John Locke La Souveraineté

|Deuxième traité du gouvernement civil | | | |John Locke | | | |Résumé

comme critère principal le nombre de personnes à la tête de l’Etat – distinguant alors monarchie (une seule personne), oligarchie (un petit groupe de personne), et démocratie (la majorité), il a fallut attendre le Traité sur le gouvernement civil de John Locke en 1690 pour distinguer entre elles les démocraties, fondant la distinction sur la séparation des pouvoirs. Reprise par Montesquieu dans L’Esprit des Lois en 1748 (« Il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir »)

Bill of Rights de 1689, propose déjà un modèle de monarchie très modérée et dont les pouvoirs sont distribués entre, d’un côté, le monarque et, de l’autre, un parlement bicaméral et représentatif. Cette révolution avait été étudiée notamment par John Locke dans ses deux traités sur le gouvernement civil (1690) et son principe directeur (la séparation des pouvoirs) fut théorisé par Montesquieu dans De l'Esprit des Lois. Ils s’inspirent également des récents exemples des constitutions fédérées américaines

respect de la vie privée (article 9 code civil) droit à l’honneur Valeur pécuniaire indirecte par les dommages et intérêts. *** Chapitre 4 : La remise en cause actuelle du volontarisme Section 1 : Le droit naturel et la loi positive chez Locke John Locke : auteur anglais. Lui aussi comme Rousseau, est un contractualiste. Acteur de la Glorieuse révolution de 1688-1689. « Traité du gouvernement civil » 1689. §1 : Les deux phases de l’état de nature Vision optimiste de l’état de nature, les hommes

autrement dit la volonté de la nation, est confiée à des représentants élus. La souveraineté nationale caractérise la démocratie représentative et peut se définir par ce type de souveraineté. Alors dans la théorie classique, la souveraineté nationale se traduit par un régime représentatif, puisque la Nation ne peut gouverner directement. La notion de souveraineté nationale apparaît aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle avec John Locke et Montesquieu, qui introduisirent le principe de séparation des pouvoirs

ordres (art. 6), d’accès aux emplois publiques (art. 6). o La propriété privée (art. 17) o La sûreté (condamne l’arbitraire). - La DDH proclame également de nouveau droit fondant les nouveaux principes politiques : o La souveraineté nationale remplace la souveraineté royale. Ce n’est plus le Roi qui est souverain, mais la Nation qui est souveraine. - La Nation est une entité nationale, une personne morale (=Entreprises, Etat…) [Différent de personne physique = être humain disposant d’un corps]

naturelle qui s’inscrit dans l’ordre des choses, dans une continuité logique de l’histoire des civilisations. C’est le cas d’ARISTOTE par exemple. Cette vision diffère des théorie dites « du contrat social » présentes chez Thomas HOBBES (1588-1679), John LOCKE (1632-1704) et JeanJacques ROUSSEAU (1712-1778), et qui expliquent la création de l’État de la manière suivante : chaque individu possède, à l’ « état de nature » pour reprendre l’expression de ROUSSEAU, son libre arbitre ainsi qu’un pouvoir personnel

pour caractériser l'identification entre la nation et l'état c'est à dire que le plus souvent la population d'un état correspond à une nation, c'est le principe de nationalité consacré par la révolution française qui dit que la nation doit être la souveraineté nationale. Traditionnellement et encore aujourd'hui il y a une nation française, il y a des états dans lesquels la nationalité est plus douteuse car ils ont du mal à s'identifier, se reconstituer, car ils ont dans un même territoire des ethnies

voulue. Plusieurs théories découlent de cette affirmation: le contrat social pensé par Thomas Hobbes (philosophe anglais) « L'homme est naturellement mauvais et il faut donc une organisation sociale et étatique pour le limiter » John Locke affirme que « l'homme est naturellement bon, son goût de la liberté le pousse à confier le pouvoir à l'Etat pour mieux la garantir » Jean-Jacques Rousseau montre que « l'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt » Différentes

social : Hobbes, Rousseau. Hobbes : Etat=pacte pour sortir de l’anarchie. Rousseau : le contrat social va permettre à l’homme de retrouver sa liberté et l’égalité. 2. Les caractéristiques de l’autorité étatique L’Etat est caractérisé par la souveraineté, externe (absence de subordination vis-à-vis des gouvernements étrangers) et interne (autorité libre). La soumission à un ordre juridique supranational (UE) est toujours volontaire. Sur le plan international, les Etats sont égaux et indépendants