Consentement Non éclairé Du Contractant

de propriété ou un autre droit réel sur une chose lui appartenant (à titre gratuit ou à titre onéreux). Le vendeur ou le donneur exécute une obligation de donner dans tous les cas où le transfert de propriété ne résulte pas du seul échange de consentement. En général, le vendeur n’a pas d’obligation de donner mais plutôt une obligation de faire. Obligation de faire : le débiteur est obligé d’accomplir une prestation, un fait positif Obligation de ne pas faire : le débiteur est tenu de s’abstenir

au motif que l'erreur sur la qualité substantielle ne pouvait pas être établie puisque l'authenticité de l'œuvre n'était pas non plus établie. Elle refuse de reconnaître l'erreur puisque son existence n'est pas prouvée. La Cour de cassation casse et annule l'arrêt de la Cour d'Appel, au motif que la Cour d'Appel n'a pas chercher à savoir si le consentement était vicié ou non par le fait que les époux étaient persuadés de ne pas détenir un authentique Nicolas Poussin. La conviction erronée portée

LE DOL EN DROIT DES CONTRATS Pout qu’un contrat soit considéré comme valide il faut un consentement libre et éclairé de la part de ceux qui s’engagent. Ainsi, l’article 1109 du Code Civil dispose qu’il n’y a point de consentement valable si ce dernier a été donné par erreur ou s’il a été extorqué par violence, surprise ou dol. Il s’agit alors de ce qu’on appelle communément des vices de consentements. De manière plus spécifique, l’article 1116 du Code Civil précise que le dol est une cause

auquel est astreint un citoyen : obligation morale, religieuse, mondaine. D’un point de vue juridique il a un autre sens : seul les devoirs issu d’une règle juridique sont des obligations, pour cela seul les devoirs assortis d’une sanction en cas de non-respect sont des obligations : règle étatique : sanction par un tribunal par exemple : l’obligation de ne pas conduire en état d’ivresse est une obligation juridique. Le terme obligation à un sens plus précis : il se défini comme un lien de droit entre

aidant de la partie Ce qu’il faut retenir (page 90), cochez la (ou les) classification(s) correspondant aux différentes obligations suivantes. Classification En fonction de leur objet Ne pas faire En fonction En fonction de leur effet de leur source Non volontaire Obligations de moyens Obligations de résultat Exemples d’obligation Obligation de livrer une commande. Obligation de transporter des personnes. Obligation de défendre un accusé. Obligation de payer ses impôts sur le revenu. Obligation

qu’il accomplisse une prestation ou une abstention. A) L’obligation est un lien de droit L’obligation, c’est un lien de droit car l’obligation puise sa source dans un lien juridique. La précision est très importante car des obligations peuvent être non juridiques. Le terme d’obligation est très large : on peut être obligé en vertu de la morale, de la religion  ce sont des sources d’obligation, mais des sources extra juridiques, hors du droit. Elles trouvent leurs sanctions hors du droit également :

civil. A l’opposé il existe des contrats innommés qui n’est pas prévu par la loi. Les contrats concensuels sont des contrats qui sont conclu par le seul échange des consentements des parties sans aucune formalités ne soient nécessaires (ex: contrat de ventes). Les contrats formels ou solennels, ils necessitent outré le le consentement des parties, l’accomplissement de certaines formalités (ex: ventes d’un bien immeuble qui doit être rédigé par un notaire). Seul un officier civil peut rédiger l’acte

quelle date le contrat est-il valablement formé ? D’après la loi, lors de la formation d’un contrat, il faut un consentement, qui se traduit par une offre : c’est une proposition ferme et précise de conclure un contrat, et une acceptation : c’est un agrément, donc il faut une rencontre entre l’offre et l’acceptation. Le contrat est valablement formé dès l’échange du consentement du cocontractant. Cependant, deux thèses s’opposent : il y a la thèse de l’émission qui explique que le contrat est

débiteur. Par conséquent, c’est un lien personnel au sens de l’union entre personnes, qui se distingue du lien qui peut exister entre une personne et une chose, qu’on appelle droit réel (droit de propriété). De l’existence d’un droit personnel et non pas réel, on induit trois différences, trois conséquences. - Droit personnel est un droit relatif, tandis que droit réel est un droit absolu, cad opposable à tous (ergaomnes = à l’égard de tous). En revanche, le droit personnel est un droit relatif

Distinction entre les contrats synallagmatiques et les contrats unilatéraux. Les contrats synallagmatiques : lorsque les contractants s’obligent réciproquement les uns les autres. Dans ces contrats (bilatéraux) chaque partie a des obligations vis-à-vis de l’autre partie (réciprocité). Chaque partie s’engage parce que l’autre s’engage, c’est ce que l’on nomme l’interdépendance des obligations. Si une obligation tombe, l’autre obligation tombe aussi. La plupart des contrats sont des contrats synallagmatiques