophie du droit est créée avec Hegel (ouvrage de philosophie du droit, 1821) en même temps John Austin publie A philosophy of positive law, 1832 : les philosophes se rapprochent du droit réel et utilisent les notions des praticiens du droit qui se confrontent tous les jours à des notions, des termes flous. C’est l’époque du passage à l’AR à

l'organe législatif (c'est-à-dire le Parlement) selon une certaine procédure (prévue par la Constitution), est une loi. DEMOCRATIE démocratie (du grec dêmokratia, dêmos, « peuple » ; kratein, « gouverner »), système politique dans lequel la souveraineté procède de l’ensemble des citoyens. La démocratie, dont le principe fondateur « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » se retrouve par exemple dans la Constitution française, est dite directe, lorsque le peuple est investi

La démocratie c’est un régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple et où il est le seul habilité à l’exercer. Il existe deux formes de démocratie : représentative et participative. Représentative : elle découle de la notion de souveraineté nationale. C’est le modèle le plus répandue de démocratie. Elle passe par l’élection par le peuple d’élus qui vont exercer en son nom le pouvoir, pour cela il dispose d’un mandat. Le mandat peut être impératif ou non (les élus peuvent être contrôlé

dictature ou encore la monarchie de droit divin (B). A) L'idéal démocratique de Montesquieu : la théorie de la séparation des pouvoirs Montesquieu, continuateur de la théorie mise en place par Aristote puis réactivée par le philosophe anglais John Locke, cherche un système de gouvernement qui protège la liberté des citoyens. Il développe son raisonnement à partir de la distinction de trois pouvoirs qui correspondent à trois fonctions de l'État. Dans un premier temps, le pouvoir législatif consiste

c'est-à-dire que les protestants n’avaient pas les mêmes droits et les mêmes libertés que les catholiques. Les philosophes des lumières vont critiquer l’arbitraire du roi au moyen des lettres de cachet. Voltaire reprend finalement les idées de John Locke considérant qu’en naissant l’homme a des droits qu’il tient de la nature, a savoir la liberté, la propriété et l’égalité. La révolution va s’emparer de ces trois notions. Cette thèse de Voltaire va avoir beaucoup de succès car elle présentait

reconnus et qui jouent un rôle fondamental dans l'histoire de l'élaboration de la démocratie libérale. Le premier est la Déclaration d'Indépendance des États-Unis d'Amérique signée le 4 juillet 1776; explicitement inspirée des idées du philosophe John Locke sur l'existence de "droits naturels" de l'homme, elle justifie la révolte des colons d'Amérique au motif que le roi d'Angleterre a rompu le contrat tacite qui l'unissait à ses sujets d'outre Atlantique et qui lui faisait obligation de défendre leur

critiques envers l'Église, l'aristocratie et le gouvernement. Il a été emprisonné à plusieurs reprises pour ses opinions controversées et a été exilé à plusieurs reprises, notamment en Angleterre, où il a été fortement influencé par les idées de John Locke et d'Isaac Newton. Voltaire est également connu pour son engagement en faveur de la tolérance religieuse, de la liberté d'expression et de la justice. Il a pris position contre l'intolérance religieuse et a défendu les droits des minorités religieuses

 a  pas  de  territoire  sans  état     3§-­Existence  d’un  pouvoir  souverain   A) La  notion  de  souveraineté   1) La  souveraineté  à  l’intérieur  de  l’état.   2) La  souveraineté  internationale.     B) La  remise  en  cause  de  la  souveraineté  des  états       Section  2  :  Les  formes  de  l’état   §1-­L’état  unitaire   A) Le  modèle

de Galilée, de Descartes puis de Newton (dont les recherches théologiques et alchimiques sont alors inconnues), qui les premiers ont donné la priorité à la raison et à l'expérience sur la Révélation divine et l'autorité religieuse. À la suite de John Locke et de Pierre Bayle, ils définissent une méthode critique pour réfuter les prétendues vérités révélées, comme la vie des saints ou les explications par le surnaturel. Ils en viennent du même coup à critiquer la monarchie de droit divin. Jalons chronologiques