Hegel

l’art est une liberté que seul l’homme possède et qui lui permet de concevoir son œuvre. Donc, l’artiste peut modeler son œuvre selon son image, sa personnalité mais surtout sa culture et à la société dans laquelle il vit. C’est ainsi la pensée de HEGEL puisque pour lui , l’homme doit faire quelque chose qui lui soit propre, c’est-à-dire qu’il fasse appel à sa créativité et son esprit. D’où selon FRANCASTEL, le but de l’œuvre d’art est d’informer sur les possibles du monde, c’est-à-dire que l’art

livredepoche.com/enseignants/ La Philosophie au Lycée http://www.livredepoche.com/enseignants/ La Philosophie au Lycée Traduction sous la direction de Myriam Bienenstock. L'édition a été préparée sous la direction de Myriam Bienenstock, spécialiste de Hegel professeur à l'Université de Tours. Les co-traducteurs sont Christophe Bouton, Jean-Michel Buée, Gilles Marmasse, Norbert Waszek et David Wittmann. http://www.livredepoche.com/enseignants/ La Philosophie au Lycée http://www.livredepoche.com/enseignants/

un médiateur pour accéder à notre être ? Hegel nous explique que la conscience a besoin de s’extérioriser et surtout de rencontrer autrui pour prendre conscience d’elle-même grâce à la reconnaissance qu’autrui lui renvoie. Il faut donc accepté que notre vie sociale normale est intégralement structurée par cette reconnaissance qu’autrui nous témoigne, et il n’est pas évident du tout de savoir ce que nous serions sans cette reconnaissance. Selon Hegel, la lutte pour la reconnaissance s’effectue

les objets ordinaires sont beaux (« l’ignoble me plaît, c’est le sublime d’en bas »). Par ailleurs, il y a plusieurs visages du beau. En effet, il faut différencier la beauté artistique et naturelle. Mais laquelle est un modèle pour l’autre ? Pour Hegel, le beau artistique est supérieur au beau naturel car l’art est spirituel alors que la nature est matière. Ainsi, pour lui, tout ce qui vient de l’esprit est supérieur à la nature. Cependant, d’après Kant¸ il faut trouver une articulation entre les

d’unifier notre vie intérieure donc l’idée d’une pensée pure n’est peut-être finalement qu’une pensée sans forme, ni consistance ? La pensée n’existe qu’à partir du moment où elle s’exprime. Cette idée, nous la retrouvons chez Hegel dans la Philosophie de l’esprit. A cette question, Hegel répond négativement. Pour lui, la pensée n’existe que dans les mots. Plus précisément, la pensée ne devient claire et existe que lorsqu’elle trouve le mot. Ce qui n’est pas formulé est obscur et inachevé. Merleau-Ponty

esthétique par l'harmonie de sa forme. Si la production d'oeuvres d'art répond à une finalité propre, n'est-ce pas en liaison avec la façon dont elle satisfait des exigences esthétiques propres à l'homme ? Le beau artistique, selon l'affirmation de Hegel, est singulièrement différent du beau naturel, en ce qu'il exprime sous forme sensible la richesse de l'esprit. Au-delà d'un simple plaisir produit par l'activité libre des sens, cette dimension spirituelle, tout en semblant se manifester spontanément

tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel. L'hégélien de gauche Ludwig Feuerbach s'était lancé dans une critique de la théologie à partir de 1836 et avait commencé à se tourner vers le matérialisme (par opposition à l'idéalisme hégélien). En 1841, cette orientation matérialiste prend le dessus dans sa philosophie (L'essence du Christianisme) et se combine avec la dialectique dite idéaliste de Hegel pour lui donner un caractère scientifique et historique saisissant

parler à sa place. Dès lors, pour Blanchot, commenter une œuvre, c’est la répéter, l’éloigner des explications qui l’ont figée, préserver sa part d’ombre... A partir de la fin des années quarante, lorsque Blanchot semble débattre ouvertement avec Hegel, son propos paraît s’élargir et prendre une tournure philosophique. On pourrait alors penser que la question de l’autre devient une question éthique et qu’elle s’éloigne du domaine littéraire. Cependant, sous ce que Blanchot appelle désormais le discours

infranchissable, et qui précisément, fait cette course, fait le mouvement ; en fait, c'est le trou qui met en mouvement. Mieux encore, le moi que je veux saisir n'est plus tout à fait le même que celui que je voulais initialement saisir... je m'échappe. Hegel disait « Quoi que je fasse, quoi que je dise, au moment que je veux l'être, déjà je le faisais, déjà je le disais » . Cette coupure à moi-même est le propre de la présence à soi, et cette coupure, cette distance infranchissable est un néant, un

7) Le Pape et l’Empereur au Moyen Age p. 20 8) L’Etat au service de la société (de Machiavel au « Contrat social ») p. 21 9) Etat historique et Etat rationnel p. 22 10) La philosophie politique moderne : Hegel p. 23 11) Marx et Lénine p. 24 12) Pratique et théorie à l’époque actuelle p. 26 III. Utiliser l’histoire de la philosophie politique pour penser le présent p. 28 Annexe : Méthode pour la dissertation