Belle Representation Chose

idéal. Pour cela nous étudierons premièrement; les raisons d’une mise en place allégorique, deuxièmement; une représentation fascinante de la beauté et troisièmement; une représentation cruelle de la beauté. L’allégorie représentant la beauté sous les traits telle une déesse apparaît implicitement tout d’abord par l’emploi du pronom personnel « je » tel une personnification: « je suis belle » V1 ; « et mon sein » V2 ; « je trône dans l’azur » V5 ; « je hais le mouvement qui déplacent les lignes »

Jean-Michel Vives La vocation du féminin Dans le séminaire XI consacré aux Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Jacques Lacan avance : « On peut […] dire que l’idéal viril et l’idéal féminin sont figurés dans le psychisme par autre chose que cette opposition activité-passivité dont je parlais tout à l’heure. Ils ressortissent proprement d’un terme que je n’ai pas, moi, introduit, mais dont une psychanalyste a épinglé l’attitude sexuelle féminine – c’est la mascarade. La mascarade n’est

d’aujourd’hui sont avant tout fondées sur la science, il faut reconnaître que la technique a longtemps précédé la science. La technique prend sa source dans l’effort que fait tout être vivant pour s’adapter à son milieu. Elle est, en ce sens, selon une belle définition d’Oswald Spengler (1880 1936), la « tactique de la vie ». Les premières techniques ne font que prolonger des pratiques instinctives, d’abord irréfléchies. L’outil (l’organon en grec) est un complément de l’organisme: le bâton est le prolongement

d'art et l'objet technique c'est-à-dire l'objet de consommation. Selon Alain, la réel différence n'est pas dans le résultat mais dans le processus de production. L'artiste crée, le fabriquant fabrique. Fabriquer c'est produire pour réaliser quelque chose préconçus. Créer c'est au contraire laisser l'idée se former et se préciser au fur et a mesure de la production. L'artiste possède la liberté créatrice tandis que l'artisan est soumis a des contraintes (de couts, de délais, de rendements…). Dans la

quelque chose qui soit forcément beau, le métier même d’artiste est par définition de produire des objets d’art. Il convient de combattre les idées reçues concernant la liaison du beau et de l’art, mais aussi de montrer que le laid peut être « involontaire » dans la mesure où l’artiste s’est avéré incapable de produire une belle œuvre d’art car ses talents sont médiocres ou parce qu’il a mauvais goût. Ici, c’est il est question de savoir si un objet laid peut faire l’objet d’une représentation artistique

Prologue.   Texte A -  Molière, La Critique de L'Ecole des femmes.   [La Critique de L'Ecole des femmes met en scène un débat entre des personnages adversaires et partisans de la pièce L'Ecole des femmes, « quatre jours après » la première représentation. Quand Dorante entre en scène, la discussion est en cours.] SCÈNE VDORANTE, LE MARQUIS, CLIMÈNE, ÉLISE, URANIE. DORANTE  Ne bougez, de grâce, et n'interrompez point votre discours. Vous êtes là sur une matière qui, depuis quatre jours, fait

évènements ne sont pas intemporels en eux-mêmes, bien au contraire ; mais justement leur représentation artistique leur confère cette durée et cette immortalité ou les gravant dans la mémoire humaine, de façon sensible et esthétique (belle) pour qu'ils demeurent plus longtemps (le simple récit objectif d'un événement ne suffit pas : il faut le dramatiser). D'autre part seule la représentation abstraite d'une chose permet d’établir des relations intelligentes avec d'autres réalités, naturelles ou historiques

des calculatrices et des dictionnaires est interdit. Le candidat s’assurera qu’il est en possession du sujet correspondant à sa série. Bac 2009 – Série S – Français – Métropole www.sujetdebac.fr Objet d’étude Le théâtre : texte et représentation Le sujet comprend : Texte A – Molière, La Critique de L’Ecole des femmes (1663), scène 5 Texte B – Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), acte I, scène 3 Texte C – Paul Claudel, Le Soulier de satin (1929), Première journée, scène 1 Texte

exemple, les taches de rousseur sont considérées comme un signe de laideur. En Europe, cela nous est plus ou moins égal. La beauté doit donc s’apprendre, s’acquérir. On apprend dans une culture à trouver belle telle ou telle chose, à trouver laide telle ou telle chose. Un Espagnol à appris à trouver belle une corrida tandis que, pour le peuples du Nord dont ce n’est pas la culture, il ne s’agit pas, à priori, d’un beau spectacle. L’appréciation de la beauté n’est donc pas innée, elle est acquise. Elle

démarche qui permettrait de définir l’art, ce qui relève d’une fonction artistique ? Paul Klee : « l’art ne reproduit pas le visible mais il rend visible » Kant : « l’art n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose »Critère minimum  : une œuvre d’art est le résultat d’une intention humaine (nécessaire mais non suffisant) sans cause finale pratique, mise en œuvre par une technique. L’art fait partie de la culture car