John Locke La Souveraineté

| |Droit Constitutionnel | L’article 3 de la Constitution de 1958 Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et

perspective, les conceptions de nombreux penseurs politiques. Or, la plupart du temps, les références demeurent implicites. Si un lecteur éclairé du XVIIIe siècle pouvait sans trop de peine, saisir les allusions à Hobbes, à Pufendorf, à Grotius ou à Locke, elles échappent la plupart du temps à un lecteur du XXe siècle, d'autant que les textes impliqués sont, de nos jours parfois difficiles à se procurer. C'est du même coup la problématique même des thèses de Rousseau qui se trouve ainsi occultée. Le

sources et la mise en pratique de l’absolutisme de l’Ancien régime. En effet, au XVIIIème siècle, le régime politique de la France est celui de la monarchie absolue. En pratique, la souveraineté ne se divise pas et ainsi le Roi à « le droit de faire la loi », et de la faire exécuter. Mais la philosophie de John Locke qui consiste à dire que le peuple est le seul souverain, se répand progressivement en France, et conduit à la crise de 1789. Ainsi, le texte évoque que le Roi crée et obéit à ses propres

roi sont envoyés pour revoir les jugements du roi dans tout le royaume. Petit à petit, le roi suzerain va devenir un roi souverain à partir de la fin du 13ème siècle. A cette date, des lé­gistes, qui sont des juristes, dégagent ce principe de la souveraineté royale; le roi est au-dessus de tous et tous les sujets du royaume relève directement de lui. Chacun doit une obéissance inconditionnée au roi devenu souverain. Le roi détient alors l'autorité suprême dans l'État. B/ L'INDEPENCANCE DU ROI VIS-A-VIS

c’est-à-dire, cet état où l’homme étant encore guidé par ses instincts naturels, par ses passions et sa raison. En outre, pour Aristote, en définissant l’homme comme « animal politique », pense que la société politique est un constat de nature. Hobbes, Locke, Montesquieu et Rousseau, auront un autre concept de la nature de l’homme. En effet, l’homme dans l’état de nature se trouvait dans une situation de guerre perpétuelle, de destruction, de déficience réciproque. Et sous peine de la « destruction de

légitimité c’est-à-dire de la reconnaissance du groupe qui délègue lui-même son pouvoir ou sa souveraineté. Section I - La justification du pouvoir de l’Etat Plusieurs théories ont été avancées par différents auteurs pour justifier l’obéissance au pouvoir de l’Etat. Mais ces théories sont différentes autant dans leur énoncé que du point de vue de leurs conséquences pratiques. Paragraphe 1 – Les théories de la souveraineté De nombreux auteurs s’étaient attachés à démontrer que certaines personnes portent en

que le pouvoir réside dans l'ensemble du peuple .Chacun participera aux décisions.Ils obéiront à eux meme . L'originalité de la conception de l'oeuvre de Rousseau Rousseau s'est inspiré de John Locke( connu pour ses deux traités sur le gouvernement civil écrit en 1689,il est un anti Hobbes)Chez Locke,l'état de nature est un etat de paix,d'équilibre et de concorde. A - L'HOMME ET SON OEUVRE 1. SA VIE Jean Jacques Rousseau (1712-1778) a une origine sociale modeste. En 1727

raison humaine. Pour la plupart, l’Etat naît d’un pacte qui va unir les hommes et former l’Etat. Selon les pensées, les modalités et les conditions de signature du pacte diffèrent. Des hommes tels Jean Jacques Rousseau, Thomas Hobbes, ou encore John Locke ont vu le point de départ de leur pensée dans la volonté humaine de se regrouper. Les ancêtres de ce mouvement de pensée sont les monarchomaques, qui envisagent le point de départ de leur pensée dans l’existence d’un « contrat », d’un « pacte »

qui élabore, selon le principe de l’unanimité des décisions qui ne s’appliquent qu’après satisfaction par chaque Etat. Chacun des Etats membres conserve donc la plénitude de sa personnalité et sa souveraineté. Cependant un certain nombre d’organisations internationales s’en rapprochent, comme le Commonwealth ou l’Union européenne. S’agissant de l’Union européenne, elle rassemble par différents traits à une confédération. En effet elle n’est pas un Etat

Dissertation : La souveraineté de la France « La démocratie implique que le peuple participe à l'exercice du pouvoir». C'est ce qu'énonce l'article 3 de la Constitution de la Cinquième République du 4 octobre 1958. Le thème abordé par cet article est la souveraineté. La souveraineté, au sens initial, est le caractère suprême du pouvoir étatique. C'est le fondement juridique du pouvoir. La constitution définit les principes fondamentaux de la souveraineté. Elle rappel entre autre qu'elle est