De La Cruauté Montaigne

personne n’ait encore découvert cette « loi naturelle » ? I. Droit naturel et droit positif A. La diversité des lois positives L’observation immédiate invite au relativisme, car les lois effectives varient suivant les temps et les lieux. Michel de Montaigne (1533-1592), qui vit à l’époque des grandes découvertes, avait une conscience aiguë de la grande diversité des cultures, donc des coutumes et des lois à travers le monde : La vérité doit avoir toujours le même visage, universel. Si l’homme rencontrait

bas au haut. L'enfermement décrit par le «cercle» dans la première strophe se précisant, à la comparaison («comme un couvercle») succédant une métamorphose, la terre est vue par Baudelaire comme «un cachot humide», ce qui semble un souvenir de Montaigne, qui parlait de «la terre, ce petit caveau où tu es logé» (“Essais”, II, 12) et de Pascal qui reprenait presque la même image : «l’univers, ce petit cachot». Mais ces prédécesseurs ne pensaient qu’à l’exiguïté de la Terre alors que le poète la compare

cruel et expéditif à qui on donne les plein pouvoirs pour rétablir l’ordre. Il réduisit le pays à la paix et à la réunion. Pacification mais rancune. Le prince toujours pour préserver son propre pouvoir a voulu montrer que s’il y avait eu quelque cruauté, elle n’était pas venue de lui mais de la nature brutale du ministre. Il le fit un matin mettre en deux morceaux sur la place. La férocité de ce spectacle fit demeurer tout le peuple à la fois content et stupéfait. Du point du vue du Prince l’opération

mais qu’ils ont refusé ; évoque le cas de plusieurs truchements de Normandie, qui ont vécu longtemps chez les sauvages, « menant une vie d’athéistes » ont eu des enfants avec des femmes tupis et ont mangé de la chair humaine. Jean de Léry évoque la cruauté des sauvages, qui ayant laissé en paix une tribu de Margajas, décidèrent brusquement d’attaquer ce village et firent une boucherie que les français ne purent empêcher. Les survivants du carnage se rendirent à Villegagnon et devinrent esclave. Jean

Utile ? À qui ? Personne n’ose plus dire que la prison permet aux bandits de s’amender. Elle ne sert qu’à une seule chose qu’elle réussit d’ailleurs fort bien : punir. Même les plus timides réformateurs se heurtent à cette évidence, adoucir les cruautés de l’incarcération s’oppose forcément à son principe : elle est une peine, elle est faite et uniquement faite pour punir le coupable, pour lui être pénible. Pourquoi punir ? Le châtiment s’ancre dans l’histoire la plus archaïque de l’humanité,celle

Représentation exotique, presque anthropologique. Levi Strauss s’était orienté dans sa carrière d’anthropologue et d’ethnologue pcq il avait vu ce tableau dans sa jeunesse. >Regard sur un autre monde. Certaine fascination pour ces sauvages (cf Montaigne ?) et pour un figure à laquelle s’identifient les artistes et les écrivains du temps. On trouvait qu’il y avait chez Delacroix beaucoup du sauvage. Vie près de la nature, qui déjoue les pièges d’une société trop enfermée, trop attachée à une règle

métaphysique s'explique sans peine par le progrès des sciences positives à cette date. Il devient évident que la science ne peut plus se fonder sur l'autorité. C'est précisément ce sens de la méthode que les libertins avaient trouvé dans les Essais de Montaigne. Ils le retrouvaient dans les Essais de Bacon. Le retentissement de ceux-ci, en France, fut énorme et l'on a relevé, pour ne prendre qu'un exemple, qu'une des pages les plus audacieuses de La Mothe Le Vayer était la pure et simple traduction d'une

comparée) Sujet : « Ce qui caractérise ce théâtre, ce n'est pas simplement la ''monstration de monstres'', mais bien le processus de métamorphose par lequel le héros sort de l'humanité. » (Marie-Christine Lesage, « De Sénèque à Kane: monstres et cruauté symbolique », dans Le Théâtre et le Mal, Registres 9/10, hiver 2004-printemps 2005). I. Observations générales sur les difficultés rencontrées par les candidats cette année 1) Compréhension du sujet Le sujet soumis cette année aux candidats était

dix jours » en grec). Les Antiquités de Rome de Du Bellay trahissent une profonde admiration pour le passé. L’admiration pour la ville romaine contemporaine se double du regret de ce que Rome a été. 2. Le jugement de Montaigne sur les opinions des hommes Le jugement de Montaigne se caractérise par une double affirmation. Il consacre l’importance que les hommes accordent à leurs croyances ; cette allégation a pour conséquence que les hommes sont prêts à tout (et notamment à employer la force)

non plus mystérieuse, mais ouverte à la science, à ses règles, à ses pouvoirs illimités, dans un équilibre parfait, avec ses rouages, ses mouvements, ses règlements et ses autorégulations. J’y vois là l’origine de l’amour de Zola pour Michel de Montaigne, admirateur du fonctionnement anatomique du corps humain (11).   Tout se fait logique, progressif, fantastique. Même si parfois on perçoit la peur et le sens d’étouffement de l’écrivain, c’est toujours la machine qui triomphe, dans le bien et dans