Commentaire composé de voyage au bout de la nuit de céline
881 mots
4 pages
Voyage au bout de la nuit de Céline – Extrait 1. Bardamu, engagé sous un coup de tête, est plongé précipitamment dans la guerre. Il se retrouve seul avec son colonel en rase campagne vis-à-vis de deux allemands qui tirent de loin sur eux. Dès le début du chapitre, Bardamu exprime l’absurdité de a guerre. Il avait l’impression de connaître les Allemands vu qu’il était allé en Allemagne étant plus jeune. L’absurdité lui parait telle que cela le pousse à partir. Dans cet extrait, nous voyons la pensée de Bardamu se déroulait devant ces événements et la réaction de ceux qui l’entourent, le colonel et les Allemands. Nous verrons dans une première partie comment Bardamu présente la réaction des autres. Puis, comment il s’oppose aux autres pour aboutir au fait que ce personnage peut se définir comme un antihéros. I / La description des Allemands et du colonel Les paragraphes alternent entre une énonciation à la première personne « je me pensais aussi » (l.1), « moi » (l.14) et une à la troisième personne « ces Allemands » (L.5), « le colonel » (L.25). Cette alternance nous montre le va et vient de sa pensée entre son comportement et celui des autres. Les paragraphes 2 et 4 observent le comportement des autres et permettent à Bardamu de faire ses déductions. Leur entêtement est bien montré par l’allitération en « t » des lignes 5 et 6 « têtus et tirailleurs, tiraient mal » qui renvoie au son des tirs. L’obstination est induite par l’idée de munitions en nombre qui peuvent être envoyées sans discernement « tiraient mal » (l.6) suivi de l’opposition « mais ils semblaient avoir des balles à en revendre ». L’abondance des munitions est marquée par la redondance significative « à en revendre » et « des pleins magasins », cette expérience est chargée d’ironie contre les marchands d’armes. Le narrateur en tire la conclusion significative que ce n’est que le début de la guerre. Ces tirs à jets continus sont invisibles mais se manifestent par le bruit. L’expression « leur