Conscience Culturelle

Diversité culturelle et intégration Emmanuel BUISSON-FENET Remarques générales • Le sujet met en relation deux notions aux statuts assez différents. Le concept d’intégration vient de la sociologie d’E. Durkheim, il faut donc l’entendre et l’interpréter en relation avec sa conception de la sociologie. La notion de « diversité culturelle » est beaucoup plus large, et n’est pas associée à une école de pensée particulière. Il faudra donc clairement en préciser le contenu, car la « diversité culturelle

contraint d'accepter, au nom d'un certain relativisme culturel, l'accomplissement d'actes que nous jugeons mauvais. Si au contraire le bien et le mal ne sont pas des conventions alors chaque homme est capable d'en juger par lui-même. Bien et mal sont des valeurs rationnelles qu'ils faut savoir reconnaître en nous. Mais, comment ce fera cette reconnaissance? De deux choses l'une, ou bien tous les hommes sont en mesure d'écouter leur conscience morale et de suivre les prescriptions de la raison et

personnes aux origines multiples, aux identités culturelles différentes et aux traditions religieuses distinctes, toutes rassemblées sur le même territoire. Cette reconfiguration de la géographie humaine, allant de pair avec un pluralisme culturel, en appelle à la construction d'un nouveau vivre ensemble dans lequel, nous citoyens, nous devons apprendre à nous unir sans nous confondre et à distinguer sans séparer. Dans quelles mesures, la diversité culturelle et physiologique est-elle source d'intégration 

Jusqu’à quel point les différences culturelles peuvent-elles être source de conflit ? Les différences culturelles sont un fait que le monde compte environ 6000 communautés et autant de langues. Cette différence donne naturellement lien à des diversités de vision, de valeur, de croyance, de pratique et d’expression qui méritent chacune de respect et dignité. Le problème ici est celui de savoir jusqu’à quel point les différences culturelles est à comprendre comme un facteur déshumanisant, source

Un autodafé consiste à l’origine de brûler les livres considérés comme païens ou immoraux. D’importants autodafés se produisit dans le monde en autre en Allemagne par les nazis en 1933 contre les auteurs juifs ou lors de la Révolution culturelle chinoise de 1966-1976. Sous le commandement du général Mao Zedonz, la République populaire chinoise est soumis à un régime où toute forme de littérature et pensé qui n’est pas conforme à l’idéologie chinoise est proscrit. La population avait donc peu de liberté

internationaux sur le patrimoine et les politiques de sa protection. La lecture du concept du patrimoine nous a permis de schématiser quatre décennies, durant lesquelles le concept de patrimoine a évolué. Dans les années 60, on constate une prise de conscience par une minorité de la nécessité de protéger le patrimoine en danger, ces idées sont portées par les recommandations de l’UNESCO de 1962 et 1968, et par les nombreux colloques du conseil de l’Europe, ainsi que la charte de Venise qui définit la

une société particulière. Pour certains, le relativisme culturel et moral est une donnée qu'il faut accepter. Toutefois, d'autres auteurs considèrent que la relativité de la morale est une idée inacceptable. En effet, le relativisme moral et culturel impliquerait que l'on peut accepter n'importe quelle pratique, même celles qui vont à l'encontre du respect de la dignité humaine, sous prétexte qu'elles font partie du patrimoine culturel d'un groupe. Il faudrait donc tolérer des traditions comme

amène les entreprises à prendre en compte la différenciation culturelle, non seulement dans le cadre de leurs échanges avec le reste du monde, mais également dans le management de leur personnel qui désormais se compose d’équipes multiculturelles. « L’ouverture de plus en plus grande des marchés, leur globalisation, signifie que les entreprises doivent désormais se confronter aux spécificités culturelles. » . La diversité culturelle faisant désormais partie intégrante des organisations, il devient

• Que doivent les comportements humains à la nature ? Etude d’un texte de Emile Durkheim : le comportement de deuil. • 1) La diversité culturelle d’un point de vue géographique, spatial. • Quelques exemples proposés par l’éthnologie. CF Mœurs et sexualité en Océanie de M. Mead. • (Exposé) • Analyse de ces exemples • a) La violence est-elle innée ou culturelle ? Développement des thèses de l’éthologie (Konrad Lorenz) : agressivité et violence et de la psychanalyse (S. Freud) : pulsion de vie et

LA DIVERSITE CULTURELLE Vénérable Maître, et vous tous mes frères et mes sœurs, en vos rangs, grades et qualités, la planche que je vous présente ce soir a pour sujet : « La diversité culturelle ». Les conventions culturelles réputées de l’UNESCO sont fondées sur les droits de l’homme, et les valeurs partagées. Ses traités internationaux s’efforcent de protéger et de sauvegarder le patrimoine culturel et naturel du monde. La diversité culturelle est une richesse pour le monde