Divertir Le Lecteur

Introduction : Le théâtre, à travers la tragédie et la comédie, semble avoir pour principal but de divertir. Corneille, dramaturge français du XVII ème siècle, dit d'ailleurs que le théâtre, et notamment la poésie dramatique, «a pour but le seul plaisir des spectateurs». Mais le genre théâtral semble également avoir un but, une utilité. Corneille ajoute effectivement que «l'utile ne laisse pas d'y être nécessaire.». Ainsi, le théâtre apparaît répondre au précepte classique «joindre l'utile à l'agréable»

romans sont centrés sur des histoires d'amour tragiques et des personnages qui se heurtent aux normes sociales de l'époque. De plus, les deux romans sont caractérisés par une mise en scène descriptive et une narration immersive qui plongent le lecteur dans l'univers du roman. Cependant, "Les Mémoires d'un homme de qualité" diffèrent de "Manon Lescaut" par le fait que le narrateur, le Chevalier Des Grieux, est présenté comme un personnage positif et honorable, qui incarne les valeurs nobles

facilement entre le théâtre, la poésie et les formes prosaïques ; - l'intention de l'auteur : chanter (poésie), raconter pour divertir (conte, roman), transposer le réel (poésie et roman), convaincre ou persuader (apologue, essai) ; La question du genre met aussi en cause les relations que l'auteur instaure avec son lecteur : tout discours a pour enjeu d'influer sur le lecteur, en instaurant une relation avec lui – divertissement, connivence, instruction, incitation à la réflexion. Proposition de

du Cerf qui n'a pas pleuré pendant les obsèques de la Lionne. En fait les deux textes sont du même point de vue omniscient, mais seulement, La Fontaine rajoute des informations sur les moeurs de la cour et donne envie à la fable d'être lu par ses lecteurs. Alors que la version d’Abstemius est trop vaine.  Il y a d'ailleurs dans la fable de La Fontaine,  le champ lexical de la populace : "chacun" vers 2, "sa province", vers 6.  Et il y a aussi le champ lexical de la cour : "pour placer la compagnie"

répond à votre besoin. Pourquoi donc avez-vous ce besoin et quelle sorte de nourriture sommes-nous? Si je suis écrivain, pourquoi êtes-vous mon lecteur? C'est en vous- même que vous trouvez la réponse à la question que vous me posez". Le lecteur ou le spectateur répondra, schématiquement, qu'il lit, qu'il va au spectacle, pour s'instruire ou pour se divertir. En gros, ce sont les deux sortes de réponses possibles. S'instruire : cela veut dire savoir ce qu'est celui qui écrit et ce qu'il écrit; ou bien

d’une fable, ou d’un apologue. Tout comme la princesse, peut-on chercher à « se former le cœur et l’esprit », à acquérir de l’expérience par la lecture d’un récit imagé et fictionnel ? Ou, au contraire, peut-on lire ces fables dans l’unique but de se divertir ? Tout d’abord, le format d’un apologue facilite la compréhension du récit et de sa morale. Ce récit court, clair, dont le décor est merveilleux tout en mettant en scène des leçons de vie quotidienne permet d’être abordable pour toute personne

pour but selon les dictionnaires de divertir et de faire sourire le spectateur. Pourtant, dans la comédie classique, la morale est toujours présente, mais par la définition de la comédie, elle est au moins accompagnée du rire et du divertissement. Problématique. Dans un premier temps nous verrons que la comédie classique cherche en effet à inculquer une morale et faire réfléchir, dans un second temps nous verrons que la comédie classique cherche aussi à divertir son spectateur mais à aussi d’autres

fonction ont beaucoup évolués, aujourd’hui les pièces de théâtres n’ont plus lieu lors de cérémonies. Les différents genres et registres ont des buts aussi différents que les réactions qu’ils suscitent. On se rendait au théâtre pour rire, pleurer, se divertir mais également pour se montrer. Aujourd’hui le théâtre se lit aussi bien qu’il se regarde et les mises en scènes ont pris un rôle très important. D’après Molière le théâtre ne serait fait que pour être vue, mais cela peut se discuter. Le théâtre

réaliste, c'est à dire que l’auteur doit faire croire au lecteur que le héros de son roman peut exister dans la réalité. Par exemple, dans Voyage au bout de la nuit de Céline, le narrateur-personnage apparait au lecteur comme un personnage réaliste : il est à la guerre et a peur, sentiment que le lecteur comprend et qu’il trouve normal. Le héros est ici un personnage ordinaire. C’est même un anti-héro car il ne donne pas l’impression au lecteur d’avoir des qualités pour être un héros : l’illusion réaliste

genre littéraire qui a vu le jour dès l’antiquité et qui a subit quelques changements au cours de son existence, notamment l’écriture en prose. Les personnages qui le constituent ont eux aussi évolués et ont su s’adapter aux différentes attentes des lecteurs contemporains. En effet, au moyen-age et au XVI ème siècle le personnage de roman est un être exceptionnel(, pour s’accorder avec une société structurée par la religion). A partir du XVII ème jusqu’au XIX ème siècle le personnage de roman va être