Apologue Instruire Plaire

Dissertation sur les Fables de La Fontaine. Sujet : La Fontaine dans ses Fables, vise à plaire tout en instruisant. Votre lecture des Fables vous permet-elle de souscrire à ce jugement ? • Des pistes de réflexion pour reprendre le travail fait en cours : I) Faire jouer les notions entre elles ; définir les mots du sujet = voir votre prise de notes Après avoir réfléchi à chaque mot-clef : « plaire », « instruire », et l’expression « tout en », il est apparu qu’il existe une tension, voire une contradiction

« La littérature veut instruire ou plaire; parfois son objet est de plaire et d'instruire en même temps » écrit Horace, poète latin, dans son art poétique. En quoi l'ambition du conte philosophique est- elle justement de plaire et d'instruire en même temps ? « Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ». D’après Voltaire, la littérature, le livre doit être porteur d’un précepte, doit enseigner « quelque chose » au lecteur. I- Le conte philosophique: des histoires très plaisantes

(le fabuliste grec Ses apologues, ces courts récits dont on tire une instruction morale, servaient de thème aux écoliers, de support à leur imagination ; ils avaient à les enrichir et à les développer. Les apologues fournissaient aussi aux orateurs des exempla, des illustrations. Le modèle antique affirme la vocation des qui est d'instruire. Mais, pour La Fontaine, la littérature doit être plaisante autant qu’utile car il sait que plaire est le meilleur moyen pour instruire. Certes, le premier

LES OBSEQUES DE LA LIONNE (Fables, Jean de la Fontaine ) * Dédié à Madame de Montespant * La Fontaine a un regard très satyrique au sujet du Roi et de sa cours. * Ce texte est un apologue. Il illustre, la double morale de plaire et instruire (placere et docere) I. Un texte plaisant 1) Un texte versifié * Rimes : suivies : vers 1/2 embrassées : vers 3/4/5 croisées : vers 39-42 plates : 7/8/910 un tercet : 11/12/13 * Ecrit en vers hétérométriques : octosyllabes

I. le déroulement du récit : Apologue avec des rencontres fantaisistes, comme des animaux à caractère exotique qui sont personnifiés et transposés dans le monde humain. Pythagore rencontre une "huître" sur un petit rocher qu'il refuse de manger pour montrer qu'on peut s'opposer à la loi du plus fort, exposé précédemment "cette admirable loi par laquelle il est défendu de manger les animaux nos semblables." On note aussi la disproportion du temps de la scène : l'auteur se rend compte qu'il

l’apologue est, par définition, un récit court de visée argumentative à morale implicite ou explicite. Ce genre fut reprit de nombreuses fois, notamment pendant le classicisme, où la devise de plaire et instruire ne pourrait être plus adéquat au genre. Dans la cour, à Versailles, le conte philosophique, apologue ouvert aux idées nouvelles, qui fait réfléchir sur la société et la marche du monde, était très à la mode grâce à son caractère plaisant. Ceux-ci sont, cependant, sujets de nombreux débats sur

cigale) ou au contraire de la mesquinerie (incarnée par la fourmi). Quelles sont les fonctions des fictions argumentatives ? Selon l'auteur latin Horace, le conte et la fable remplissent les deux fonctions classiques de la littérature : instruire et plaire. Les écrivains des Lumières ont fréquemment eu recours à l'apologue dans un but de critique du pouvoir et des institutions. La fiction permet en effet de contourner plus facilement la censure en offrant un premier niveau de lecture tout à

Corrigé dissertation : Quels plaisirs peut-on retirer à la lecture d'un apologue ? Du grec « apologos » qui signifie « langage sous le langage», l'apologue est un genre littéraire qui appartient au registre didactique et dont la visée est d'instruire le lecteur tout en le divertissant. Dès l'antiquité des auteurs comme Phèdre et Esope se sont donnés pour mission d'offrir des lecons de sagesse avec des textes simples à comprendre et d'une grande brièveté. Au 17 eme la fable connaît son heure de

courantes de récit à caractère argumentatif que l’on appelle apologue sont la fable et le conte qui se terminent régulièrement sur une « morale ». L’auteur, au travers de récits d’aventures et de l’existence concrète de ses personnages, nous invite à les confronter aux idées et principes généraux (Candide vit des expériences qui semblent contredire la pensée rigide du philosophe Pangloss). Voltaire a donc pour but de plaire et instruire. Les actions et situations vécues par les personnages ainsi

père ». Jean de La Fontaine est un fabuliste appartenant au mouvement littéraire du classicisme, et en écrivant des fables il a deux buts : plaire (placere) et instruire (docere). Rappelons qu’une fable a une fonction didactique et éthique (analyse bien/mal), elle appartient donc au genre argumentatif puisqu’elle fait passer un message, on l’appelle alors apologue. Une fable peut être écrite en vers ou en prose et se sert des animaux pour faire passer un enseignement moral. « Le Coq et le Renard »