Au début du XXIe siècle, et à l’ère de la mondialisation, l'implication de cette dernière dans la majorité des problèmes des relations internationales est de plus en plus démontrée; elle est tenue pour responsable de tous les dysfonctionnements du monde. L’interdépendance de plus en plus forte des économies liée à l’explosion du libre-échange commercial ainsi que la croissance quasi exponentielle de flux de toutes sortes (individus, biens et services, argent, informations, idées) entraînent un bouleversement des repères et offrent des possibilités pour l’émergence de nouvelles menaces mondiales tel que (la criminalité, le trafic de drogues, le terrorisme, la propagation des maladies, le transfert d’armes, les mouvements migratoires, l'effet de serre, la croissance démesurée de la bulle spéculative…). Chaque problème, qu’il soit écologique, socioculturel, économique ou politique se fait à un rythme plus rapide et acquiert d’emblée une dimension globale qui ne peut trouver de résolution qu’au niveau mondial.
Devant un pareil constat, il est légitime de faire le bilan de ces problèmes ayant trait à la mondialisation, et de s’interroger sur les solutions que la communauté internationale devrait adopter pour y faire face.
Les questions préoccupantes de la communauté internationale s'inscrivent dans le cadre des méfaits de la mondialisation et touchent principalement le domaine écologique, politico sécuritaire et économique pesant autant sur la stabilité internationale et sur la sécurité des populations. Pour y faire face, La communauté internationale devrait, d'abord, s'attaquer à leurs causes par des mesures préventives et construire une gouvernance mondiale légitime, démocratique et efficace en réformant les institutions internationales déjà existantes.
Cette idée sera illustrée en dressant d'abord le bilan des questions qui préoccupent la communauté internationale, ensuite par la mise en exergue des mesures préventives et les réformes des institutions