Jansénisme Et Musique

et des sermonnaires classiques, Vauvenargues avait le premier, avec une autorité qui manquait à tant d’autres, osé combattre une doctrine morale qui semblait solidement établie depuis près d’un siècle, sous l’influence combinée du stoïcisme, du jansénisme et de la philosophie intellectualiste de Descartes. »320 319 320 « Il s’est battu contre deux sortes d’ennemis : contre l’ascète qui cherche à tuer en lui l’homme et contre le bel - esprit de salon dont le coeur ne bat plus, contre le

merveilleux païen. La seconde partie se termine sur un parallèle entre la Bible et Homère : la Bible soutient victorieusement la comparaison. Troisième partie La troisième partie est consacrée aux arts et à la littérature. Le premier livre traite de la musique, de la peinture et de la sculpture. Le christianisme a inspiré les plus grands peintres et sculpteurs, leur fournissant «des sujets plus beaux, plus riches, plus dramatiques, plus touchants que les sujets mythologiques». Un chapitre est consacré aux

foi, ni par amour pour Dieu, on ne doit agir par intérêt. Séparation entre l’immanensce et la transcendance : rupture importante et essentielle, on ne peut connaître Dieu par sa raison. On doit croire sans cherche à comprendre. CONTRE-RÉFORME Jansénisme ( XVIIème-XVIIIème siècle) = pessimisme concernant l’homme est la nature humaine. L’homme n’est rien sans Dieu. LES LUMIÈRES LA CULTURE Conception critique de la culture : la culture consiste avant tout en un progrès de la connaissance fondée

celui de l’amour.   1° Une vision pessimiste de l’amour (annexe 10) Avec puissante de Jean racine, la tragédie classique atteint son sommet. Au travers de ses œuvres, le regard tragique est mêlé d’une vision négative de l’homme inspiré par le jansénisme de Racine. En effet ce dernier et en particulier dans Phèdre (annexe 10)nous fait par d’une vision négative des passions humaine et fait preuve d’un certain scepticisme religieux. Le personnage de Phèdre fait l’objet de vengeance céleste et de

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

Mademoiselle, vous savez la musique, vous chantez ; nous avons un clavecin ; si vous vouliez, nous irions dans notre parloir... » J’avais l’âme serrée, mais ce n’était pas le moment de marquer de la répugnance ; ma mère passa, je la suivis ; la supérieure ferma la marche avec quelques religieuses que la curiosité avait attirées. C’était le soir ; on m’apporta des bougies ; je m’assis, je me mis au clavecin ; je préludai longtemps, cherchant un morceau de musique dans ma tête, que j’en ai

le mettre debout ; le père plaça les petites mains sur les barreaux du lit-cage pour qu'il ait l'idée de s'y tenir. Ils lâchèrent l'édifice ainsi obtenu : Dieu retomba en arrière et, nullement affecté, continua sa méditation. - Il lui faut de la musique, dit la mère. Les enfants aiment la musique.Mozart, Chopin, les disques des 101 Dalmatiens, les Beatles et le shaku hachi produisirent sur sa sensibilité une identique absence de réaction. Les parents renoncèrent à faire de lui un musicien. Ils renoncèrent

accuse Hippolyte à tort devant son père. La pièce se termine par une double mort, celle de Phèdre et celle d'Hippolyte, suivie des tourments de Thésée. Phèdre illustre la conception pessimiste de l'homme qu'à Racine, une conception nourrie par le Jansénisme. C'est une doctrine religieuse du XVIIe siècle selon laquelle seuls quelques élus choisis par Dieu seront sauvés. Chaque homme est prédestiné et aucune bonne action ou comportement exemplaire ne saurait changer le fait initial d'avoir ou pas la

texte composée en langue d’oïl. Les troubadours vont s’exprimer en langue d’oc. Troubadours, terme tiré de l’occitan trobar qui est l’équivalent occitan de notre verbe trouver, c’est-à-dire composer (composer des vers mais aussi composer de la musique. Cette poésie est une poésie chantée avec accompagnement musical. Les poètes, les troubadours étant les auteurs compositeurs interprètes. C’est ce qu’on appelle traditionnellement le grand chant courtois. La poésie lyrique qui apparait assez clairement

Brassens parle souvent de « la camarde ». Cet archaïsme révèle une grande nostalgie du passé. Brassens l’avoue lui-même, il se sent « foutrement moyenâgeux ». Pas étonnant qu’il se réfère si souvent dans ses chansons à François Villon, dont il a mis en musique La ballades des dames du temps jadis dès son deuxième album. Car Brassens, authentique chanteur populaire, est aussi l’héritier de toute une tradition poétique française et il n’aura de cesse tout au long de sa carrière de chanter les poètes : François