Divertir Le Lecteur

l’homme », annonçait Rabelais dans son avis au lecteur de Gargantua, mais le rire est-il aussi le propre du spectateur de pièces de théâtre, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie ? Le public vient avant tout autre chose au théâtre pour se divertir ; en effet dans La Critique de l’école des femmes de Molière, Uranie affirmait « Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent ; et, lorsque je m’y suis bien divertie, je ne vais point demander si j’ai eu tort, et

répond à votre besoin. Pourquoi donc avez-vous ce besoin et quelle sorte de nourriture sommes-nous ? Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur ? C'est en vous-même que vous trouvez la réponse à la question que vous me posez". Le lecteur ou le spectateur répondra, schématiquement, qu'il lit, qu'il va au spectacle, pour s'instruire ou pour se divertir. En gros, ce sont les deux sortes de réponses possibles. S'instruire : cela veut dire savoir ce qu'est celui qui écrit et ce qu'il écrit ; ou

Exemple 1 rédigé sur le Nouveau roman :  Sujet  : Peut-on lire les œuvres appartenant au Nouveau Roman, comme des romans ?   Le roman permet l'évasion, la rencontre du lecteur avec des personnages parfois  pittoresques, parfois affublés d'une incroyable banalité, mais quoi qu'il advienne la lecture de leurs aventures ne laisse pas indifférent, suscitant passion, empathie ou frustration. Or les écrivains formant le courant, dans les années 1950, du Nouveau Roman ont souhaité bouleverser les

ces mots, Marcel Proust souligne la distance qu'il met entre sa vie et les faits énoncés dans ses oeuvres. Il soulève ainsi la question du degrè d'implication de l'écrivain dans son oeuvre. Et par conséquent de l'impact de cette relation sur le lecteur. Une oeuvre est toujours inscrite dans un contexte et dans une époque particuliere. Elle ne sera pas la même suivant l'époque, l 'auteur et le moment de la vie de l'auteur durant laquelle elle a été écrite. Sainte Beuve s'oppose à Marcel Proust

nègres ». Le troisième texte est extrait d'un des contes philosophiques de Voltaire : il s'agit de la rencontre de Candide avec « le nègre de Surinam ». Ce texte appartient au genre de l'apologue puisqu'il s'agit d'un conte philosophique dont le lecteur peut tirer une leçon. Le quatrième texte est la scène première de L'île des esclaves de Marivaux. Cette scène appartient au genre de la comédie puisque les rôles sont inversés, le maître devenant valet et le valet prenant la place du maître. Ainsi

Au XVIIe siècle, la littérature classique cherche à divertir et instruire ou encore à corriger les mœurs par le rire. Sous le règne du roi soleil Louis XIV le théâtre comme aussi toute une littérature d'idée propre au grand siècle se pensent à la fois comme une forme de divertissement et comme un moyen d'instruction visant à la réformation de l'homme et de ses défauts, de ses vices, de ses travers ou encore de ses ridicules, perceptible dans les attitudes et les comportements qu'ils adoptent

de mener le combat argumentatif pour faire passer ses idées. Convaincre : le caractère logique de la démonstration, persuader : les procédés employés pour rendre la pensée plus frappante et charmer le lecteur. I)Une démonstration logique Idée essentielle : Pascal cherche à convaincre son lecteur en lui présentant une démonstration logique et rigoureuse. a)le champ lexical de la rationalité et connecteurs logiques qui structurent tout le texte : « considérer » (1), « penser de plus près » (13)

différents comiques (comique de situation, de gestes etc.) II) la comédie à d'autres fonctions que de divertir a) dénonciation des vices et du ridicule (par la moquerie, les registres satiriques, ironique etc.) b) corriger les travers humains (castigat ridendo mores) La comédie châtie (corrige) les mœurs en riant. |I. De nombreuses pièces de théâtre cherchent, en effet, a provoquer le rire, a divertir A) Les comédies au comique «grossier» B) Certaines œuvres accentuent les moments hilarants C) Certaines

étudier une caractéristique fondamentale de l’être humain qui est son rapport au divertissement. Le texte s’adresse directement aux lecteurs. Pascal cherche à nous convaincre par le recours à des arguments et à un exemple　: le roi. Il part du principe que nous partageons tous la même condition mortelle. Il utilise la première personne du pluriel incluant le lecteur　: «　nos malheurs　», «　notre condition faible et mortelle　» et utilise le pronom indéfini «　on　» dans lequel il s’inclue et nous inclue

au lieu de se divertir de manière inconsidérée. La cigale passe en effet son temps à se divertir « La cigale ayant chanté tout l’été » et lorsque finalement la bise arrive, elle se trouve complètement dépourvue de toute nourriture. Au contraire la fourmi qui elle a travaillé peu subsister à ses besoins. De « La cigale » d’Anouilh on peut tirer comme morale qu’il ne faut pas se fier aux apparence ainsi que parfois qui est pris qui croyait prendre. En effet le renard comme le lecteur voit en la cigale