De La Diversion Montaigne

indépendamment  de ses formes d'existence concrète? Pensons au célèbre chapitre des Essais de Montaigne intitulé: Des cannibales (I, XXXI): Montaigne n'y défend pas le droit d'être cannibale, il ne fait pas du cannibalisme une identité à respecter, une "différence", il veut seulement convaincre son lecteur qu'il n'est peut-être pas moins barbare que ces cannibales, que la barbarie des autres ne doit pas faire diversion car "nous les surpassons en toute sorte de barbarie". Le seul danger de la  différence

| |81 |Il faut se soumettre à la force puisque la coutume ne peut être renouvelée par l'invention de nouvelles règles. | | |82 |Pascal s'oppose à Montaigne et affirme que notre obéissance ou notre respect des grands est liée au paraître (la force de | | | |l'habit) et non à l'être.

Z ! ' Q & , ! ' + ' % ^1 ' ' Deux divertissements de substitution : la messe et la fête " # $ () ) 3 @ 0 + + ' ! ! . ' $ $ J D@ 4 ' + K . % & M @ &+ ' 3 * L [ + > & + & & I) La question du divertissement selon Montaigne ' + & . & & & . < ! < + & & $ B & & 7 ' ' % %! & $ $ %0 & A 3 & B ) ' + + * +. ) ! ) ' + < % B . II) La Messe de minuit, p 53- 58 4 & % ' : C D ! )) $ % o o J $ & & o ) o ! A o < J 0 A . @ ' % JC . > ! D ! & '< ' ) . D < C D . % ! '% $ M K &$&

LES PENSÉES Qu’est-ce que les Pensées – L’incroyant – Descartes et Montaigne – Le divertissement – Apologie – La misère de l’homme – La grandeur de l’homme La politique – L’homme dans l’infini – La véritable religionHistoire de la vérité – Les figures – Les trois ordres QU’EST-CE QUE LES « PENSÉES » ? Après sa mort, la famille de Pascal découvre dans ses papiers de nombreux manuscrits et imprimés. Gilberte et Florin Périer commencent alors un important travail d'édition qui a littéralement fondé

extrait le système antonymique vrai/faux, inséparable de l’intrigue comme du genre théâtral Nous assistons en effet dans cette scène à une mise en abîme, une illusion théâtrale. Premièrement, la rencontre entre le comte et le valet ici est un moyen de diversion. Cette scène est une scène de présentation, son but est d’informer le spectateur. Ici, nous avons une représentation visuelle des personnage « te voilà si gros et si gras » ici, ’te’, la forme complément du pronom personnel à la deuxième personne

argumentation persuasive y tend. Cette contrariété, expliquée et dépassée, est aussi révélatrice de la démarche dialectique suivie par Pascal dans toute son œuvre. Comme Charron dans le premier livre de sa Sagesse publié en 1601 où il reprend la pensée de Montaigne en la classant, Pascal commence son argumentation par une description de la bassesse humaine dans les liasses « Vanité », « Misère » et « Ennui et qualités essentielles à l’homme ». La prise de conscience de cette misère est signe de la grandeur

nobleman's castle. The lady of a feudal castle is likely to be a woman of high birth whose marriage has been arranged for reasons of practical and dynastic advantage. Love is not a factor here. But an affectation of illicit love makes an intoxicating diversion within the confined community of her lord's followers. Two powerful reasons urge that such love remain an affectation. The lady and her retinue are greatly outnumbered by the men in this society; and they are mostly of a higher social class. No

C’est qu’elle nous relie les uns aux autres et constitue un pont possible entre les êtres humains, capables par nature de saisir le sens des paroles de l’autre, donc dessinant ainsi les contours de la communauté humaine. Comme l’a écrit Michel de Montaigne : « Nous ne sommes hommes et nous ne tenons les uns aux autres que par la parole. »1 Même quand des individus ne parlent pas la même langue, la traduction est néanmoins possible. Alors que la langue est un système de signes institué, propre à chaque

plus bas, à la limite de la vulgarité. Cette entreprise de déconstruction des modèles vise sans doute un monde dont la cohérence, au XIIIème siècle, fait cruellement défaut, mais elle consacre avant tout le triomphe de la littérature. 14 MONTAIGNE, ESSAIS, LIVRE III, « De l’expérience » Or je trete mon imagination le plus doucement que je puis et la deschargerois, si je pouvois, de toute peine et contestation. Il la faut secourir et flatter, et piper qui peut. Mon esprit est propre à ce

sortilèges. Mais au fond, Pascal, qui met toujours (ou presque...) « papiers sur table » s’en est en partie justifié dans un passage consacré à la meilleure manière d’écrire pour atteindre un large public. La manière d’écrire d’Épictète, de Montaigne et de Salomon de Tultie est la plus d’usage, qui s’insinue le mieux, qui demeure plus dans la mémoire et qui se fait citer, parce qu’elle est toute composée de pensées nées sur les entretiens ordinaires de la vie.18 Ce style idéal récuse, a contrario