Consentement Non éclairé Du Contractant

échange de valeurs (contractus) et l’échange des consentements qui en fixe les modalités (conventio). En effet, il se peut que la convention des parties engendre un contrat déraisonnable, car manifestement déséquilibré au détriment de l’une d’entre elles. C’est alors que se pose le problème de la justice contractuelle. Doit-on s’en tenir à ce qui a été convenu, quelle qu’en soit l’injustice, ou faut-il qu’une autorité extérieure aux parties contractantes s’immisce dans la sphère conventionnelle dans

palette des obligations est d’une infinie variété. I - Notion d’obligation : Définition : Le mot obligation recouvre plusieurs sens. Son sens le plus général en fait un synonyme de « devoir » envers une autre personne ou non. Seules les obligations juridique, c’est a dire dont la non exécution entraine des sanction étatiques nous intéresseront. Il est une variété d’obligation qui reste de coté : celle d’une personne envers une autre en vertu d’un devoir de conscience : elles ne sont pas étatiquement

elles peuvent avoir pour objet de faire naitre des obligations mais aussi de les transmettre, de les modifier ou de les éteindre (ex : la cession de créance pour objet de transmettre des objections c’est une convention et non un contrat, la remise de dette : convention et non contrat, elle a pour effet d’éteindre la convention) La convention est le genre et le contrat espèce. Toute convention n’est pas un contrat, mais tout contrat est une convention. On ne peut pas appeler contrat une convention

chose ou entrepreneur : obli de construire Obligation de ne pas faire : lorsque débiteur promet de s’abstenir e faire qqch. Ex : clause de non concurrence. Clause : art d’un contrat : implique la volonté de la personne. Ex : contrat de distribution : le fournisseur peut s’engager par clause d’exclusivité Différence entre les 3 : possibilité ou non d’obtenir l’exécution forcée Exécution forcée : quand la justice ns donne les moyens de forcer l’autre à exécuter qqch L’obligation de donner

d’existence. Section 1 : Les conditions de formation du contrat. Article 1108 du code civil qui pose les conditions de validité du contrat. Cet article pose 4 conditions : Il faut le consentement des parties La capacité Objet Cause I) Le consentement Tout contrat se forme par le consentement des parties. Le consentement est l’accord de deux volontés en vue de faire naître une obligation. Le contrat est formé dès lors qu’une offre est émise et que cette dernière est acceptée. C’est ce que l’on appelle

déséquilibre économique Citation de Savatier publiée chez Dalloz en 1950. La validité du contrat suppose un consentement libre et éclairé. Parmis les objectifs principaux du droit des obligations, on trouve la protection de l'intégrité du consentement. Pour répondre à ce critère, un double contrôle fut progressivement mis en place pour permettre d'améliorer la qualité du consentement, de préserver l'égalité des parties, de moraliser les relations contractuelles, mais aussi de limiter le nombre

formaliste, contrat devait être exprimé d’une certaine forme. Religion et droit canonique apporte morale (forme ne fait pas l’engagement). L’exception du formalisme: Utilité: principal intérêt -> protection. — Première protection possible: consentement des parties. (objectif quasiment essentiel) 
 — Le fait d’accomplir cette forme permet de marquer la volonté / de réfléchir. 
 — 2e protection: protection à titre probatoire. 
 — 3e protection: protection des tiers. Certains actes, d’autres

cadre de relations contractuelles. A- La classification des contrats issue du Code civil 1. Contrats synallagmatiques et unilatéraux L’article 1102 du Code civil dispose que « le contrat est synallagmatique ou bilatéral lorsque les contractant s’obligent réciproquement les uns envers les autres. » L’article 1103 dudit code prévoit, quant à lui, qu’ « il est unilatéral lorsqu’une ou plusieurs personnes sont obligées envers une ou plusieurs autres sans que de la part de ces dernières

laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose » C’est un accord de volontés, il se distingue de l’acte juridique unilatéral (reconnaître un enfant…) et accords de volontés non obligatoires (Quelqu’un ne se présente pas à un rendez-vous). Théorie de l’autonomie de la volonté : Doctrine selon laquelle l’obligation contractuelle repose exclusivement sur la volonté des parties. Théorie puisant ses racines dans le libéralisme

l'espèce. B. L'autonomie de volonté 1. Principe En vertu de l'arrêt du con-sensualisme, chacun est libre de contracter ou non, avec qui il veut, selon les formes qu'il souhaite (écrit ou non), et d'après le contenu qu'il désire. 2. Limites Toutefois, certains contrats sont obligatoires, comme le contrat d'assurance. Dans certains cas également, le choix du contractant est imposé par la loi, c'est le cas lorsqu'un terrain est frappé d'un droit de préemption, qui oblige son propriétaire lorsqu'il