Autrui Est Il Mon Semblable

soit pas pleinement maître puisque la pièce de théâtre est écrite avant d’être jouée. Ce cheminement nous amène donc à la problématique suivante : l’homme a-t-il la pleine maîtrise de son existence ? La vie en société signifie vivre avec nos semblables. Le jeu de rôle peut prendre 2 sens différents : Le sens le plus ancien de l'expression « jeu de rôle » correspond à la technique d'interprétation du rôle, qui désignent la performance ou la technique d'artiste. L'expression « jeu de rôle » désigne

Sujet : Un homme peut-il m’être totalement étranger ? Un homme est à la fois semblable et différent de nous. Dans les grandes lignes nous sommes tous semblables (traits morphologiques), mais d’un point de vue psychologiques certaines choses peuvent nous éloigner comme nous rapprocher. Etre totalement étranger signifie qu’aucune de nos propres caractéristiques ne peuvent nous permettre de se rapprocher ou comparer avec autrui. Sachant qu’un homme a des points communs et des différences avec nous peut-il

La Solitude La solitude qu’un homme peut ressentir quand il est privé de contact avec autrui, n’est pas un simple sentiment exprimable d’emblée comme la colère ou la peur. C’est tout d’abord un fait d’être. Et de ce fait d’être seul naît le sentiment de solitude à partir du moment où l’homme en prend conscience. Mais la solitude peut être choisie ou subie, elle sera bien entendu mieux supportée dans le premier cas. Elle prend une place importante dans certaines activités créatrices, telle la méditation

Thierry Dupoux AUTRUI I. L’intersubjectivité comme essence de la conscience 1. La réfutation du solipsisme 1 Le solipsisme est une philosophie selon laquelle la seule réalité qui nous soit directement accessible est notre propre existence à titre de sujet pensant. C’est le cas de la philosophie de Descartes, telle qu’elle a été parfois interprétée à partir de la première Méditation (voir l’ouvrage Les méditations métaphysiques). En effet, le doute par lequel commence la réflexion consiste à

nous définirons ici par autrui. Mais ne peut-on pas nous connaitre grâce à autrui ? Dans ce cas, notre conscience ne serait pas imposée mais exprimée à travers d’autrui car, se connaitre est étroitement lié au fait d’avoir pris conscience de soi, et, le fait d’utiliser les autres au lieu de se faire tromper par eux-mêmes montre une omniscience de soi dans son ensemble. Ou bien le seul moyen de nous connaitre et prendre conscience de nous est l’isolement, le « tout-sauf-autrui », la solitude ? Peut-on

point de vue extérieur sur lui, de l'observer du dehors, ce qui n'est possible que par un intermédiaire: celui du miroir. De la même façon, puisqu'il est impossible de se connaître directement, on le fera indirectement, grâce à un médiateur. C'est autrui qui jouera le rôle du miroir. Je ne peux me connaître seul. Il faut qu'autrui joue le rôle de moyen terme entre moi et moi-même. Toutefois, pour que sa médiation soit efficace, il ne s'agit pas de compter sur n'importe qui: c'est d'un ami seulement

 Exposé sur « l’insociable sociabilité ». On décrit fréquemment l’Homme comme un « animal sociable », enclin à rechercher l’association avec ses semblables ; on aurait ainsi tendance à inférer qu’il est dans sa nature de fuir l’isolement pour se tourner vers la vie en société. Pourtant, dans cette quatrième proposition de « Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique », Kant affirme la présence, chez l’être humain, d’une « insociable

évoluer. Chez l'Homme dénué de toute impact extérieure, il est inné, selon E. Kant, de créer des liens, de s'allier à autrui. Ainsi, ce premier a pour particularité de s'agréger; ce qui mène à la notion de développement de dispositions naturelles. Cette idée traduit l'importance de la socialisation dans la considération que l'homme a de lui-même. En effet, les interactions avec autrui le mènent à un sentiment de satisfaction. Ici se raccroche donc à l'état de nature de l'Homme la conséquence des rapports

va brider « l’amour de soi-même », qui le pousse à s’intéresser à son bien-être, mais ne concerne cependant que ses besoins vitaux qui sont limités. L’Homme à l’état de nature est un être solitaire et sans langage, qui a peu de contact avec ses semblables. C’est la pitié qui va provoquer ces contacts, permettant notamment la pérennité du genre humain au travers de la reproduction. L’amour de soi-même et la pitié constituent les deux seules passions que possède l’Homme à l’état de nature. Ensuite

Il s’agit ici de s’interroger sur les relations avec autrui. En effet, le respect de l’autre semble aller de soi. Spontanément je sais que je ne peux pas faire tout et n’importe quoi par rapport à autrui, je sais que je dois « respecter »l’humanité en lui. Cependant Qu’y a t-il en l’autre de respectable ? Sur quoi ce fonde ce respect et qu’est ce qui fait l’humanité de chacun? Est-ce un sentiment naturel que m’inspire autrui ? Mais alors, que dire du cas où l’autre a accompli quelque chose d’abject