Calife

répressive de l'Inquisition, puis des Morisques andalous. En 1517, Sélim Ier conquiert l'Égypte et met fin au sultanat mamelouk. Le calife abbasside Al-Mutawakkil III est emmené à Istanbul comme otage, et aurait cédé son titre de Commandeur des croyants (Emir al-mumimin). Sélim revendique alors une primauté honorifique dans l'islam et prend le titre de calife, ou « successeur du Prophète ». Moins d’un siècle après avoir mis fin à l’Empire byzantin moribond, les Turcs ottomans prennent la succession

majorité musulmane du monde méditerranéen. Les communautés sont organisées selon le système des millets. Les sultans ottomans voient leur titulaire s'enrichir au xve siècle du vieux titre turc de khan, de celui, iranien, de padichah, puis de celui de calife au xvie siècle, c'est-à-dire successeur de Mahomet et chef de l’oumma, la communauté musulmane. Le contrôle qu'ils exercent sur leurs terres est variable ; les provinces lointaines de Tunis et d'Alger ou le khanat de Crimée jouissent d'une large autonomie

prophète et des quatre Califes éclairés révèlent une autre manière de gouverner. Ceci est bien déterminé dans la constitution de la Médine (première communauté musulmane) qui résume les principes suivants : le principe de consensus, la consultation (choura), la séparation du pouvoir (développée au temps du Omar, le deuxième calife), la décentralisation, la citoyenneté des juifs et la garantie de leur liberté de culte et d’organisation et en fin la représentativité. La pratique des califes éclairés verra

terrorisme pour faire entendre ses revendications. Idéologies: Islamisme et panislamisme Objectifs: Établissement de régimes islamistes dans les pays à majorité musulmane, rétablissement du califat (est le territoire reconnaissant l'autorité d'un calif (un calif a pour rôle de garder l'islam et tout musulman lui doit obéissance), destruction de tout ou partie de la puissance occidentale ayant emprise sur une terre musulmane. b) la Britannique Samantha Lewthwaite Agée de 29 ans, cette femme aux yeux

premier assaut. C’est un échec, sans aucun doute le plus grave que les Arabes aient subi jusque-là : la flotte arabe est en partie détruite par le feu grégeois, en partie par la tempête, et subit de très lourdes pertes. Quarante ans plus tard, le calife Omar II ordonne un nouvel effort, à l’heure où Byzance, affaiblie par les rivalités des généraux, semble à l’agonie. Mais l’échec est encore plus lourd. L’armée islamique met le siège devant Constantinople, mais ce sont les assiégeants qui meurent

cohabite tant bien que mal avec cinq cents (500) grandes mosquées, édifiées par les Musulmans à la Gloire de Dieu. Il ne suffit pas d’être matériellement puissant pour pouvoir empêcher les autres de mener leur vie de peuple libre... Le premier Calife de l’Islam disait : « Il arrivera un moment où, pour dormir, vous aurez besoin d’un matelas en velours, de rideaux soie et de tout ce que, en matière de draperie, les artisans d’Azerbaïdjan auront à étaler aux yeux des Grands Seigneurs...Et pourtant

paradis.  Aujourd'hui, les intégristes ou fondamentalistes souhaitent une application intégrale de ces règles élaborées il y a 1400 ans, alors qu'une grande partie des musulmans préfère une adaptation de celles-ci.  Les descendants de Mohammed, les califes, lancent la guerre sainte et conquièrent en quelques décennies un vaste empire. Pourquoi ? Les pays conquis sont faibles Les cavaliers arabes sont excellents et sont animés de la foi de la djihad les non-musulmans gardant leur religion, ils ne

amis et ses biographes, ce sont ses ennemis francs qui furent les premiers à reconnaître sa noblesse de caractère. Saladin Salah-al din Ayyubi est vu comme le libérateur de Jérusalem et le héros de la bataille d’Hattin. En 1169 il devient le vizir du calife fatimide en remplaçant son oncle Shirkuh qui était fidèle à Nur al Din. Ce qui est ambigu puisqu’il est aussi le lieutenant de Nur al Din qui est sunnite. A la mort de Nur al Din en 1176, il reprend son flambeau avec la lutte et le Jihad contre les

croisés arrivent à libérer la ville de Jérusalem. Après cette victoire, les Occidentaux s’installent en terre sainte et créent les Etats latins d’Orient. Les musulmans tentent de riposter à ces conflits religieux par le biais des djihad. Ce sont les califes qui appellent à cette guerre. En Espagne, c’est la Reconquista qui est le conflit majeur. Les musulmans installés dans la péninsule ibérique sont attaqués par les chrétiens menés par le roi de Castille. Les victoires de 1085 à Tolède et de

quelques décennies les musulmans d’Arabie imposent leur religion dans la partie sud de la Med de l’Espagne à l’Asie centrale. Ce vaste empire est dirigé par un calife : chef à la fois religieux et politique. Les premiers califes sont des disciples de Mahomet provoquant d’ailleurs un schisme chez les musulmans entre partisans des 1er califes : les sunnites et ceux qui souhaitent le gendre de Mahomet, Ali qui meurt assassiné = les chiites. Au XIIème siècle l’empire a depuis longtemps éclaté et est