Conception Germanique Du Pouvoir Merovingiens

dernière jurisprudence. Il est assez proche du critique littéraire. Le juriste est là pour appliquer la loi mais ce n’est pas sa première fonction c’est d’apprécier la qualité juridique d’un texte il doit donc le comprendre avec ses outils. Il doit pouvoir dire aux parlementaires que cela ne passe pas. Selon quels critères est-ce que l’on peut apprécier la valeur juridique d’une loi ou d’une décision de la jurisprudence ? En mesurant ces textes aux fondamentaux du droit, à ses fondements, à ses bases

mains d’une autre personne porte plusieurs noms d’un point de vue juridique : vente, donation, vol. Il est nécessaire de nommer pour attribuer à un cas précis une traduction juridique. Voici donc une définition du droit : c’est le pouvoir de nommer, de qualifier ; pouvoir considérable puisqu’il signifie créer, ce qui par définition est le rôle de Dieu. Le droit n’a pas toujours été perçu comme étant le propre de l’homme. Chaque civilisation a fait naître son droit selon sa culture, sa civilisation

retenir que l’origine divine de ces commandements les rend à jamais immuables, et sature l’espace juridique : il n’y a plus de place, à côté de la Loi de Dieu, pour une loi humaine. Aussi bien les anciens rois d’Israël sont-ils dépourvus de tout pouvoir « législatif » ; il ne leur est demandé que de connaître par cœur la Loi divine : « Lorsque [le roi] montera sur le trône royal, il devra écrire sur un rouleau, pour son propre usage, une copie de cette loi, sous la dictée des prêtres lévites. (…)

christianisme se veut universel. 1. La Royauté et la République Pendant la Royauté, Rome était soumis à un roi qui avait tous les pouvoirs (= l’imperium), ce qui a poussé les citoyens à associer Royauté et tyrannie et à chasser le dernier roi pour installer la République (> res publica, chose publique). On a remplacé le pouvoir absolu par un régime censé donner le pouvoir au peuple. En réalité, c’est l’aristocratie (les patriciens) qui a le monopole car elle détient les postes de magistrats. Par

est la société, il y a le droit » Toute société suppose organisation et discipline. C’est à dire l’observation de règles de conduite nécessaires à la vie d’un groupement humain et à l’harmonie des rapports entres membres de ce groupement. 2 conceptions du Droit : • Soit le Droit est envisagé au regard de sa vertu ordonnatrice (il organise une société donnée). Il est envisagé comme une force d’organisation. • Soit le Droit est considéré comme une contrainte, du fait des sanctions

POUVOIRS EGLISE ET SOCIETE Sous la direction de Marie-Céline ISAÏA Atlande INTRODUCTION Il est nécessaire de s’interroger sur les fondements juridiques du pouvoir. ( Le pape GELASE à la fin du Vème siècle avait proposé une distinction entre deux formes de pouvoirs : - L’ AUCTORITAS = pouvoir d’essence spirituelle. Ce terme latin désigne le POUVOIR SUPRÊME, source du droit et de la légitimité politique. Selon Gélase, l’exercice de l’auctoritas revient au

interviennent. Dans les facteurs économiques et sociaux, on a le travail des femmes par exemple. On a aussi l’accès des femmes à l’enseignement. Pour les facteurs politiques, les partis de gauche n’ont pas la même conception de la famille que les partis de droite. Suivant le parti au pouvoir, ca peut jouer. Parmi les facteurs idéologiques, selon les époques, les courants de pensée sont favorables ou défavorable à l’égalité des sexes, ce qui se répercutera sur la famille. Parmi les facteurs conjoncturels

CHAPITRE 1 → Le politique : le pouvoir comme fait social Le droit organise, crée le pouvoir. C’est en étudiant le pouvoir qu’on peut étudier le droit. Il faut connaître la forme juridique du pouvoir politique. Le pouvoir est consubstantiel de toute société humaine. Là où il y a une société il y a du pouvoir. Formule latine : Ubi societas, ibi potestas = partout où il y a de la société il y a du pouvoir. Il y a toujours du pouvoir mais il a évolué. Aujourd’hui le pouvoir c’est l’état. La notion d’État

tous, tels que les coutumes (droit consensuel). 3 – parce que notre société, notre civilisation se fonde sur la notion d’ordre, plutôt que sur celle d’harmonie, ce qui influence la nature de notre droit : c’est parce que l’ordre prime dans notre conception que le droit est étroitement lié à l’Etat (et vice-versa). Dans les sociétés dans lesquelles l’harmonie prime, le droit est très différent : souvent, ce n’est pas un seul droit applicable à tous, mais plusieurs droits applicables à des catégories

acte est destiné à l’origine à l’accueil des enfants cette affirmation doit cependant être modéré au regard du conjoint qui occuper une position particulière au sein de la famille créée par le mariage. Sensible aux évolutions de notre société la conception de la famille à évoluée aujourd’hui il ne communique le résulter de la seule naissance de l’enfant sans mariage, ainsi une mère et son enfant forme une famille au lieu du droit en revanche ne constitue pas une famille une union de fait sans relation