TD Economie :

Extrait n° 3 : Question 1 :

Tout d’abord, la flexicurité est un système social, principalement mis en place au Danemark, qui concilie une flexibilité du marché de l’emploi ainsi qu’une sécurité de l’emploi élevée. Il se caractérise par un taux de chômage relativement faible. Pour ce faire, ce modèle s’appuie sur trois pilliers :

• une grande flexibilité du marché du travail qui s’appuie sur une législation souple en ce qui concerne le recrutement mais aussi le licenciement. Cela signifie que les entreprises on la possibilité d’embaucher et de licencier facilement.
• un système d’indemnisation généreux, une sécurisation des revenus. En effet, en cas de chômage, chacun perçoit des assurances importantes durant quatre ans, après quoi, le système d’assurance prend le relais. Ainsi, ces conditions avantageuses permettent aux salariés licenciés d’éprouver un sentiment de sécurité.
• une politique active de l’emploi, centrée sur des propositions de formations, de stages, de conversions afin d’inciter les chômeurs à recouvrer un emploi. Ces mesures sont perçues comme une véritable aide personnalisée pour les chômeurs. Toutefois, cette participation à des stages de formation devient obligatoire au bout de la deuxième année de chômage, sinon quoi, le chômeur sera sanctionné en ne percevant plus ses indemnités.
Question 2 :
La politique passive vise à gérer le rationnement de l’emploi, c'est-à-dire qu’il tend à rendre le chômage tolérable et à réduire la population active occupée. Il s’agit ainsi d’indemniser les chômeurs ou encore de réduire le temps de travail. Elles permettent de garantir une stabilité de leurs revenus, pendant une durée limitée, tout en protégeant contre l'exclusion sociale. La politique active tente de limiter ce rationnement en créant des emplois, c'est-à-dire qu’elle vise à prévenir toute situation de sous-emploi en agissant en amont du phénomène, en incitant les entreprises à embaucher par exemple ou encore en créant des