Les conséquences de la flexibilité sur l'emploi
Définition: ensemble des moyens permettant à l’entreprise d’adapter rapidement son organisation productive aux évolutions économiques.
On distingue des formes différents:
- Flexibilité qualitative interne: développement de la polyvalence des salariés et/ou des équipements automatisés pour accroître l’adaptabilité de l’entreprise.
- Flexibilité quantitative interne: modulation du temps de travail (annualisation).
- Flexibilité quantitative externe: recours aux emplois temporaires et à la sous-traitance au gré des besoins de l’entreprise (externalisation)
- Flexibilité réglementaire: elle concerne la législation du travail ce qui correspond à modifier les lois afin qu'elles soient le moins possible un frein l'emploi. Exemple: la loi Seguin en 1986 (modification de législation qui lève l'autorisation administrative de licenciement). B) Des effets négatifs
• La flexibilité et ses effets sur les contrats de travail
En France le travail repose essentiellement sur le salariat qui représente près de 85 % de la population active. Le statut du salarié s’est institutionnalisé et consolidé pendant les " 30 Glorieuses " où il est devenu le support de droits sociaux et de sécurité; c’était la grande époque du CDI qui donnait une sécurité de l’emploi et un revenu complet grâce au contrat et au temps plein.
Aujourd'hui, les emplois précaires sont à la hausse à cause de la flexibilité mais également des politiques publiques mises en place par l'état pour atténuer le chômage (emplois aidés comme les TUC, CES, emplois jeunes... et stages). Celles-ci ont eu des effets pervers en affaiblissant la condition salariale. Le marché du travail se différencie et on distingue une segmentation du marché du travail :
- Marché primaire : emploi stable, CDI, haute rémunération et qualifications, ici la flexibilité est plutôt interne.
- Marché