Comparaison Rousseau Descartes

Vous pouvez également penser aux analyses de Descartes à propos du cogito, quand il montre qu’il se saisit en mettant en doute de manière radicale, le monde. Mais que la conscience fasse de l’homme un être à part conduit-il à dire qu’elle l’isole du monde ? En quel sens peut-on penser que la conscience serait cette intériorité distincte du monde ? Autrement dit, que serait la conscience sans le monde ? Vous pouvez, là encore penser aux analyses de Descartes dans les Méditations métaphysiques qui est

le moyen de les racheter. Cette analyse conduit finalement Nietzsche à distinguer deux types de morales : celle des maîtres et des esclaves. La première est négative et doit déprécier les valeurs existantes pour imposer ensuite les siennes, par comparaison ; elle diminue les valeurs adverses pour faire croire à la grandeur des siennes ; c'est une morale de dévalorisation, fondée sur le ressentiment. La seconde est à l'inverse positive et s'en tient à affirmer ses propres valeurs, absolument, sans

vraiment intégré le processus d’expérimentation dans son outillage heuristique. Ceci est évident pour la philosophie antique et médiévale qui ne connaissait pas l'expérimentation. Même les grands philosophes qui se sont illustrés comme scientifiques (Descartes, Pascal, Leibniz pour ne citer qu'eux) ont toujours distingué leur travail dans le domaine scientifique et dans le domaine philosophique. Certains philosophes comme Kant ou Wittgenstein[5] ont même vu dans l’absence d’expérimentation en philosophie

du ridicule et de la moquerie pour dévaloriser son adversaire ménager une complicité avec le lecteur, proposer un regard neuf sur la réalité représentée. Les procédés satiriques sont : l’exagération avec l’usage de l’hyperbole, les métaphores et comparaisons dévalorisantes, la réduction d’un personnage à quelques traits caricaturaux, la reprise parodique, ou imitation moqueuse, d’un discours dont on veut souligner les incohérences. Le registre polémique et la satire ont souvent recours à l’ironie.

psychologies empiriques (tests par exemples). 2) Sur le plan universel, la connaissance de soi est connaissance de l'essence de l'homme, ou connaissance de la conscience : c'est le sens de l'enquête socratique sur la connaissance de soi et aussi celle de Descartes dans les Méditations métaphysiques. Le sens général de la connaissance de soi est d'approfondir la signification du je suis, d'expliciter le sens du soi-même, au travers de la compréhension de l'ego, puis de la compréhension de la conscience, jusque

analytique à la comparaison et établit sa pensée sur une base. Dans « la Politique », Aristote développe une conception de la politique à partir d’une pensée de la nature, pour lui la cité n’est pas le fruit d’une convention entre les hommes, la cité est une nécessité naturelle puisque elle est naturelle elle est nécessaire. Cette communauté est supérieure parce qu’elle est la plus vaste et qu’elle vise le bien commun le plus suprême. La pensée d’Aristote se développe par une comparaison entre les différents

orgie. Vie de débauche totale. Epoques de transitions. Nerval situe son temps historique comme un temps de transition. Le directoire est aussi une époque festive, de débauche, car après la Terreur de Robespierre on a besoin de se détendre. Les comparaisons historiques sont éclairantes car le rapport est faux. Si on part du principe que Nerval évoque la période de monarchie de Juillet, ce n'est pas du tout de la transition, au contraire. Hors il a une vision transitoire de son siècle. On croyait

certitude : sur quels fondements repose-t-elle ? Qu’est-ce qui crée le rapport de certitude, ce rapport au vrai ? Comment apparait-elle dans le psychisme humain ? (S’intéresser à la certitude est une question traditionnelle de la philosophie cf Descartes Règles pour la direction de l’esprit en 1629 puis le DM en 1637, c’est la question que se posaient tous les philosophes chrétiens tels que St Augustin ou St Thomas) Ce texte s’inscrit dans une grande tradition philosophique : le rapport au vrai

vie en commun possible, et la vie individuelle plus facile. Il existe entre les individus des liens qui sont eux-mêmes relatifs à ce que chacun veut et peut obtenir de l’autre. La société primitive telle qu’on en parle depuis le Second Discours de Rousseau et donc selon l’ethnologie science des sociétés sans écriture selon LEVI-STRAUSS, est une image de l’invention permanente et profuse du lien social, même si la solution la plus fréquente et même quasi universelle des sociétés humaines est d’instituer

cette fiction a une fonction : il s’agit d’une méthode hypothético déductive permettant de poser les principes à partir desquels pourront être fondées les règles d’un juste gouvernement des peuples. C’est particulièrement clair et explicite chez Rousseau, par exemple : « il parle de l’état de nature comme de cet état qui n’existe pas, qui n’a probablement jamais existé, et qui n’existera jamais, mais qu’il convient d’avoir toujours à l’esprit pour se donner les moyens de penser une société juste