Comparaison Sartre Nietzsche

et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur. » L’interprétation des rêves< Freud n’identifie plus le psychisme avec la conscience. La conscience devient un épiphénomène. Nietzsche avant Freud nous avait préparé à cette dévalorisation de la conscience. A/ L’hypothèse de l’inconscient est nécessaire. Pour Freud, l’hypothèse de l’inconscient est légitime et nécessaire. Il montre d’abord la nécessité de ce concept qui sert

travers le discours. Si « ce qui se passe », les « actions », peuvent être vues comme le résumé du trajet des personnages, ce n'est, au sein de la fable, que la parole et les discours qui nous permettent d'appréhender ce trajet de manière concrète. Nietzsche, dans La naissance de la tragédie, va plus loin et, derrière les concepts d'apollinien et de dionysiaque, n'hésite pas à définir le « drame théâtral » comme une sorte de dialogue entre la parole « pure » et les images : « Il nous faut alors comprendre

d'utiliser le terme « ratio » en mathématique où il signifie « rapport entre deux nombres ». Il s'agit donc bien du sens primordial de « mesure », de « comparaison. » L'homme doté de raison, de rationalité, de l'époque classique est donc celui qui possède l'art de la mesure ou plus encore l'art de faire une comparaison mesurée avec précision. Cette comparaison s'opère au moyen de l'intellect, mais davantage encore, au moyen d'instruments de mesure. Le système métrique (du grec « mesurer ») est la production

responsabilité de ses décisions. Il devient donc un monstre dans un univers monstrueux.Le monstre choisit d’agir contre l’humanitéou se laisse entrainer dans ce sens , comme le fait Paul Hilbert, personnage de Sartre. Par vengeance, il perd toute notion d’humanisme. C’est aussi ce qui arrive à Médée, entrainé dans un tourbillon de violence. Cependant, elle y voit la réalisation d’elle-même, tout comme Hilbert croit s’affirmer par le meurtre alors qu’il y perd

parties particulières de la nature produisent, nous le voyons, des altérations sur d'autres parties. Mais une conclusion peut-elle, avec quelque justesse, être transposée des parties au tout ? L'immense disproportion ne prohibe-t-elle pas toute comparaison et toute inférence ? De l'observation de la croissance d'un cheveu, pouvons-nous apprendre quelque chose sur la génération d'un homme ? La façon dont pousse une feuille, fût-elle parfaitement connue, nous instruirait-elle le moins du monde sur la

la Présence » (Ricoeur). Etre présent, c’est l’attitude qualitative, mais aussi la dimension temporelle par excellence. Etant essentiellement temporelle, la Vie est indissociable des trois « ek-stases » de la temporalité (Husserl) -« ex-stases » (Sartre)- que sont passé, présent et avenir : la Vie est continuité, elle nous vient d’un passé représenté par notre histoire et notre préhistoire individuelles et collectives, par notre corps (« cette pensée plus vieille que moi » Merleau-Ponty) et notre

pas adaptées à l'harmonisation des deux dimensions sémantique et phonétique. 2. Le deuxième procédé, par opposition au précédent qui accentue la différence, est celui de la sinisation totale, c'est-à-dire l'indigénisation de termes étrangers. La comparaison est le véhicule de cette assimilation, qui met en relation « l'autre » avec des constructions de la tradition chinoise. En identifiant, par exemple, la métaphysique à la « doctrine de l'obscur » ou xuanxue, cette fameuse école qui a fait fleurir

cinq livres par an dans un état de transe (vomissements, crises de sanglots). Pour Balzac, ce sont les torrents de café extra-fort qui lui servaient de compléments, un « excitant qui ébranlait ses idées, déployait ses souvenirs, développait les comparaisons »120. Pour elle, c’est un mélange de thé du Kenya et de thé d’Assam. « Si elle était un parfum, ce serait celui du thé. » – pour reprendre Stefan Liberski. Pour illustrer quelle place l’écriture occupe dans sa vie, elle a affirmé à plusieurs reprises

Mythe de Prométhée. Cela constitue sa force et sa faiblesse. Les objets qui nous entourent, eux, n'ont pas de latitude. L'homme n'étant pas défini, il passe sa vie à jouer un personnage. « L’existence précède l’essence » comme le propose Jean-Paul SARTRE (cf. l'existentialisme est un humanisme). Un professeur n'est pas né professeur, il joue au professeur. De même, pour parodier Simone de BEAUVOIR, « on ne naît pas femme, on le devient », qui pourrait s'écrire : on n'est pas femme ... Elle-même plagiait

périls de l'Entre-deux-guerres et qu'illustrent Jean Cocteau (Orphée, 1926 - La Machine infernale, 1934), Jean Giraudoux (La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 - Electre – 1937), Albert Camus (Caligula, écrit en 1939 mais créé en 1945) et Jean-Paul Sartre (Les Mouches, 1943). L'Existentialisme sartrien s'exprime aussi au théâtre comme avec Huis clos, en 1945. Le reflux de l'idéologie communiste et la complexité de la modernité vont trouver leur échos dans ce qu'on a appelé le « Théâtre de l'absurde »