Divertir Ou Instruire

enseignement, plus ou moins implicite qui vise à instruire et/ou à dénoncer. C’est ici que se situe la complexité de l’apologue : sa lecture à deux niveaux. Nous ferons ainsi un lien entre la métaphore extraite du récit de Michel Tournier, Taor, prince de Bangalore et la définition de l’apologue et de ses effets. Nous tâcherons pour cela de montrer en quoi l’apologue a pour vocation de plaire, de divertir mais qu’il cherche également, par son récit, à instruire le lecteur. Tiré du grec « apologos »

personnage fictif, possède aussi la capacité de dénoncer de manière habile, permettant au lecteur de ressentir un dépaysement total, attisant sa curiosité, et le surprendre. On peut aussi noter que la fiction peut être un outil de séduction : plaire et instruire. C’est ainsi que dans « Micromégas », Voltaire met en scène Micromégas, un habitant de la planète Syrius, ce dernier rencontre les habitants de la Terre. C’est par le biais de Micromégas, en d’autres termes, d’un extraterrestre que Voltaire va faire

l’écoutent pas, il s’en rend compte et décide d’en changer. En effet, L’orateur, en réalisant que les personnes auxquelles il s’adresse, s’attardent d’avantage à des disputes d’enfants qu’à ses paroles, réalise qu’en fait ceux-ci ont besoin d’être divertis pour vous prêter attention : « Que fit le harangueur? Il prit un autre tour » (v.15). Il fait ainsi passer son message par le biais de la fable et dit : «Cérès, commença-t-il, faisait voyage un jour / Avec l’anguille et l’hirondelle / Un fleuve les

augmenter les capacité culturel des interlocuteurs. Les lecteurs étant capable de se servir des livres pour éclairer la vie ne craigne donc rien, mais les autres liseurs, eux, peuvent y perdre à lire. Les livres peuvent très bien aider, guider, instruire ses lecteurs, ils ont cependant des limites à ça. Dans leurs réflexions, les philosophes défendent seulement leurs idée propre, ils vont donc en aucun cas laisser une chance à leurs adversaires. Les lecteurs seront donc influencés par le jugement

adapté … - dans l’économie de moyens pour entraîner le lecteur dans un récit organisé pour ménager des pauses (alternance récit/ description ; effet de suspense en fin de chapitre…happy end ) o Les thèmes : Selon le double objectif : instruire et divertir induisent des thèmes choisis  Repérage intéressant de l’évolution de la thématique (cf le dépassement actuel des tabous traditionnels : mort sexe …) o L’objet et l’image : - La longueur du texte s’adapte au public visé - Le titre

maîtres de la langue Française. La poésie pour moi, est un jeu. Savoir utiliser les mots Français, de telle façon pour créer un effet, ou bien d’une autre façon pour en donner un autre. Les poètes ont donc ce pouvoir : jouer avec les mots pour divertir et instruire les lecteurs. Dans la section « Spleen et idéal » des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, 4 poèmes ont attirés mon attention. L’un d’eux est « La vie antérieure ». Ce poème présente un lieu paradisiaque (« j'ai vécu dans les voluptés

Nous allons dans un premier temps observer, l’intérêt et le divertissement procurés par la fiction pour faire réfléchir le lecteur avant de nous intéresser à ses dangers et ses limites. L’apologue utilise ce principe même de la fiction pour instruire, en effet dans les grenouilles qui demandaient un roi fable d’abord écrite par Esope (VIè siècle av. JC) puis reprise entre autre par Phèdre (Ier siècle) et Jean de la Fontaine (1693). Cette parabole tente à moraliser sur le fait qu’il ne faut pas

comédie est une “Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules”. Souvent, elle a pour but de détendre, de faire oublier les soucis et de se divertir. Mais les répliques et la mise en scéne d'une comédie peuvent aussi nous faire réfléchir et ainsi découvrir un sens plus profond de la piéce. Nous pouvons alors nous demander : est-ce que les aspects comiques d'une pièce de théâtre ne servent qu'à

C’est au XVII ème siècle, siècle de Louis XIV et de la monarchie absolue, qu’il atteint son apogée avec Jean de la Fontaine et ses fables critiquant la société, qui firent grandir sa réputation. Ces récits accessibles à tous et écrits pour plaire et instruire, ont pour but de faire passer un message, une morale. D’Esope à Saint-Exupéry, des fables aux contes, ces histoires continuent d’être lues au fil des années. Souvent considéré comme un genre mineur, l’apologue ne serait-il alors destiné qu’aux enfants

personnage de théâtre, est aussi valable dans la vie réelle : « L’homme », dit-il, « souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire ». Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n’a-t-il pas des limites ? I. L’humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu’est-ce qu’un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que veut dire Nietzche quand il affirme que l’homme « souffre profondément »