Bardamu Médiocre

de mon père, quand j’étais petite: les tranchées, la boue, l’horreur, l’Allemand qui vous tire dedans avec un fusil ou une mitrailleuse, le colonel qui reste à découvert et se croit héroïque en ne bougeant pas d’un pouce devant le feu trop nourri, Bardamu[1] à côté de lui qui voudrait bien se cacher sous les arbres proches, la grenade qui explose dans la figure de Robinson[2] qui “ne voit plus et se rend compte qu'il restera aveugle sans doute jusqu'à la fin de sa vie...”, le pauvre type qui vient

et semble résumer des traits caractéristiques du narrateur et personnage principal : Ferdinand Bardamu, un médecin de banlieue qui a parcouru de nombreuses aventures depuis la Première Guerre mondiale. Dans un premier temps nous analyserons en quoi consiste le dégoût de la vie de Bardamu pour en conclure sur le fait qu’il est obsédé par l’idée de la mort. L’extrait débute par la réflexion de Bardamu «J’avais beau essayer de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie… » (l.1). Ceci suggère

considéré comme le héros du roman, puisque c’est lui qui agit et par conséquent fait avancer l’histoire. On retrouve un anti héros, par exemple, dans le roman de Louis-Ferdinand Céline, voyage au bout de la nuit, le héros du roman, qui est Ferdinand Bardamu, est un personnage lâche mais surtout très cynique. La lâcheté est le contraire de la qualité que doit posséder un héros digne de ce nom, en effet ce dernier doit souvent faire preuve d’un grand courage. Dans ce roman, ce n’est pas du tout le cas

Céline – Extrait 1. Bardamu, engagé sous un coup de tête, est plongé précipitamment dans la guerre. Il se retrouve seul avec son colonel en rase campagne vis-à-vis de deux allemands qui tirent de loin sur eux. Dès le début du chapitre, Bardamu exprime l’absurdité de a guerre. Il avait l’impression de connaître les Allemands vu qu’il était allé en Allemagne étant plus jeune. L’absurdité lui parait telle que cela le pousse à partir. Dans cet extrait, nous voyons la pensée de Bardamu se déroulait devant

vomissures, raclures et pire encore. Nous voilà plongés dans l’univers de notre Ferdinand dans lequel il navigue tant bien que mal, plutôt mal que bien. Pour la première fois, Louis-Ferdinand se fait appeler Bardamu. Voici donc notre héros, celui qui nous guidera dans son aventure : Ferdinand Bardamu, chair à canon de première classe, perdant à la loterie de la vie avant même d’être né ; il a pas inventé la poudre celui-là, mais il a au moins la plaisante gentillesse de ne pas le revendiquer !  Ah !

amoureuses ; la première entre Bardamu et Lola, la deuxième entre Bardamu et Musyne & la troisième entre Bardamu et la comédienne rousse. I/Bardamu et Lola Après avoir été blessé, Bardamu est renvoyé à Paris pour être soigné. Là-bas il fait la connaissance de Lola, une jeune infirmière Américaine. Ils restent ensemble à l’hôtel Paritz où Lola travaille en tant que goûteuse de beignets. Bardamu sais que Lola le trompe mais n’en fait rien. Un jour, alors qu’ils étaient de sortie, Bardamu perdit la tête et cria

Ferdinand Destouche (1894-1961). L’auteur n’appartient à aucun mouvement mais crée un style novateur, il emploie le langage parlé ainsi que l’argot. Ce premier roman de Céline a influencé la littérature française. Le personnage principal, Ferdinand Bardamu est également le double de l’auteur. Il reflète son expérience personnelle par le biais de sa vie Parisienne, ses études en médecine et son antisémitisme. L’extrait étudié constitue l’incipit. Nous pouvons nous demander en quoi l’entrée en scène

héros-narrateur Bardamu à partir de la première guerre mondiale. Dans le passage que nous allons étudier l’élément de l’entrainement militaire en Afrique constitue une aberration que Céline dénonce. On se demandera en quoi les portraits des différents personnages décrits par Bardamu traduisent l’opinion de Céline sur l’armée en Afrique. Dans un premier temps, j’analyserai le comportement des militaires qui prennent leur mission très à cœur, puis dans un deuxième temps, je verrai que Bardamu trouve que

VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT – CELINE C’est Bardamu qui s’exprime à la première personne et aux temps du discours pour commencer sa narration : « Ça a débuté comme ça ». Les deux « ça » qui encadrent la phrase donnent d’emblée un niveau de langue familier, bien inhabituel pour la première phrase d’un roman. Très vite, le narrateur rapporte une conversation familière de café entre lui et son camarade Ganate. Tous deux, désoeuvrés et attablés à l’intérieur d’un café parisien, font « sonner [des]

extrait de Les Misérables, 1862, il raconte l'insurrection en 1832 à Paris. Et le dernier, un texte du pamphlétaire Louis-Ferdinand Céline est extrait de Voyage au bout de la nuit, publié en 1932, il nous décrit la première guerre mondiale selon Bardamu. Ces trois textes traitent de combats, cependant Rabelais et Céline racontent la guerre, tandis que Hugo évoque l'insurrection. Tous trois emploient pourtant des registres différents. Dans l'extrait de Gargantua, c'est le registre comique qui domine