Gervaise Personnage Naturaliste

publié en 1877 et s'intègre dans la série des Rougon-Macquart. Dans ce roman, les théories naturalistes de Zola sont reflétées, l'environnement et l'hérédité des personnages les influencent dans leur quotidien. L'Assommoir est donc l'histoire de Gervaise, une modeste blanchisseuse, qui est montée à Paris pour suivre son amant Auguste Lantier. Mais celui-ci l'abandonne, elle et leurs deux enfants. Gervaise se laisse alors aller aux avances de Coupeau, un ouvrier zingueur. C'est dans cet extrait qu'il

est aussi une exigence qui caractérise le roman naturaliste qui veut que le narrateur s’efface et donne l’impression que les faits sont livrés en toute objectivité. Cette ouverture accorde beaucoup de place à la description : elle marque l’effacement du narrateur pour laisser place à une transmission de point de vue du personnage. I. L’incipit romanesque Le roman commence par "Gervaise" pour attirer l’attention du lecteur sur le personnage principal. Zola ne fais que par l’appelé par son

du 19 ème siècle d’Emile ZOLA : « L’Assommoir ». C’est un texte qui est rédigé sur un mode narratif. Le thème évoqué ici est le thème de la mort lente et douloureuse de Gervaise ainsi que de la misère de la société. Dans ce passage plusieurs types de registres sont utilisés. Le registre tragique car la longue agonie de Gervaise la conduit à une mort lente et douloureuse, puis le registre dramatique qui montre que la situation est poignante et émouvante, et qui évoque la tristesse de la mort. Pour

pessimisme des auteurs naturalistes Au dix-neuvième siècle on reprochait aux auteurs naturalistes d’être trop pessimistes, de dénigrer le bas-peuple afin de le rendre encore plus mauvais qu’il ne l’était. Nous verrons par la suite si cela est vrai avec dans une première partie l’analyse de la noirceur des romans naturalistes puis nous verrons dans une seconde partie le positif, ainsi que le réalisme de ces romans. On peut remarquer en premier lieu que les romans naturalistes sont sombres grâce

physionomie du récit naturaliste relève d’une « intrigue dysphorique, qui semble relever du fait divers journalistique – crime, scandale, adultère, escroquerie – se présentant le plus souvent comme le renversement parodique de l’action romanesque ou héroïque et soumettant l’homme – le plus souvent la femme – à un destin dégradant pour dévoiler le vide de l’existence humaine. ». L’Assommoir d’Emile Zola semble correspondre de façon relative à cette description du récit naturaliste. En effet, la dysphorie

de se pencher sur les composantes naturalistes qui émanent du passage où l’on raconte la mort de Gervaise, le personnage principal de l’œuvre. En effet, dans une atmosphère sombre et une narration complètement froide et détachée, le naturalisme est figuré par la pénibilité de la mort de Gervaise, la cruauté et l’indifférence de son entourage de même que par la représentation sordide de la classe ouvrière du XIXe siècle. En premier lieu, la mort pénible de Gervaise décrite d’une façon cruelle et provoquant

exigence caractéristique du roman naturaliste qui veut que le narrateur s’efface et donne l’impression que les faits sont livrés en toute objectivité. Cette ouverture est remarquable par la place qu’elle accorde à la description : celle-ci marque l’effacement du narrateur au profit d’une délégation de point de vue du personnage, de plus, elle crée un horizon au lecteur en laissant attendre un récit conforme aux canons naturaliste. Enfin, cet incipit naturaliste annonce d’emblée une belle place aux éléments

L’Assommoir, roman naturaliste écrit par Zola en 1877, retraçant la vie pathétique et tragique de Gervaise, jeune ouvrière provinciale qui a suivi son compagnon Lantier à Paris. Abandonnée, avec ses deux enfants, par celui-ci, Gervaise rencontre Coupeau dans un bar qui porte le nom de l’œuvre « L’Assommoir », situé dans le quartier de la Goutte d’Or. Dans cet extrait du chapitre 2, ils prennent « une prune » à l’eau-de-vie. Tous deux ont souffert jadis de l’alcoolisme : le père de Gervaise battait sa

exigence caractéristique du roman naturaliste qui veut que le narrateur s’efface et donne l’impression que les faits sont livrés en toute objectivité. Cette ouverture est remarquable par la place qu’elle accorde à la description : celle-ci marque l’effacement du narrateur au profit d’une délégation de point de vue du personnage, de plus, elle crée un horizon au lecteur en laissant attendre un récit conforme aux canons naturaliste. Enfin, cet incipit naturaliste annonce d’emblée une belle place aux

Émile Zola, L’Assommoir est un roman en 13 chapitres et constitue le 7e volume de la série des Rougon-Macquart. Le roman raconte la grandeur puis la décadence de Gervaise Macquart, blanchisseuse dans le quartier de la goutte d’Or, à Paris. Après avoir été abandonnée avec ses 2 fils, Claude et Étienne, par son amant , Auguste Lantier, Gervaise épouse l’ouvrier zingueur Coupeau et parvient à conquérir bonheur et prospérité, concrétisés par la naissance de leur fille, Nana. Mais le destin la guette : victime