éloge De Phèdre

après avoir tué le Minotaure, parvint à sortir du labyrinthe en rembobinant la pelote de fil et s’enfuit en bateau avec Ariane et sa jeune sœur Phèdre ; mais, infidèle, il l’abandonna dans l’île de Naxos où, selon certains, elle mourut de chagrin ; selon d’autres, elle y fut consolée par le dieu Dionysos qui l’épousa. Thésée, de son côté, épousa Phèdre. d) En quoi cette nouvelle raconte-t-elle quelque chose de nouveau ? La Demeure d’Astérion raconte quelque chose de nouveau, c’est-à-dire qui

après avoir tué le Minotaure, parvint à sortir du labyrinthe en rembobinant la pelote de fil et s’enfuit en bateau avec Ariane et sa jeune sœur Phèdre ; mais, infidèle, il l’abandonna dans l’île de Naxos où, selon certains, elle mourut de chagrin ; selon d’autres, elle y fut consolée par le dieu Dionysos qui l’épousa. Thésée, de son côté, épousa Phèdre. d) En quoi cette nouvelle raconte-t-elle quelque chose de nouveau ? La Demeure d’Astérion raconte quelque chose de nouveau, c’est-à-dire qui

 24) qu’il prétend efficace. Enfin, le règne de la force est loué en deux temps pour ses heureuses conséquences : « Et il y avait du respect et de la tendresse » (l. 25-26) et il n’y avait « pas tant d’ingrats et de révoltés » (l. 28). L’éternel éloge du bon vieux temps et des méthodes simplistes font de César le parangon du père bougon, sûr de lui, et étouffant. 3. Pour évaluer l’exercice, on tiendra compte d’abord de la mise en forme de la lettre, et en particulier de la façon dont Fanny tiendra

parties et en même nombre que dans l'État. » 2. Voir Platon, République, IV,441 d, trad. É. Chambry : « Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. » 3. Voir dans le Phèdre la métaphore de l’âme représentée comme un cocher (la raison) dirigeant deux chevaux, l’un obéissant (le courage) et l’autre indocile (l’instinct). 4. Voir Platon, République, V,473 c-d, trad. É. Chambry : « À moins, repris-je, que les philosophes

ce monde, il le sera dans l’autre. On a souvent fait remarquer avec quelle sévérité Platon juge la rhétorique et les orateurs athéniens. Sauf Aristide le juste, aucun ne trouve grâce devant lui. Périclès lui-même, dont il a fait un bel éloge dans le Phèdre, a, comme les autres, corrompu le peuple et il a été justement condamné. Ce jugement est d’une criante injustice et en contradiction complète avec celui que Thucydide a porté sur le grand homme d’État athénien [1]. La rhétorique elle-même

corps qui ne faisaient qu’un avec une parole animée. Il allait leur demeurer fidèle car ils lui paraissaient plus aptes que les Français à laisser démêler aux spectateurs «l'espèce de nuage dont l'auteur a dû envelopper leurs discours» (D'Alembert, ‘’Éloge de Marivaux’’, 1779). Enfin, comme, dans cette troupe, les femmes dominaient, grâce à elles, Marivaux allait «féminiser» la comédie. Il a, selon le témoignage d'un contemporain, «soutenu seul et longtemps la fortune des Italiens, qui, sans ce secours

d’Antigone et dans la défaite des Perses. Accablements totalement irrémédiables, souvent meurtriers. À ces émotions radicalement insurmontables viennent s’associer les désirs en leur versant le plus délirant. Désir d’être aimée chez Médée ou chez Phèdre, désir de vengeance chez Oreste et Électre, désir d’anéantissement de Troie chez les Grecs victorieux. Ces émotions, ces désirs et ces passions, qui caractérisent les tempéraments héroïques de l’épopée et de la tragédie et leurs dramatiques excès

revendication d’une habileté dans le maniement du langage. Remettre en cause les choses les mieux établies : discours épidictique à la demande de riches auditoires pour exhiber leurs talents oratoires. Eloge d’Hélène cause de la guerre de Troie : sa cause semble être indéfendable : pourtant Gorgias dans cet éloge montre que l’on peut très bien en réalité défendre cette cause indéfendable en en faisant une victime de la passion ou de la séduction du langage. Aucune cause n’est jamais en réalité indéfendable

de l’originalité de Sénèque ; il leur a emprunté une forme, des sujets qu’il pouvait au demeurant puiser directement dans la mythologie. Sénèque ne s’est jamais privé d’ajouter ou de retrancher des scènes, de changer la signification d’une pièce (Phèdre). Sénèque en a fait un personnage trouble et ambigu, à la fois coupable et innocent.. Le théâtre de Sénèque est un théâtre « engagé », une critique du pouvoir absolu. Les Romains de l’époque, fascinés par le meurtre, ont pu vibrer à l’écoute de cette

sur coup : Les Dialogues des morts (1683), où il faisait Platongalant et Phryné moraliste; Le Jugement de Pluton (1684), critique des dialogues et réponses aux critiques; Les Lettres du chevalier d’Her… (1685), badinage un peu sec; même année, un Éloge de M. Corneille, qu’il étendra en 1742, en y joignant deux autres pièces (Histoire du théâtre français jusqu’à Corneille, curieuse par un goût assez vif du théâtre du moyen âge et de la poésie spontanée des trouvères; Réflexions sur la poétique, à