Dangerosité Criminologie

l’hôpital Guillaume Régnier à Rennes, membre de l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines (ICSH) à l’Université Rennes 2-Haute Bretagne Stéphanie Vernay Psychologue clinicienne au Centre Hospitalier Spécialisé Saint-Jean de Dieu à Lyon Professeur de psychologie, psychopatholoLoïck M. Villerbu gie et criminologie, directeur du Laboratoire de Cliniques Psychologiques, Psychopathologie et Criminologie et de l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines (ICSH) à l’Université Rennes 2-Haute Bretagne

désignent toutes les sciences qui s’intéressent au crime et qui ne sont pas juridiques. Elles sont souvent étudiées sous le terme de « criminologie ». C’est une fusion de différentes disciplines qui vont s’intéresser au domaine criminel. On y trouve de la médecine, de la psychiatrie, de la psychologie, de la sociologie, de la démographie, de la géographie… La criminologie, remonte traditionnellement à la fin du 19ème siècle. C’est la période où se développent à la fois les sciences médicales, et c’est

toutes ses formes. Les orientations politiques actuelles devraient conduire à une sorte de dépénalisation du monde des affaires. D’autres matières complètent le droit pénal : la pénitentiaire qui définit les modes d’exécution des peines, la criminologie qui étudie les causes de la criminalité et la criminalistique qui précise le plus précisément possible les conditions de l’acte incriminé (médecine légale, balistique, anthropométrie, police scientifique, etc.). Enfin, le Code de procédure pénale

contrainte sur le corps ou l’esprit de la personne. 2. La criminologie. Elle étudie le phénomène criminel dans ses causes son processus et ses conséquences. Elle permet de comprendre pourquoi tel comportement doit être sanctionné, elle étudie aussi l’accomplissement de l’acte criminel cad les processus de la délinquance. Elle établit des catégorie permettant de savoir quels infractions sont commises par qui et pourquoi. La criminologie étudie enfin la réaction sociale a l’acte criminel notamment

UNIVERSITÉ RENNES II U.F.R. DES SCIENCES HUMAINES Institut de Criminologie et Sciences Humaines DOCTORAT DE PSYCHOLOGIE tel-00199248, version 1 - 18 Dec 2007 Manuel CABELGUEN DYNAMIQUE DES PROCESSUS D’ADAPTATION DES DÉTENUS AU MILIEU CARCÉRAL Thèse dirigée par le Professeur Loick, M. Villerbu Soutenue le Jury : Monsieur Gilles COTÉ, Professeur, Université du Québec, Trois-Rivières (Rapporteur). Monsieur Jean-Luis SENON, Professeur, Université de Poitiers, (Rapporteur). Monsieur

médecins des UCSA eux-mêmes doivent rester vigilants pour éviter la suradaptation au milieu pénitentiaire.  En matière de secret médical par exemple, l’ancienne pratique des consultations en présence d’un surveillant en dehors de tout contexte de dangerosité persiste dans plusieurs établissements. De même, les demandes de consultation des personnes détenues, si elles sont le plus souvent remises au personnel infirmier ou déposées dans des boîtes relevées par celui-ci, transitent encore par les surveillants

protection. Dans bon nombre de législations, le critère de la détermination du seuil d‟âge minimum s‟apprécie en fonction de la capacité de discernement du mineur, entendue selon l‟expression 1 2 R. Ottenhof, Délinquance et précocité, chronique de criminologie, RSC, 1995, n° 4. La Convention internationale sur les droits de l‟enfant, New York, 20 nov. 1989 ; Traité de Rome instituant la Cour Pénale internationale, article 26 ; Règles de Beijing (résolution 40133, AG des Nations Unies, 21 nov. 1995).

condamnées, mais aussi des personnes simplement mises en causes (par exemple, ayant bénéficiées d’un non-lieu), ce qui est largement plus contestable. Ces sciences exactes sont peut être en train de détruire la présomption d’innocence. § 3 - la criminologie Chapitre 2 : l’histoire du droit pénal Le code pénal de 1791 se méfiait des juges. C'est la domination de la loi, du législateur. Le problème de la peine en droit pénal s'aborde par deux techniques : - - celle de la peine fixe (vol = 3 ans d'emprisonnement)

d’attitudes complémentaires : - Une première attitude plutôt neutre consiste à observer scientifiquement les conduites délinquantes pour en déterminer les causes et en prévenir la répétition. Entre ici en ligne de compte une discipline autonome, la criminologie. - Une seconde attitude pleinement juridique implique de surcroît la mise en place de mesures concrètes dans l’environnement le plus sensible qui soit : l’adoption de règles répressives. En effet, le phénomène criminel suscite une réaction hostile

intérêt à collecter des renseignements d’autres disciplines. D’autres s’intéressent à la criminalité : les sciences criminalistiques (procédés scientifiques de recherche des crimes et criminels), comme la médecine légale, la police scientifique, la criminologie, laquelle ambitionne de parvenir à une meilleure connaissance de la criminalité en étudiant ses mécanismes et facteurs. Quant à elle, elle prétend cerner la criminalité réelle et aller au-delà de cette criminalité juridique. On peut faire état