Autrui Est Il Mon Semblable

Autrui ne peut pas être considéré comme un objet. Tout ce qui est autre que moi n'est pas nécessairement autrui. Autrui peut être considéré comme une enveloppe qui constitue l'extérieur: les autres. L'expérience humaine de la vie nous met en présence d'autres « moi », qui comme moi, sont des « êtres » conscients doués de raisons et qui, sont à ce titres mes semblables. Comme moi « autrui » semble pouvoir ressentir, vivre, aimer, avancer, crier, donner, prendre, penser. Autrui pourrait alors

La formule interroge l'opportunité de la sollicitude envers autrui. Ce qui semble d'emblée mis en question c'est le devoir de charité. Doit-on ou non être charitable ? N'y a-t-il pas des effets pervers à cette sollicitude ? Paradoxalement ne faut-il pas mieux s'en abstenir pour notre bien comme pour celui d’ autrui ? (On pressent une critique de la pitié : la pitié est déprimante pour celui qui compatit : il y perd ses forces. Elle est condescendante envers celui qui est désigné ainsi comme pitoyable;

Autrui : -Autrui est un sujet, un statut particulier parmi les choses qui m’entoure. -Il m’est donc a la fois semblable et irréductiblement différent (le moi qui n’est pas moi) : Nous sommes deux êtres uniques  -Reconnaitre autrui, c’est lui devoir ce qui n’est pas exigible pour une chose : Le respect moral. Autrui, c’est l’autre et je le reconnais comme une personne, un être humain ayant une valeur morale. -Je dois chercher à déduire une morale ( une attitude obligée) de la perception de ressemblances

Pouvons-nous connaître autrui ? Brouillon : Que veut dire connaître ? Qu’est-ce qui me permet de dire que je connais quelque chose? Proposition de trois critères : 1. Il faut d’abord prendre conscience que cette chose existe, ou peut exister. Par exemple, les microbes sont restés inconnus pendant des millénaires, on ne soupçonnait même pas leur existence, puisqu’ils sont invisibles l’oeil nu. Connaître suppose au minimum que l’on prenne conscience de ce qui est inconnu. Autrui malgré les apparences

alors tendance à ne pas l’accepter et se créer un rôle, un personnage, une autre identité qui ne nous correspond pas. Autrui peut alors être un obstacle à la connaissance de soi, car il nous distrait et nous pousse à paraître. Ce personnage que l’on tente de paraître ne nous correspond pas, mais correspond à l’image, l’apparence, que l’on a envie de donner aux autres. Autrui nous empêcherait donc d’être nous-même et la solitude serait le seul moyen de l’être, car seul je ne peux jouer un rôle

La question « Qui suis-je ? » admet-elle une réponse exacte ? « Je te connais comme si je t'avais fait » se permet de dire autrui, alors que moi-même ne comprends pas très bien qui je suis. Une personne, un individu, un Moi, un Je. Certains mots prétendent signifier la même chose, répondre à la notion de sujet. Mais le sujet est-il une entité réellement définissable ? On se demande alors si on est en mesure de savoir qui Je est. Je suis capable de donner mon identité mais ai-je bien répondu

nous donnons à cet autrui. Tenons en considération l’aspect individuel qui règne à notre époque. En effet, la conscience, la fierté, et le respect de soi, et de ses origines de son histoire et la suprématie présupposée, constituent les ingrédients essentiels du différend avec l’autre. Pas d’ouverture à l’autre, pas d’apprentissage, ni de possibilité de coexistence pacifique. De cette dualité alors naît la dialectique de Soi et de l’Autre en tant que deux entités semblables et différentes à

dans la rue, nous rencontrons des personnes familières, des amis, mais aussi des inconnus. Nous nous reconnaissons du fait qu’on est tous des hommes, en cela autrui devient quelque chose qui nous est familière. Mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons comprendre autrui d’emblée. Au premier abord l’on croit toujours connaitre autrui. En le catégorisant. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Dû au grand nombre des points en communs que nous avons, l’un et l’autre, on pourrait être amenés à croire

chose de stable qu'est l'identité alors que nous sommes nous-mêmes soumis à des inconstances qui se perpétuent jusqu'à la mort ? Les autres, auteurs et/ou jugeurs de ce que nous sommes et devenons ? 1ère Partie : Tout d'abord, je découvre autrui en même temps qu'autrui me découvre, son existence est la condition de mon existence et inverse "il faut que je passe par l'autre". D'ailleurs cette existence est une découverte, elle était incertaine avant que je ne la découvre. Ici nommé "cogito"

n’est pas moi, nous incite à réfléchir sur le jugement d’autrui et le rapport avec moi-même car autrui peut-être a la fois mon semblable et un sujet différent de moi. Ce sujet met en question le difficile rapport du moi aux autres. Que sont les autres pour moi ? Et peut-on affirmer de droit que le regard d’autrui doit être craint, c'est-à-dire tenu a distance par peur d’un risque ? Peut-on considérer autrui comme un juge dont le seul regard va délivrer la sentence ? I) Le regard que les autres