Bentolila

FICHE DE LECTURE : Le verbe contre la barbarie Apprendre à nos enfants à vivre ensemble Alain Bentolila Novembre 2010 Le document Auteur : Alain Bentolila Titre : Le Verbe contre la Barbarie Apprendre à nos enfants à vivre ensemble Editeur : Odile Jacob, 2007 (200 pages) Thèmes principaux abordés : La question de l'acquisition du langage Le problème de l'école française face à l'apprentissage du langage pour tous Les problèmes liés à une connaissance insuffisante du langage Les dérives

A L'ECOLE D'ORTHOPHONIE DE NICE MARS 2008 SYNTHESE ©E DOCUMENTS QUELS QUE BONEU REZONS DEUX REPHORMET L'A GRAMMAIRE A LECOLE ? Vous allez découvrir, dans ce livret, plusieurs extraits d'articles dont les références sont données ci-après : Alain Bentolila « Notre école a failli » p.2-3 Le Monde 17 Novembre 2005 Erik Orsenna Entretiens (journal LE MONDE/ Journal Le Figaro / Site internet ORSENNA La révolte des accents La grammaire est une chanson douce p.4 . Citations p.5 Jean Joseph JULAUD «

tous les outils modernes qui facilitent la communication et l'échange d'informations, comme l'informatique ou Internet. Ces nouveaux outils se sont petit à petit inséré dans nos vies jusqu’à en devenir indispensable, ce que semble déplorer Alain Bentolila un linguiste français qui s’est beaucoup penché sur la question et qui pense que « l’on nous a rendu cons, et la télévision notamment en porte une grande responsabilité ». Dans son livre « Comment sommes-nous devenus si cons », il explique son point

signal ; mais il ne saura jamais l’interpréter comme symbole ». Les animaux aussi bon imitateurs soit-ils de la voix humaine, ne peuvent pas raisonner. Ils émettent des sons et non des mots dotés de sens, comme par exemple dans le texte d’Alain Bentolila, « Le Propre de l’homme : le verbe », revue présente, n° 145, 2003, où il dit «  L’un de ces singes, nommé Kanzi […] était parvenu à maitriser environ un millier de ces signes […] ». Ainsi Kanzi à force de friandises et d’heures de travail a réussi

contrastées et l'on cherche à désigner des responsables. Tour à tour, L'INSEE ( enquête 2009), Christophe Deville (La fausse question de l'illettrisme, 2010), Philippe Perrenoud ( « «La triple fabrication de l'échec scolaire ») et le linguiste Alain Bentolila ( interviewé par L'Express en 2002) s'alarment ou s'indignent autour d'une question: Quelles sont les causes de l'illettrisme? Pour répondre à cette interrogation, il est utile d'analyser d'abord les causes sociologiques de l'illettrisme puis ses

profonde transformation (une torp | |pnrfodoe tfitnrsmaroaon). « C'est à la condition qu'il n'y ait pas trop de modifications que le lecteur n'a pas besoin de toutes les | |lettres ordonnées pour comprendre », suoligne le liugniste Alain Bentolila. Puor s'en ccnnaoivre, il sffuit de s'esesyar au pragromme de | |mélngae des ltetres mis en place par un aritste sédiut par la démrache sur le stie http://www.teleferique.org/stations...ripts/chogpyrit.| |Un travail de ouf.

simple transposition codée de l’oral. Le rapport oral-écrit est bien plus complexe qu’on le pense, et même si des dépendances existent entre les deux systèmes, ils évoluent toutefois dans une relative autonomie. En revanche, si nous interrogeons A. Bentolila et L. Lentin (1998) sur ce même rapport, il en ressort que l’écrit et l’oral constituent une même langue, Il y a ainsi une continuité entre les compétences langagières orales et les compétences langagières écrites. Peut-on avancer l’hypothèse suivante

de nombreuses tâches. Rabelais a d'ailleurs écrit «L' ignorance est mère de tous les maux », phrase qui suggère que sans la maîtrise de l'écrit, les illettrés se replient sur eux-mêmes et perdent confiance en eux. Malheureusement, d'après Alain Bentolila l'auteur de L'illettrisme en général et de l'école en particulier, les personnes qui ne peuvent développer leurs capacités de communication et de compréhension « se trouvent dans un état de « réclusion linguistique », un enfermement qui mène a l'agressivité

partie de sa vie de tous les jours. La langage ne s’apprend pas à l’école, il est acquis dans le milieu familial, nuance Jeanjean. Et c’est dans la relation à la mère que l’enfant intériorise la langue et le langage lui-même. Thévenz-Christen cite Bentolila qui utilise les termes de proximité et de connivence pour qualifier le lien fort qui unie la mère et l’enfant dans l’acquisition du langage. Elle continue en précisant que l’enfant apprend à parler dans un cadre bienveillant. Il en est différemment

lexical par la maitrise de mots nouveaux -initiation à l’usage des synonymes pour améliorer l’expression orale et écrite Enjeux : soulignés dans l’extrait du rapport de mission sur l’acquisition du vocabulaire à l’école élémentaire d’Alain Bentolila, linguiste et maître de conférences à la Sorbonne. Il existe des écarts considérables entre les enfants de CE1 : ceux dont le vocabulaire est le plus pauvre connaissent en moyenne 3000 mots radicaux, alors que ceux dont le vocabulaire est le plus