De La Curia Régis Au Conseil Du Roi

processus révolutionnaire. Chapitre 1: Puissance et stabilité La puissance fait référence au pouvoir incarné par le chef de l'état royal. Le roi parle rarement de son pouvoir, mais plus de sa puissance, terme également utilisé par les juristes de l'époque. C'est un terme qui fait référence à la majesté. Dans cet état déjà très centralisé, on a un roi qui règne sur des sujets parfaitement encadrés par des institutions juridiques parfaitement immuables. On a une société qui présente un caractère

héréditaire de droit divin : le roi est sacré par le pape, on lui donne d’ailleurs les titres d’Eusèbès (Sacré) ou de Clipeus Christianorum (Bouclier de la Chrétienté). Son pouvoir est donc proche de celui de l’Empereur byzantin ; les auteurs soulignent la fascination exercée par l’Orient sur les rois siciliens, qui expliquerait en partie la menace constante qu’ils font peser sur l’Empire et leurs efforts visant à faire de Palerme l’égale de Constantinople. Le roi impose les lois, désigne les évêques

il reconnait que la culture gallo-romaine est supérieure. Il va avoir le soutient de l’Eglise, des évêques il va donc développer, étendre sa domination. 507 : bataille de Vouillé prés de Poitiers ou Clovis est vainqueur des Wisigoths et de leur roi Alaric II. Clovis a été le plus grand des mérovingiens, il a fondé le royaume et choisit Paris pour capitale. Il meurt en 511 et à partir de là le royaume est partagé entre ses fils c’est la coutume germanique. Ca va être le point de départ du déclin

Droit moderne. S’il s’agit d’un Droit imprégné de religion c’est parce que par exemple le Droit Mésopotamien se considère comme une révélation : le Code d’Hammourabi, roi de Babylone qui a réunifié la Mésopotamie en 1750 av JC, proclame le respect envers le Dieu Shamash (le soleil et la justice) qui avait lui-même dicté le code au roi. Dans ces sociétés le Droit s’approche plus de la morale et a un but de conservation sociale. L’ordalie est aussi un signe de l’imprégnation religieuse puisqu’il s’agit

siéger à partir du 13ème siècle à Westminster (les cours de Westminster). Le roi n’exerce que de la haute justice, mais cas exceptionnel si la paix du royaume est menacé La Curia Regis n’est pas une juridiction ordinaire, au 13ème siècle certaines formations vont acquérir leur autonomie. Le cas pour le parlement, et aussi le cas pour des différentes commissions à compétence juridictionnelles qui vont cesser d’accompagner le roi. L’intervention de l’autorité royale dans les affaires qui les regardent

peut-être pas une coïncidence car si l’Empire veut conquérir le monde, le christianisme se veut universel. 1. La Royauté et la République Pendant la Royauté, Rome était soumis à un roi qui avait tous les pouvoirs (= l’imperium), ce qui a poussé les citoyens à associer Royauté et tyrannie et à chasser le dernier roi pour installer la République (> res publica, chose publique). On a remplacé le pouvoir absolu par un régime censé donner le pouvoir au peuple. En réalité, c’est l’aristocratie (les

Grandeur et décadence de la monarchie absolue, du Grand Siècle au Siècle des Lumières: Chapitre 1 : Puissance et stabilité La puissance fait référence au pouvoir incarné par le chef de l’état royal, le roi parle de sa puissance monarchique. Le terme couvre le pouvoir, et d’autres choses (à la majesté). Le roi règne sur une société parfaitement encadrée qui présente une certaine stabilité. Section 1: La société figée, le carcan des privilèges. La société du 18eme siècle prend ses sources dans le lointain

il doit y avoir une continuité du pouvoir (approche romaine), pour les rois germaniques, c’est différent puisque ce n’est plus une succession mais un héritage, lorsque les rois germaniques se succèdent, il y a un partage de royaume entre les fils du roi (facteur d’instabilité et de trouble affaiblissant le pouvoir). ♦ Les carolingiens vont perpétuer l’héritage germanique et les périodes de succession vont s’avérer des périodes de faiblesses. Deuxième problème = les invasions : Vikings et musulmanes

En effet, il y avait alors plusieurs communautés chrétiennes qui avaient chacune leur vision du christianisme, sans pouvoir central ( Querelle d’interprétation entre les deux tendances. Au IVe s. l’empereur romain de l’époque avait convoqué le conseil de Nicée pour adopter une doctrine commune, et là, on avait décidé que la « bonne » version du christianisme était que Jésus est d’essence divine mais qu’il est aussi un homme, c.-à-d. la version catholique. Dès lors, les autres communautés étaient

l’acte, le nom du roi. L’intervention du roi est bien plus efficace que celle du juge. Le nom du roi dans le document va nous garantir mieux encore que n’importe qui l’efficacité de l’acte, car garanti par l’autorité publique. Le droit est aussi une prérogative du pouvoir. §2. Le droit du pouvoir Le pouvoir, dès la haute Antiquité, formule le doit dans ce qu’on appelle communément des codes. La Mésopotamie ancienne a connu trois grandes œuvres, avant la plus connu, celle du roi Hammourabi (-1759)