Bentolila

vers l'Autre, vers un visage auquel on parle et qu'on écoute. "Les mots qui me sont adressés m’invitent à un rendez-vous où je ne rencontrerai que moi-même mais dont je sortirai toujours quelque peu transformé par les intentions d’un autre" (Alain Bentolila). C'est là, entre les hommes, que se trouve la clef, mais aussi, toutes les autres !

par la maitrise de mots nouveaux * Initiation à l’usage des synonymes pour améliorer l’expression orale et écrite Enjeux : * Soulignés dans l’extrait du rapport de mission sur l’acquisition du vocabulaire à l’école élémentaire d’Alain Bentolila, linguiste et maître de conférences à la Sorbonne. Il existe des écarts considérables entre les enfants de CE1 : ceux dont le vocabulaire est le plus pauvre connaissent en moyenne 3000 mots radicaux, alors que ceux dont le vocabulaire est le plus

entre 18 et 23 ans. Les résultats de 1998 montrèrent que 8 % des jeunes étaient en situation d’illettrisme, 12 % avaient de sérieuses difficultés, sans empêcher l’accès au sens d’un texte ; * le rapport « Illettrisme et exclusion » de Alain Bentolila et Jean-Philippe Rivière, selon lequel 45 000 jeunes Français de 17 à 18 ans seraient en situation d’illettrisme ; * la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD) qui, depuis 1998, regroupe jeunes gens et jeunes filles et permet donc

classes les deux codes, retreint et élaboré, à disposition selon les données de la communication, ce qui expliquerait que les premiers connaissent des difficultés à réussir dans une école qui fonctionne en code élaboré. Cette théorie sera reprise par Bentolila (1997) pour expliquer qu’à l’issue de la scolarité obligatoire, l’illettrisme frappe prioritairement les jeunes et les adultes issus des milieux les plus défavorisés. D’autre part, Labov, (1978) pour qui les codes bernsteiniens sont sans fondement

polyvalente et déterminée par le contexte ; le prétérit est opposé comme un "défini"/"précis"/"ponctuel" ou "accompli" à l’aoriste intensif décrit comme un "extensif"/"duratif"-"itératif" ou "inaccompli" (Cf. Basset 1952, Penchoen 1973, Galand 1977, 1987, Bentolila 1981, Prasse 1986, Chaker 1984, 1995...). Ces formes thématiques sont, partout, relayées secondairement par des morphèmes préverbaux, à valeurs aspectuelle, modale ou temporelle, de sorte qu’en synchronie, les oppositions thématiques ne suffisent

en danger et peuvent alors montrer de l’agressivité face à celui- ci qui ne les comprend pas. Autrui, parce qu’il ne peut s’identifier à moi, être avec moi, devient altérité et non plus mon alter ego, qui me ressemble et peut m’être empathique. Bentolila dans Le verbe contre la barbarie explique que les individus vivant dans les ghettos, communicant avec les autres membres du ghettos de manière très simple en utilisant des « mots-valises », ne maîtrisent pas le langage et, ne pouvant alors exprimer

commence par voir la lettre, et remonte jusqu’au mot, à la phrase, au paragraphe puis au texte. Dans cette logique, la compréhension se fait au moment où le mot est compris : on déchiffre, on prononce et on comprend. Grandes figures de cet avis : Bentolila ; les linguistes. (Modèle soutenu par Fijalkow) 2-Modèle descendant : Le lecteur va avoir presque toutes les infos par le péri-texte (illustrations, mise en page, type de texte, reconnaissance de mots-clé). Il descend du texte dans son ensemble

comme activité psychique complexe et le réduire à un simple comportement ; l’enfant, par ailleurs, ne sait pas qu’il apprend, par manque de détermination des compétences travaillées, des actes de langage en jeu. Le trait d’humour bien connu d’Alain Bentolila sur la noyade dans le bain de langage… montre, à l’évidence, les limites d’un apprentissage par imprégnation. Une autre approche, approche dite maturationniste, celle du linguiste Noam Chomsky parle du développement du langage, comme processus programmé

conventionnel quand c’est nécessaire, il n’en est pas de même pour les enfants et adolescents des quartiers défavorisés qui restent, eux, prisonniers d’un lexique, certes imagé, mais surtout caractérisé par une pauvreté de vocabulaire. Le linguiste Alain Bentolila indique que 12 à 15% des enfants de ces quartiers ne disposeraient que de huit cents à neuf cents mots quand il en faut en moyenne sept à huit mille pour s’exprimer correctement. Nous verrons ainsi comment l’absence de mots peut être génératrice

l’illettrisme. Car certains illettrés interrogés rejoignaient les caractéristiques citées plus haut. Aussi, il nous semblait indispensable de lire, de consulter les auteurs qui en parlent, tels que Alain Bentolila, Bernard Lahire. a) A partir de Bentolila[14]. Selon Alain Bentolila, « la représentation de l’acte de lecture semble ainsi fortement influencé par l’utilisation des techniques nouvelles d’accès à l’information. Cette tendance a considéré l’acte de lire comme essentiellement