Beccaria La Torture

pénale. Au niveau anglais, John Locke veut protéger les droits individuels ainsi que Thomas Hobbes. En France, Montaigne, La Bruyère, Voltaire vont théoriser ce principe de sûreté et dénoncer l’arbitraire de la procédure pénale de l’Ancien régime. Beccaria dans son Traité des délits et des peines propose un arsenal pour garantir les droits. Voltaire, à la suite de l’affaire Callas (engagement intellectuel), a marqué son désaccord contre une affaire qu’il jugeait critique car marquée par l’intolérance

Cf. interdiction des œuvres d’Aristote qui affirme l’héliocentrisme. Immédiatement, après les découvertes de Galilée et Copernic, arrive la torture : le cadre est celui de la très Sainte Inquisition. Les sciences, la médecine, l’exercice libre de la philosophie a été un « sport de combat très violent » - Bourdieu. Quand Bruno revient à Rome, il est torturé, après avoir remis la conception d’Aristote. Dans le Traité d’Inquisition, on trouve la question de savoir s’il faut pratiquer l’inquisition

vingtaine d’années après. Il s’agit du Traité des délits et des peines publié en 1764 par Beccaria. Cet ouvrage va avoir un retentissement énorme en Europe. Il va permettre de repasser au crime l’intégralité de la répression pénale avec des idées novatrices. Il sera fait la critique de la peine de mort, de la torture, de l’arbitraire et de la sévérité de la rigueur des peines. L’idée principale de Beccaria et de Montesquieu peut être résumée de la façon suivante. Pour aboutir à une répression qui

XVIIIème avaient la larme facile : climat complètement nouveau, moins de retenue dans les comportements. La pensée des Lumières est plus sensible à la souffrance des autres : condamnation de la cruauté de la torture des hommes mais également des animaux. Questionnement sur le châtiment. Cesare Beccaria Des délits et des peines (1764) : idées très novatrices. Le châtiment doit être proportionné à la peine (à l’époque la peine de mort était encore appliquée pour de simples délits). Il se déclare opposé

lettres de cachet. Droit brutal car peine de mort régulièrement appliquée, et surtout en public. Procédure également puisque l’on extorque les aveux par la question, à savoir la torture. Droit très inégalitaire en fonction des différents ordres : clergé, noblesse ou tiers état définissent le traitement. Voltaire au XVIIe, Beccaria en Italie contestent cela : pas d’incriminations sans textes, introduction d’une proportionnalité entre la sanction et l’infraction. 1789, avec la Révolution, on essaye

nations qui travaillent depuis plusieurs années à jeter bas l’arbre patibulaire, le seul arbre que les révolutions ne déracinent pas. C’est avec joie qu’il vient à son tour, lui chétif, donner son coup de cognée, et élargir de son mieux l’entaille que Beccaria a faite, il y a soixante-six ans, au vieux gibet dressé depuis tant de siècles sur la chrétienté. Nous venons de dire que l’échafaud est le seul édifice que les révolutions ne démolissent pas. Il est rare, en effet, que les révolutions soient sobres

nations qui travaillent depuis plusieurs années à jeter bas l’arbre patibulaire, le seul arbre que les révolutions ne déracinent pas. C’est avec joie qu’il vient à son tour, lui chétif, donner son coup de cognée, et élargir de son mieux l’entaille que Beccaria a faite, il y a soixante-six ans, au vieux gibet dressé depuis tant de siècles sur la chrétienté.   Nous venons de dire que l’échafaud est le seul édifice que les révolutions ne démolissent pas. Il est rare, en effet, que les révolutions

parlements qui jouent un grand rôle. Les peines sont arbitraires, inégale et sont particulièrement rigoureuses, humiliantes. Si on regarde l’évolution, la comparaison du raffinement du droit civil le droit pénal à l’inverse est resté assez primaire. Beccaria écrit l’ouvrage « Des délits et des peines » qui constitue un pamphlet contre le droit pénal et la procédure. On trouve dans cet ouvrage une critique des peines trop rigoureuse «  le plus important n’est pas la rigueur mais la certitude du châtiment »

nations qui travaillent depuis plusieurs années à jeter bas l’arbre patibulaire, le seul arbre que les révolutions ne déracinent pas. C’est avec joie qu’il vient à son tour, lui chétif, donner son coup de cognée, et élargir de son mieux l’entaille que Beccaria a faite, il y a soixante-six ans, au vieux gibet dressé depuis tant de siècles sur la chrétienté. Nous venons de dire que l’échafaud est le seul édifice que les révolutions ne démolissent pas. Il est rare, en effet, que les révolutions soient sobres

empêcher et contraindre" La déclaration énonce un certain nombre de libertés auxquelles le législateur ne peut porter que des restrictions nécessaires * les libertés physiques (3 articles qui bouleversent les bases du droit pénal, Montesquieu et Cesare Beccaria. Ces principes reposent sur le non rétroactivité de la loi---> pénale et civile. 2 autres principes : nulla pena sine lege : aucune peine sans loi et puis " chaque délit droit être définis" art 7/ 8/9. IL y'a aussi le principe de proportionnalité