Furie

Spleen LXXXVIII (78)Analyse linéaireIntroduction : Charles BAUDELAIRE est un auteur majeur du XIXe siècle. Il se situe à la charnière du Romantisme récent et du Symbolisme naissant, mouvement dont il sera d’ailleurs l’inspirateur. Il marque la littérature du XIXe siècle par son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, publié en 1857. Le poème Spleen est extrait de la première section intitulée Spleen

La victoire de l’angoisse sur le combat intérieur du poète (v. 13-20) A. La fin du combat intérieur · è  « Des cloches tout à coup sautent avec furie » v.13 = METAPHORE Les cloches marquent la fin du combat intérieur du poète · è  « Des cloches tout à coup sautent avec furie / Et lance vers le ciel un affreux hurlement » v.13 = LOCUTION ADVERBIALE DE TEMPS « tout à coup » Le son est soudain et surprenant + insupportable (comparé à un « affreux hurlement

cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D’une vaste prison imite les barreaux, Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrément. — Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir, Vaincu, pleure, et l’Angoisse

le poète projette sur elles sa souffrance. Elles sont donc aussi à comprendre comme une hallucination sonore. Le réel est transformé par une sorte de magie hallucinatoire. La violence est extrême, suggérée par le mouvement frénétique « sautent avec furie » et par le « hurlement ». Les cloches font le lien entre la terre et le ciel, il s’agit d’une tentative pour s’extraire de la claustration. Au vers 15 « les esprits errants et sans patrie » constituent une longue périphrase pour désigner le poète

chiens »  hommes déshumanisés (soldats) - exagération perpétuelle - comparaison par rapport à la viande  universalité - naïveté de Bardamu ns invite à prendre parti - accumulation  étouffement course  action VS Bardamu inactif, étouffé - furie, folie, volonté de violence « armés jusqu’aux cheveux » - regret de ne pas être allé en prison = inversion de la légalité - raisonnement idiot - opposition au héros - oxymores : « fous héroïques », « sale âme héroïque et fainéante », « croisade

finir avec le plus important : elle-même. « Et moi je suis celle-là qui leur arrive à grands coups, […] pour leur arracher le cœur, avec art, avec furie, terrible, toute nue ». Pour Lechy seul l’acteur compte dans le théâtre et elle doit faire oublier au spectateur la vie réel. Il y a d’ailleurs avec les derniers mots de la phrase «  avec art, avec furie, terrible, toute nue ». Pour elle l’acteur doit faire un seul avec l’art. Doit être terrible dans son jeu. Mais surtout être nue. L’acteur doit se

8), anaphore avec « la » et « qui » (v.6,7,8) qui donne l’impression d’un tempête, d’un cyclone. b) Un monde apocalyptique. Vision de l’enfer dans le texte : « énorme flambée »(v.4), « Dans les déchirures du ciel, les locomotives en furie »(v.20), « Les démons sont déchaînés »(v.25). Tableau apocalyptique. Évocation de la guerre russo-japonaise de 1905 : « Toutes les gares lézardées »(v.16, gares détruites), destructions matérielles et massacres « étranglent »(v.18), « déchirures du

chose. On retire l'importance, le poids à la chose par la production artistique. L'art enrichit l'homme parce qu'il le dégage de la chose offensive. Peindre un lion, permet de ne pas avoir peur du lion. Peindre une guerre permet d'éviter la peur, la furie et la fureur. Il faut que la chose représentée gagne en légèreté parce qu'elle est artistiquement reproduite au réel

pouvons nous rendre compte que ces cloches et ces esprits sont énervés « avec furie » (v.13), « opiniâtrement » (v.16) et qu’ils poussent des cris «un affreux hurlement » (v.14), « geindre » (v.16) tous comme des hommes qui se rebelleraient contre leur sinistre sort. La diérèse au mot « opiniâtrement » (v.16) insiste d’ailleurs sur leur irritation. De plus, il est possible de ressentir ces cris grâce à un assonance de i « furie » (v.13), « ciel » (v.14), « ainsi » (v.15) « esprits » (v.15). « …qui

Agamemnon exhorte au combat les plus grands de ses chefs — Idoménée, les deux Ajax (Ajax fils de Télamon et Ajax fils d'Oïlée), Nestor, Ulysse et Diomède — et les combats reprennent. Chant V : l'aristie de Diomède Dans la furie de la bataille, les Achéens galvanisés massacrent un grand nombre de Troyens. Diomède s'illustre en particulier, soutenu par Athéna, au cours d'une aristie, en tuant, entre autres, Pandare, et en blessant Énée et sa mère, la déesse Aphrodite, venue