Texte : Spleen Introduction Poète incontournable du XIXème siècle, Baudelaire rompt avec la tradition poétique de son époque. En effet, dans son recueil de poèmes Les Fleurs du mal publié en 1857 puis en 1861, il accomplit un véritable travail d’alchimiste en extrayant la beauté du mal comme le suggère le titre antithétique de son recueil, et aborde des thèmes comme ceux de la ville, du quotidien ou encore du spleen, état physique, psychologique et moral résultant de la prise de …afficher plus de contenu…

1-12) A. Un paysage menaçant, pesant · è « Quand » v.1, v.5, v.9 = ANAPHORE + PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE CIRCONSTANCIELLE DE TEMPS Retarde l’arrivée de la proposition principale (vers 13) et insiste sur l’atmosphère pesante qui augmente à mesure que le poème progresse · è « le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » v.1 = COMPARAISON Idée d’enfermement, la nature devient un piège + le ciel devient un couvercle donc empêche la lumière de passer = paysage plongé dans la pénombre · è « longs ennuis » v.2 = ADJECTIF QUALIFICATIF EPITHETE « longs » Insiste sur le temps infini et la mélancolie // titre spleen · è « ennuis » v.2 « nuits » v.4 = RIME Mis en valeur par la rime, les ennuis du poètes sont obscurs, tout comme son état de manière plus générale · è « couvercle » v.1 « cercle » v.3 = RIME Idée de circularité et de répétition : l’état dans lequel est le poète est éternel · è « jour noir plus triste que les nuits » …afficher plus de contenu…

· è « humide » v.5 « souris » v.6 « timide » v.7 « pourris » v.8 = RIMES ET REPETITION DU SON [i]àson strident qui rappelle un cri de détresse, comme si le poète cherchait de l’aide pour lutter contre l’angoisse · è Troisième strophe = ALLITERATION EN [i] à fait écho à la souffrance du poète · è « L’Espérance comme une chauve-souris » v.6 = ALLEGORIE DE L’ESPERANCE ET COMPARAISON AVEC UNE CHAUVE-SOURIS Comparaison peu flatteuse qui associe l’Espérance à une créature nocturne et assez faible ; souligne le fait que le poète ne parvient pas à sortit de son mal-être malgré sa lutte ; l’espoir est emprisonné · è « araignées [...] cerveaux » v.11-12 L’angoisse du poète continue d’augmenter,