Gervaise Et Les Hommes

plan sera le suivant : I. Le peuple et l’art II. Vers un regard populaire de l’art III. L’Assommoir : une écriture artistique I. Le peuple et l’art : Ce qui frappe au chapitre 3 où il est question de la noce de Gervaise, c’est bien la visite au Louvre, qui constitue en réalité un espace d’exposition permanente. L’apport de ce chapitre réside dans cette rencontre de la Foule populaire avec l’art, comme manifestation de l’intellect. A. La manifestation

repas copieux que l'on prend au milieu de la nuit. 3 - Les pauvres Jésus : expression imagée pour désigner les enfants innocents et fragiles. Texte D : Emile Zola, L'Assommoir, 1877. Au milieu de cette existence enragée par la misère, Gervaise souffrait encore des faims qu'elle entendait râler autour d'elle. Ce coin de la maison était le coin des pouilleux, où trois ou quatre ménages semblaient s'être donné le mot pour ne pas avoir du pain tous les jours. Les portes avaient beau s'ouvrir

second document est un extrait d'un roman, du livre L'assommoir, parut en 1877, dont l'auteur est Ēmile Zola. Le livre fut réédité en 1978, par les éditions fabio, le type de texte est informatif et explicatif. Le sous-titre est « La fête de Gervaise » En effet, il nous donne des renseignements concernant la façon de célébrer les réunions festives dans le milieu ouvrier au XIX siècle. Durant le XIX siècle, la période d'opulence, la fête est l'occasion d'élaborer des repas copieux et généreux

habitude suffit encore en ceci, parce qu’elle ne fait que seconder la nature. Il résulte de cette contrainte, une docilité dont les femmes ont besoin toute leur vie, puisqu’elles ne cessent jamais d’être assujetties ou à un homme ou aux jugements des hommes, et qu’il ne leur est jamais permis de se mettre au-dessus, de ces jugements. B. VOLTAIRE, « Femmes soyez soumises à vos maris », Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques. 1768. L’abbé de Châteauneuf la[1] rencontra un jour toute rouge de colère

1877, l'Assommoir : peint la déchéance de l'homme par l'alcool (Gervaise) 1883, Au bonheur des dames : grands magasins 1885, Germinal : grève des mineurs, lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière (Etienne Lantier, fils de Gervaise) 1887, La Terre : paysans poussés par la cupidité aux crimes les plus sordides 1890, La Bête humaine : folie de meurtre qui anime Jacques Lantier, chauffeur de locomotive, fils de Gervaise. I. LE ROMAN EXPERIMENTAL (1880) A. Le fondement de la théorie

en la personne de d’Artagnan (Les trois Mousquetaires de A. Dumas). « Un pour tous, tous pour un » célèbre devise de ce mousquetaire qui représente une époque où les valeurs morales étaient inestimables. La parole donnée, suffisait à en faire des hommes d’exceptions. Un auteur peut transformer son héros, en intensifiant l’histoire afin de valoriser celui-ci. Mais n’oublions pas Robin Crusoe dont l’auteur a permis à son héros de transformer son naufrage tragique en une série d’aventure pleine de

personnages de Gervaise Macquart et Coupeau). Durant la fin du XIXème siècle, le réalisme laisse place au naturalisme qui au contraire du mouvement littéraire précédent, s'intéresse à toutes les classes de la société en y ajoutant un regard plus psychologique. On pourra citer par exemple une nouvelle fois Zola qui a viré vers les naturalisme en écrivant Nana (roman considéré comme la suite de L'Assomoir, mettant en scène Nana, une jeune prostituée de 16 ans, déjà mère, se jouant de tous les hommes qu'elle

s’intéresser au destin de personnages aux prises avec l’histoire, qui cherchent à donner un sens à leur vie. Dans La Condition humaine de Malraux, l’idéal de Kyo, le héros révolutionnaire, est clair : « Sa vie avait un sens : donner à chacun de ces hommes que la famine faisait mourir comme une peste lente la possession de sa propre dignité ». 2. La remise en question du personnage dans le Nouveau Roman Les années 1950 proclament la mort du personnage : selon Robbe-Grillet dans Pour une théorie

La souffrance d'un homme qui s'interroge sur son mal. A) La souffrance de Jacques. Comment part une définition du naturalisme, Le romancier naturaliste étudie leu personnage à la manière des médecins. Il s'intéresse au pulsion, faiblesse des hommes et applique les découvertes sur l'héritier. En effet, les médecins découvre que l'on se passe d'une génération à l'autre les maladies mental. L'originalité de Zola est de nous montrer un meurtrier violent mais qui souffre, ce qui le rend attachant

souvent soumis à ses lois, mais les manifestations dépendent étroitement du milieu. Pourtant, elle est rarement exprimée dans le texte car il s’agit de focalisation interne : les personnages réfléchissent peu sur leurs parents. Dans L’Assommoir, Gervaise, « la banban » explique sa boiterie par les conditions familiales : « sa mère, une grosse travailleuse, morte à la peine, qui avait servi de bête de somme au père Macquart pendant plus de vingt ans ... » « [. .. ] même si elle boitait un peu,