Heidegger et la métaphysique

grande réaction intellectuelle aux idées de la révolution française. « Système de politique positive », où il fait la synthèse de ses idées appliquées aux nouvelles conceptions de la politique. A élaboré la loi des « trois états » : théologique, métaphysique et positif. Montesquieu : vision très institutionnelle et aristocratique de la société, Etat divisé en trois pouvoir autonomes. Voltaire : pure critique, détruit par son anticléricalisme les bases culturelles de la société de l'ancien régime

l’apparence mais ce que l’on dit de l’apparence ». C’est donc bien plus le jugement sur l’apparence qui est trompeur que l’apparence elle-même. Descartes s’en rappellera avec son expérience du morceau de cire dans la deuxième des « Méditations Métaphysiques » ; toutes les apparences ont changé et pourtant je suis bien en présence du même morceau de cire qu’on a fait chauffer. L’instabilité des apparences serait donc liée aux changements matériels et Descartes en tire l’idée que c’est l’âme, la permanence

l'homme en péril, non seulement parce que les moyens techniques rendent désormais possible une destruction de l'espèce humaine tout entière, mais parce qu'elle menace de manière bien plus profonde, l'essence pensante de l'homme."( Alain Boutot, Heidegger) De plus, les analyses de Marx sur le travail de l'ouvrier au milieu des machines soulignent à quel point, la technique réduite à la productivité peut être appauvrissant pour l'individu, le vider de sa substance. En effet, celui-ci est réduit

l’existence. L’existentialisme français a connu un rayonnement particulier dans le monde. Mais ses représentants sont tributaires de penseurs allemands comme Edmund Husserl, Martin Heidegger, Karl Jaspers… A preuve, l’existentialisme de Gabriel Marcel s’apparente à celle de Karl Jaspers, tandis que celui de Sartre est proche de Heidegger. La phénoménologie a constitué une source d’inspiration énorme pour l’existentialisme. Emmanuel Mounier définit l’existentialisme « comme une réaction de la philosophie de

: l’unité du monde ne se dévoile que dans l’unité d’une conscience qui l’éclaire. En ce sens, l’être conscient n’est pas dans le monde comme un objet dans un espace qui lui préexiste : c’est la conscience qui " ouvre " un monde. Comme le disait Heidegger : " la pierre, elle, n’a pas de monde " ; sa manière d’être n’engage qu’elle-même, tandis que dans la manière d’être de l’être conscient, il en va de l’être même. Cf. Jean-Paul Sartre, l’Etre et le Néant : " C’est notre présence au monde qui multiplie

d’effet. La métathéorie freudienne forge une interprétation des comportements humains à partir de certains principes explicatifs sous-jacents aux purs phénomènes observables. Cette métapsychologie n’est-elle pas alors en dernière instance, une métaphysique condamnée à transgresser les limites de la conscience en invoquant des « arrière-mondes » cachés derrière les phénomènes ? L’inconscient n’est-il pas finalement –comme le souligne Jacob Rogozinski dans son dernier ouvrage « le moi et la chair »-

bicyclette : il faut rouler si elle ne veut pas tomber, mais rouler vers quelle direction ? Voilà la question qui demande une réponse nouvelle. Heureusement, il y a Heidegger. Ce philosophe a permis à Luc Ferry, non croyant, de repenser l'idée de transcendance : « Comment penser un humanisme qui soit enfin débarrassé des illusions métaphysiques qu'il charriait encore avec lui à l'origine, au moment de la naissance de la pensée moderne ? » (p. 261.) Luc Ferry pense au cube pour exprimer sa pensée : quand

au monde est immédiat et non réflexif : c’est la conscience non thétique de soi (elle ne se pose pas elle-même, elle n’est pas conscience de soi) • Le corps c’est l’existence tout entière (soi dans le monde) • Le corps a une structure métaphysique : il est transcendantal puisqu’il permet de découvrir le monde. → Le corps propre et autrui Pour Merleau-Ponty c’est notre corps propre qui reconstitue notre rapport au monde.. Dans ces conditions comment autrui se présente-t-il à mon expérience 

l’ordre du social et de l’histoire, devient chez Héraclite l’objet d’une réflexion métaphysique : la guerre est constitutive de l’univers, du devenir, dans la mesure où tout chose n’est que par opposition au non-être. Ainsi émerge la pensée dialectique qui trouvera son accomplissement théorique chez Hegel et son accomplissement pratique chez Marx. Mais l’élévation de la guerre au rang d’une catégorie métaphysique vide la pensée de toute potentialité positive à force de ne voir dans les guerres, celles

qualifierait le bon rapport de la pensée à son objet : Est vrai ce qui est conforme à ce qui est. Bien avant Descartes, Saint Thomas, à la suite d'Aristote, voyait dans le jugement le lieu de la vérité. Cf. St-Thomas, Somme théologique (Cf. Aristote, Métaphysique). Saint Thomas récusait deux conceptions de la vérité, celle selon laquelle la vérité serait dans les choses et celle selon laquelle elle serait dans la pensée. Et il proposait de définir la vérité comme étant: "la conformité de l'intellect et