ô Toi Que Mon Amour Profond

61. 192 pages Il pleure dans mon cœur 1902 Il pleure dans mon cœur A Comme il pleut sur la ville ;B Quelle est cette langueur A Qui pénètre mon coeur ?A Ô bruit doux de la pluie C Par terre et sur les toits ! D Pour un coeur qui s'ennuie,C Ô le chant de la pluie ! C Il pleure sans raison E Dans ce coeur qui s'écoeure.F 4 quatrains Quoi

femme aimée v.2 + pouvoir d’attraction : les soleils viennent à elle v.2· Une richesse : §9 : métaphore des pays et villes réputés pour leur richesse : Pérou, Indes, Golconde v.36 --> yeux = trésor pour le poète· Un bonheur qui a le goût du paradis : ô vocatif v.35 : adorationII. Mais ce poème évoque aussi la souffranceA. Ce poème évoque la souffrance due à la guerre et à l’occupation· La mort : v.3 : « les désespérés » et la souffrance des combats : ombre des oiseaux = bombardements ; marins qui

à 13, le poète demande à mourir. Il souhaite « laisser sa dépouille à la terre ». Les adverbes négatifs (nulle part, ni, ne plus, pas , rien) qui apparaissent dans ce poème confirment cette idée et permettent au poète d’exprimer son malaise et sa profonde tristesse permanent ; la mort semble être la seule issue qui pourrait permettre à son âme de s’apaiser. «Et ce bien idéal que toute âme désire, et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! » Le poète exprime son état psychique qui va de la tristesse

qui les gâtait. Malgré sa force et sa taille droite, il semblait avoir plus de soixante ans. Ses vêtements délabrés annonçaient qu’il venait d’un pays étranger. Quoique la figure jadis belle et alors flétrie de la femme trahît une tristesse profonde, quand son mari la regardait, elle s’efforçait de sourire en affectant une contenance calme. La petite fille restait debout, malgré la fatigue dont les marques frappaient son jeune visage hâlé par le soleil. Elle avait une tournure italienne

de complaisance dans le malheur, comme l’exprime si bien Ronsard dans ’’Amour me tue, et si je ne veux dire’’: « Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. » Le thème privilégié, surtout chez les romantiques mais aussi chez les poètes des courants suivants, est celui de l'amour. Les femmes inspirant cet amour, dans le bonheur ou dans la souffrance, sont parfois devenues de véritables

une autre forme : chaque strophe est formée de trois décasyllabes. La mise en forme qui fait l’objet de notre étude apparaît dans l’édition d’Alcools de 1913. Dans un premier temps, nous essaierons de montrer que ce poème est une complainte pour un amour disparu, dans un deuxième temps nous montrerons qu’il s’agit aussi d’une méditation poétique sur la fuite du temps mais nous essaierons de montrer la dimension parfois ambiguë de ce texte. 1 – Une complainte sur l’amour disparu. a) La musicalité

vos clartés ? Vous savez bien que j’ai des ailes, Ô vérités ! Pourquoi vous cachez-vous dans l’ombre Qui nous confond ? Pourquoi fuyez-vous l’homme sombre Au vol profond ? Que le mal détruise ou bâtisse, Rampe ou soit roi, Tu sais bien que j’irai, Justice, J’irai vers toi ! Beauté sainte, Idéal qui germes Chez les souffrants, Toi par qui les esprits sont fermes Et les cœurs grands, Vous le savez, vous que j’adore, Amour, Raison, Qui vous levez comme l’aurore Sur l’horizon

(1838) – Lorenzaccio (1834) g drames romantiques Beaucoup de monologues : acte I, scène 5 ; Hamlet touché par le comédien alors que lui se pose beaucoup de question, acte II, scène 2 ; " Etre ou ne pas être, acte III, scène 1 ; acte IV, scène 4. " O seigneur, nous savons que ce que nous sommes mais ce que nous deviendrons qui le sait ? " acte IV, scène 5 g Ophélia. Le château d’Elseneur (Danemark) ; décors extérieurs : acte I, scènes 1-4 : terrasse sur les remparts g fantastique

écriture. En effet, Nous pouvons tous d'abord le remarquer par les longues tirades présentes dans ces trois textes comme dans le texte B : Vers 25 à 50 et dans le texte A : Vers 18 à 46 qui nous prouvent l'indécision qu'éprouve le personnage au plus profond de lui ; ou, encore, par des monologues : texte A Vers 1 à 11 textes C Lignes 1 à 11, 17 à 24 et 40 à 54 .Qui, quant à eux, permettent aux personnages de peser le pour et le contre.Ensuite, les verbes sont aussi indices de la difficulté des choix

"rapides délices" ou la phrase "le temps m’échappe et fuit" = la fugacité des moments de bonheur, qui disparaissent aussi vite qu’ils ont éclos. Poème = plainte de toute la nature humaine = Le temps passe et nous n'y pouvons rien. Expression "O temps suspends ton vol", = adresse au temps pour qu'il s'arrete = Personnification = Passivité et l’impuissance de l’homme face au temps : il est soumis au mouvement du temps. Visible dans l'opposition entre verbes au passé et au présent = Mélange