De La Cruauté Montaigne

l'ordre harmonieux du cosmos gouverné par la Justice Par rapport à la religion, fortuna qui gouverne le monde par la gouvernance divine Par rapport à la morale « savoir entrer dans le mal quand c'est nécessaire » Il y a un bon usage de la cruauté dont les effets sont en définitive moins cruel que les conséquences qui résultent de bons sentiments. Le mérite principal de Machiavel est de mettre au centre de sa réflexion politique l'idée de nécessité Quiconque veut fonder un Etat et lui donner

que l'homme a de lui sachant que au travers de cette notion de subjectivité, il y a de l'idée d'une omniscience et d'une omnipotence présente dans l'homme. En défendant les valeurs de l'humanisme n'oublie t-on pas que l'homme est capable du mal, de cruauté et qu'il peut donc se tromper sur lui-même ? Comment comprendre la position de l'humaniste quand l'homme en vient à valider l'autoritarisme, le totalitarisme, en fait toute la partie sombre de l'humanité ? ALAIN Texte 2 p26-27 Ce que les sujets

parviens pas à me considérer comme un cinéaste important », écrit Leconte. Ou encore : « Je n’ai sincèrement pas pour objectif de figurer dans les futures histoires du cinéma, ni que mes films passent à la postérité. » Le ton éloigne les accusations de cruauté complaisante, de fausse modestie : Leconte ne semble guidé que par un souci de vérité. Ce même souci force à noter un autre passage des confessions de cet « imposteur » : « Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs d’adolescent, je ne distingue

pour l’homme », cette phrase hautement symbolique, attribuée au philosophe anglais Thomas Hobbes, permet de mesurer les effets dévastateurs des trop nombreuses entreprises totalitaires de ce siècle. « Ce qu’il y a de neuf et de terrifiant dans la cruauté nazie, c’est de ne plus être à l’échelle de l’homme, mais à l’échelle de ce qui est hors de l’homme »2. (3) L’écho d’Auschwitz, la solution finale et la Shoah soudain retentissent. Il suffit de relire Bertolt Brecht et particulièrement Die Massnahme3

se passe très vite, l’homme est pâle, il parle lentement, certainement parce qu’il a été drogué, puis il est froidement décapité et sa tête soulevée en signe de trophée ; cette exécution, enfin, sera alors diffusée. « Quand, dans une société, la cruauté devient en quelque sorte “normalisée”, c’est la compassion elle-même qui finit par en pâtir. Et c’est à ce processus, me semble-t-il, qu’on est en train d’assister aujourd’hui où, devant les vidéos, le dégoût et la compassion laissent progressivement

qui pourront en être déduites. A l’inverse, pour le vicaire, le doute est présenté comme un état insupportable, dans l’ordre de la pratique. C’est alors que le vicaire anticipe sur sa critique du scepticisme (développée plus loin à propos de Montaigne), et explique ne pouvoir comprendre qu’on devienne sceptique par système (c’est-à-dire en théorisant l’expérience du doute et en la constituant comme règle de conduite de bonne foi. De plus, la fin visée est moins la vérité rationnelle que la

à celui qui avait suivi la mort de Camille: "Cette nuit-là, Mme Raquin pleura 'François' presque autant qu'elle avait pleuré Camille ; Thérèse eut une atroce crise de nerfs." (49) Ainsi le massacre de l'animal, "ébauche de l'homme", concrétise la cruauté démentielle de Laurent. d.3 La "comédie de la dénonciation" Les signes précurseurs du délire de persécution apparaissent dès les premiers rendezvous avec Thérèse. Ainsi, un sourire de la marchande de faux bijoux du Passage suffisait à emplir Laurent

berceuse, chant protecteur, catharsis.  Le pouvoir de la poésie. La vertu prophétique du poète, loin de se dérober, est comme poussée à son comble, en particulier lorsque des distiques semble sourdre le besoin d’une expression plus nette des cruautés. En vérité, elle se contient, s’offre en creux, comme cryptée, et nous lisons bien tous les mots qui ne sont pas écrits mais dits, mots-dits (« miroir maudit » v.18, « monde maudit » v.26). De même, auprès de lui, à son côté « au beau milieu de

scène du Médecin volant par Dario Fo pour la Comédie-Française (1990) : croquis tirés de ses carnets de mise en scène et des photos de la représentation. Édition de Dominique Lanni. Texte intégral / Collège 9782080722423 2,90 € • 128 pages. MONTAIGNE Voir L’AUTOBIOGRAPHIE, p. 45, DE L’ÉDUCATION, p. 47, L’HUMANISME ET LA RENAISSANCE, MONSTRES ET CHIMÈRES, p. 49, LE PORTRAIT, p. 51 ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR Édition de Nathalie Marinier. Texte intégral / Collège 9782081208261 2,70 € •

à celui qui avait suivi la mort de Camille: "Cette nuit-là, Mme Raquin pleura 'François' presque autant qu'elle avait pleuré Camille ; Thérèse eut une atroce crise de nerfs." (49) Ainsi le massacre de l'animal, "ébauche de l'homme", concrétise la cruauté démentielle de Laurent. d.3 La "comédie de la dénonciation" Les signes précurseurs du délire de persécution apparaissent dès les premiers rendezvous avec Thérèse. Ainsi, un sourire de la marchande de faux bijoux du Passage suffisait à emplir Laurent