Apologue Instruire Plaire

(1668) Comment La Fontaine fait –il pour plaire le lecteur tout en l’instruisant ? La Fontaine a puisé son inspiration chez les fabulistes grecques, latins, orientaux, à l’occurrence pour ce texte, il s’est appuyé sur un fabuliste indien, Pilpay du IIIème siècle. La Fontaine transfert le récit apologue en récit poétique (élégant, recherché) car il s’agit pour lui de « faire goûter la sagesse ». Il sait transformer les hommes en animaux pour les instruire. A quel genre littéraire appartient le texte 

CORPUS DE 3 TEXTES A METTRE EN RELATION Ce corpus nous propose trois apologues, écrits à différentes époques. Que se soit « Le Prud’homme qui sauva son compère » écrit au XIIIème siècle, la fable « L’Huître et les Plaideurs » de Jean de la Fontaine écrit au XVIIème siècle ou Zadig de Voltaire écrit au XVIIIème, tous ont pour but de faire passer un message tout en distrayant le lecteur. Pour cela, ils entrent dans l’objet d’étude sur l’argumentation. Ces trois textes abordent un thème

qu'il y adopte la technique de l'apologue, c'est à dire d'un récit à visée argumentative. En conteur talentueux, il multiplie les procédés littéraires visant à séduire et à amuser le lecteur, pour mieux le convaincre. I - La structure d'un apologue L'étude de la composition du texte permet de cerner l'intention de l'auteur et d'analyser ses idées. 1°§ La thèse soutenue . La première phrase prône l'observation des faits, la méthode expérimentale, l'objectivité du savant

dénonciation de la guerre, les utopies...). "apte à" = donc l'aptitude, les moyens littéraires, sans préjuger de leur efficacité. "sous toutes ses formes" = afin de parfaire le panel, un petit tour du côté de votre cours s'impose (essai, dialogue, apologue, lettre etc.). On réfléchira à la problématique du sujet pour chacun. Enfin, un filtre intéressant sera de mesurer chacune des postures d'argumentation, et notamment, "convaincre", "persuader" : quels moyens se donnent-elles ? Rappel : "convaincre"

s'inspire d'un fait divers d'époque, La Fontaine raconte comment un Curé va imaginer tout le bénéfice a venir d'un enterrement avant de mourir a son tour ( même morale pour Perette et pot au lait). Nous nous demanderons comment La Fontaine cherche a plaire au lecteur tout en l'instruisant. I)Le plaisir de la lecture : une présentation humoristique d'enterrement 1) Un parallèle et un contraste entre les 2 personnages Un parallèle grâce a : alternance entre vs 1 a 14 entre des vs désigants le mort

P1 L’efficacité de cet apologue dépend avant tout de la qualité du récit. |P2 L’efficacité de cet apologue dépend aussi du traitement des personnages. | | |A1 On trouve en effet une mise en scène dramatisée dans cette fable. | A1 Tout d’abord, ceux-ci sont personnifiés. | |I1- Ce court récit composé en alexandrins et en octosyllabes en rimes croisées présente un schéma narratif

rendre sa lecture plus plaisante. Néanmoins Le conte philosophique est aussi un apologue dans le sens où il s'agit bien d'un court récit à valeur argumentative, mais il s'en distingue aussi car son but n'est pas toujours d'aboutir à une moralité. Le sujet étant dans quelle mesure l'apologue est-il un système argumentatif efficace ? Nous verrons donc successivement que l'apologue remplit son objectif premier qui est de plaire puis d'instruire le lecteur, tout en faisant la critique de la société. Afin

l'espace, le temps ou le contexte social, politique…), permettent-elles néanmoins de porter une réflexion critique sur la réalité qui nous entoure ? Essentiellement en articulant les deux principes qui régissent les apologues : plaire par les séductions du récit, pour mieux instruire et encourager la réflexion personnelle. I. Les utopies : des mondes très éloignés du nôtre pour nous dépayser II. Un dépaysement qui stimule la réflexion : les intentions derrière le récit III. Les raisons de l'efficacité

- Démocratie face à la dictature. -Jack = Nazisme Un apologue : Mais si l’œuvre ne présente pas tous les aspects d’un apologue, il existe des similitudes, elle a les deux principales fonctions instruire et plaire. Elle plait car elle développe une histoire simple, ensuite elle instruit par son sens caché et son récit détourné. On y trouve aussi des personnages symboliques

En lui supposant réellement l'objet d'être entendue des enfants, de leur plaire et de les instruire, cette fable est assurément son chef-d'oeuvre : qu'on me permette donc de la suivre et de l'examiner en peu de mots. Rousseau analyse ensuite « à la manière d'un enfant » Le Corbeau et le Renard de La Fontaine et conclut qu' « on leur apprend moins à ne pas le laisser tomber de leur bec qu'à le faire tomber du bec d'un autre ». La fable opère donc sur l'enfant l'effet inverse de celui escompté : Suivez