Dom Juan Dimension Tragique

politiques et idéologiques qui s'opèrent dans les années 1630-1640 en France. Il est indispensable d'évoquer la crise monarchique qui frappe un pouvoir royal vacillant jusqu'aux années 1660. Cette contextualisation permet aux élèves de saisir la dimension politique de la pièce. Pour ces rappels socio-historiques, se reporter à la section « L'œuvre dans l'histoire » (livre de l'élève, p. 155-179). On pourra consulter les ouvrages suivants : Paul Bénichou, « Le Héros cornélien », dans Morales du grand

détacher de la fascination que les femmes occidentales exercent sur eux. Solal aimera toujours des femmes occidentales. Solal appartient à cette catégorie des « gorilles » qu'il critique car il est grand, beau et riche. Il s'inscrit dans la tradition de Dom Juan. Les femmes vont être l'emblème d'un occident mortifère qui est symbole de force et de barbarie. Solal va tenter de réunir une tension entre spiritualité (Trystan) et matérialité qui résulte à la vanité de l'existence (vanité dans le sens pictural:

amoureuse. Cet aveu = un sommet tragique : il précipitera la perte de l'héroïne. La machine tragique est en marche. LECTURE Problématique : question posée par l'examinateur. Ex/ Comment la violence de la passion s'exprime-t-elle ? Comment les ravages de la passion s'expriment-ils dans cette scène ? En quoi cet aveu est-il tragique ? Qu'est-ce qui fait de Phèdre une héroïne déchirée/tragique ? En quoi cet aveu est-il « monstrueux » ? En quoi cette scène est-elle tragique ? Phèdre est-elle un monstre 

personne et de rester libre. Commentaire Cette pièce, la sixième du théâtre de Corneille, créée au théâtre du Marais entre août 1633 et mars 1634, se plaçait au terme du cycle de ses comédies de jeunesse et précédait ses débuts dans le genre tragique. L'intrigue est la plus éloignée des schémas pastoraux sur lesquels étaient construites les quatre premières comédies. Si elle constitue cependant une nouvelle variation sur le thème de l'éblouissement amoureux des bergers, elle se clôt sur un étonnant

à personne et de rester libre. Commentaire Cette pièce, la sixième du théâtre de Corneille, créée au théâtre du Marais entre août 1633 et mars 1634, se plaçait au terme du cycle de ses comédies de jeunesse et précédait ses débuts dans le genre tragique. L'intrigue est la plus éloignée des schémas pastoraux sur lesquels étaient construites les quatre premières comédies. Si elle constitue cependant une nouvelle variation sur le thème de l'éblouissement amoureux des bergers, elle se clôt sur un étonnant

premier grand romancier de la littérature française fut Chrétien de Troyes ; en fait il est un véritable inventeur du genre romanesque. Il écrivit en effet cinq grands romans en octosyllabes, dans lesquels il donna à ses personnages romanesques une dimension psychologique ; il va ainsi les inscrire dans des actions réalistes ce qui va lui permettre de dresser le tableau de son époque. Son œuvre aura une grande influence par la suite, car des anonymes vont la continuer en réutilisant ses personnages,

d’écrit Forme de discours Genre littéraire Registre Procédé d’écriture Corrigé Explicatif - narratif - descriptif - argumentatif Théâtre - roman - poésie - biographie - texte d’idées Épique - pathétique - lyrique - polémique - comique - satirique - tragique didactique... La disposition du texte Vous trouverez en fin de séquence deux fiches méthode les n° 3 « Types de textes et formes de discours » et n° 4 « Genres et registres » qui vous permettront de faire d’utiles révisions en ce début d’année

lever de son siège et de monter sur scène. Or nous décidons de ne pas le faire. La structure même de la représentation suppose à la fois que nous acceptions de croire à l’histoire tout en ayant conscience que ce que nous avons devant nous n’est ni Dom Juan ni une statue qui marche mais des gens et des accessoires. Cela a l’air d’aller de soi. Mais si on regarde de près, c’est beaucoup moins évident d’accepter de croire que Gérard Philippe n’est pas Gérard Philippe. Il y a un concret que l’on va accepter

évolutif mais comme une parole sacrée et immuable. Les médecins sont donc imbus d’eux-mêmes et archaïques (= dépassés, démodés). Molière a moqué à plusieurs reprises la religion dans Le Tartuffe (avec un faux dévot hypocrite) et dans Dom Juan (avec un libertin athée), ce qui lui a valu des « cabales » (complots contre lui). On peut donc considérer que la critique des médecins (assimilés à des prêtres qui abusent de la crédulité des patients) est une critique religieuse voilée (d’ailleurs

travers le cas d'Orgon, qui, esclave de sa foi, est manipulé, c'est le mécanisme de la croyance et comment il peut conduire à l'imbécillité et au crime. Tartuffe, lui, n'est qu'un escroc. Le type du faux dévot a été fréquemment attaqué par Molière (“Dom Juan”, 1665, “Le misanthrope”, 1666). La définition de la véritable piété : Molière était déjà un homme du XVIIIe siècle à sa façon : s’il contesta l’autorité des pères de famille, il contesta aussi celui qu’on dit être le père éternel. Il était athée