Bardamu Picaresque

Le roman picaresque est un genre littéraire né en Espagne au XVIe siècle . Un roman picaresque se compose d'un récit sur le mode autobiographique de l’histoire de héros miséreux, vivant en marge de la société et à ses dépens ; gens des basses classes, ordinairement, ou déclassés, filous de toute espèce, voyous des rues, bandits de grand chemin, bohémiens, voleurs, capitaines de compagnie, courtisanes, étudiants. Au cours d’aventures souvent extravagantes supposées plus pittoresques et surtout plus

Proposition de séquence sur Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline. Dans ce roman paru en 1932, Céline relate les expériences de Ferdinand Bardamu, jeune homme naïf et désœuvré qui, parcourt le monde afin d’y trouver sa place. Conçue à la manière des romans picaresques, cette œuvre permet d’apprécier le regard que porte l’auteur sur cette société qui humilie et abrutit l’être humain. En plongeant au cœur de l’individu, elle dénonce également la noirceur des relations que les hommes

Proposition de séquence sur Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline. Dans ce roman paru en 1932, Céline relate les expériences de Ferdinand Bardamu, jeune homme naïf et désœuvré qui, parcourt le monde afin d’y trouver sa place. Conçue à la manière des romans picaresques, cette œuvre permet d’apprécier le regard que porte l’auteur sur cette société qui humilie et abrutit l’être humain. En plongeant au cœur de l’individu, elle dénonce également la noirceur des relations que les hommes

Notes I. L’étymologie, la définition Le terme « picaresque » descend de l’espagnol picaro dont une des traductions la plus fidèle serait « gueux » ou encore « coquin » (dans le sens Personne sans scrupules, capable d'actions malhonnêtes, répréhensibles.) Les différents dictionnaires offrent des définitions variés ( « fripon, méchant, te, scélérat, vicieux, effronté, rusé, railleur, plaisant ») il n’y adonc pas de réels équivalents dans la langue française. La traduction la plus fidèle semble

1937 L'école des Cadavres. 1938 Les beaux Draps. 1941 2ième axe de lecture Déterminer le genre Voyage au bout de la nuit peut être qualifié d'autobiographie imaginaire où Céline devient dans la vie le héros de son roman prénommé Ferdinand Bardamu. Autrement dit, l'auteur se fabrique une vie conforme à celle de son personnage. On peut également dire qu'il se fait littéralement « dévorer » par celui-ci. Le reste de sa vie se partage entre la médecine, la littérature et une participation à la

s'apparente à de nombreux égards à un roman picaresque et est empreint de la vie de Céline. Il relate les aventures de Ferdinand Bardamu, double littéraire de Céline, à la suite de son engagement dans la Première Guerre mondiale. Bardamu, balloté par les évènements, sera conduit à faire la découverte de la guerre, de la déshumanisation dans les usines Ford ou encore de l'enfer colonial. Dans Voyage au bout de la nuit, Céline décrit l'arrivée de Bardamu en Afrique, et sa confrontation à l'enfer colonial

Selon Bardèche, Céline a décidé de le détruire. D`après nous le protagoniste du Voyage est confronté à la dévastation universelle des valeurs humaines. Il observe longtemps la destruction et la décomposition pour enfin se résigner. C`est-à-dire, Bardamu n`est pas un iconoclaste, il le devient au moment où il voit que la destruction s`était déjà faite. Quoi qu`il en soit résultat en est le même. La dévastation et la décomposition au niveau du contenu se projette aussi au niveau formel. Et c`est la

les règles de syntaxe et de ponctuation. Ce mode d’écriture a été découvert dans Voyage au bout de la nuit, roman couronné de succès, qui valut à Céline une réputation de réformiste. Cette œuvre décrit la vie mouvementée de Ferdinand Bardamu. En effet, Bardamu s’engage dans l’armée, puis, atteint psychologiquement, il est envoyé à l’hôpital militaire. A sa sortie, Ferdinand s’exile en Afrique dans un pays colonisé, espérant prospérer. Après déceptions et maladie, il quitte l’Afrique malgré lui

Ainsi, Léon Daudet, insistait, dans son éloge de Voyage au bout de la nuit sur le fait qu'il s'agit d'une fiction et non d'un simple récit de vie, où il fallait comprendre : nous avons affaire à une œuvre littéraire et non à un témoignage : « Ce Bardamu est une fiction tirée du réel, qui n'a point d'autre rapport avec l'auteur, M. Céline, que l'imagination de celui-ci. Les assimiler l'un à l'autre, comme le font quelques critiques imbéciles, c'est assimiler Shakespeare à Falstaff, c'est le rendre

à la mort de Robinson, toute l’histoire de Bardamu, toute l’histoire de l’homme est celle d’une agonie. » Marcelle Bilon De la guerre aux meurtres, en passant par les hôpitaux, la fuite et les maladies, voici les événements auxquels Ferdinand Bardamu et les autres protagonistes du roman Voyage au bout de la nuit ont été confronté par Céline. Ces malheureux personnages, que l’on pourrait sans mal rapprocher des héros dans les romans picaresques du 16e siècle, vivent en rapport constant