De La Vanité Montaigne

Michel de MONTAIGNE Essais (1580-1595) Moi, qui le plus souvent voyage pour mon plaisir, je ne me guide pas si mal. S’il ne fait pas beau à droite, je prends à gauche ; si je me trouve peu apte à monter à cheval, je m’arrête. En faisant ainsi, je ne vois en vérité rien qui ne soit aussi agréable et aussi confortable que ma maison. Il est vrai que je trouve la superfluité toujours superflue et que je remarque de la gêne même dans le raffinement et dans l’abondance. Ai-je laissé quelque chose à voir

ni le bon vin du siècle d'or "ou la mousse ou la sève ne gratta point le triste gosier d'Eve" , ni le luxe (cf: la soie et l'or) ni les différents plaisirs qu'on a découverts depuis. Ce qui était considéré comme des vertus n'est en fait que pures vanités, des absurdités. Selon Voltaire, l'âge d'or est une époque primitive peu enviable. Il est absurde d'éprouver de la nostalgie ou de vouloir revenir à cette époque de l'innocence sous prétexte que l'homme se débauche et se pervertit ; au contraire

LES ESSAIS, LIVRE I, MICHEL DE MONTAIGNE (1ÈRE PARUTION, 1580) Montaigne informe le lecteur qu’il écrit ce livre pour se décrire, afin qu’on le comprenne. 1) LIVRE PREMIER 1.1) Chapitre I : Par divers moyens on arrive à pareille fin A travers plusieurs histoires qui illustrent la vertu de certains hommes, Montaigne semble exprimer que la pitié ou la bravoure peuvent avoir le même résultat face à la haine et au mépris. 1.2) Chapitre II : De la tristesse Montaigne traite de la tristesse et indique

linéaire pour l’oral. 4. (1h) Étude d’ensemble L’art de l’observation Comprendre la position d’observateur critique qu’adopte l’écrivain. Présentation du texte, p. 98-99. GT, p. 129-131. Étudier le texte de Montaigne. Répondre à la question 2. p. 131. 3    5. (3h) Lecture analytique 2 « Cliton » Voir comment le moraliste peint la passion du caractère pour la nourriture. Montrer en quoi Cliton constitue un caractère de l’excès. Étudier les

mouvements littéraires : XVIème siècle :Humanisme : Cherche à développer une nouvelle image de l’homme ; lié à une période d’optimisme, il affirme sa foi dans les capacités de connaissance et la perfectibilité de l’homme. Auteurs : Thomas More, Montaigne, Machiavel, Erasme, Rabelais….Pléiade : Imitation des Anciens (Antiquité), à qui on emprunte les formes poétiques, et le vocabulaire. Enrichissement de la langue par des emprunts aux racines grecques, latines, italiennes, ou encore aux dialectes

Le discours de l’humaine condition. Descartes imitateur ironique de Montaigne. A M. François Rigolot, Il est difficile de mettre en rapport les pensées de Descartes et de Montaigne sans être saisi à la fois par la force de leur opposition, et par les échos manifestes de leurs pensées. La première partie du Discours de la méthode de Descartes est souvent à la limite de pasticher Montaigne. Les commentateurs n’ont pas manqué de le souligner. Il s’agit là, selon Brunschvicg, d’un ouvrage

morales différentes : là où La Fontaine fait l’éloge de l’humble roseau, à qui son habileté permet de résister à la tempête quand le chêne orgueilleux est déraciné, Anouilh inverse la situation : c’est désormais le roseau qui est arrogant, tirant vanité de sa survie par temps d’orage. Le chêne est de nouveau déracinée mais c’est sa grandeur, son héroïsme face à la mort qui en est glorifiées, tandis que la survie mesquine du roseau évoque la soumission lâche des hommes, et fait penser par exemple

tenir un discours délibératif. Ainsi, Les Essais, œuvre majeure de Michel Eyquem de Montaigne, lui permette notament de dénoncer la justice française. Lorsque Montaigne a publié ses essais, mélange de ses pensées philosophiques et d'autobiographie, il a été beaucoup critiqué. Les Essais apparaissent sous forme d'un recueil de textes très variables par leur longueur et leur contenu répartis en trois livres. Montaigne n'a pas adopté d'ordre particulier; ce sont des textes en prose appartenant à la littérature

l'instruction. » II-Former et éduquer l'honnête homme La Cour et toute la société constituent donc un lieu d'apprentissage, de formation pour l'honnête homme. LC font réfléchir aux vertus de l'homme de cour, tout comme d'autres auteurs humanistes (Montaigne) et classiques (La Rochefoucauld et La Fontaine par exemple). L'honnête homme est cultivé, parle bien, est à l'aise en société, mais il est toujours gouverné par son sens moral. Il ne doit pas céder à l'orgueil, à l'ambition, aux

imagination » soit les préjugés, l’apparence et la « folie» - la faiblesse de ses sujets - portent le roi au rang divin. Le statut du roi n’est donc que vanité et non choix de la nature comme on tend à le croire à l’époque où est écrite l’œuvre. Afin d’illustrer cette première idée, penchons nous sur le fragment 23 de la deuxième liasse du recueil, « Vanité »: « La coutume de voir les rois accompagnés de gardes […] font que leur visage, quand il est quelquefois seul et sans ses accompagnements, imprime