Wergeld

vengeance privée par une justice publique : en cas de crime ou de délit, la victime n’a pas le droit de se faire justice elle-même. Mais ils prévoient d’obliger la personne malveillante, une « composition pécuniaire » (sanction + dédommagements), le Wergeld. Elle arrête la violence car la victime ne pourra en aucun cas se venger. Tous les actes malveillants correspondent à une composition pécuniaire. Les tarifs prennent en compte non seulement la gravité de l’acte mais aussi le statut de la victime,

donc sa protection. Quiconque ignore le Mundium et brise la paix doit accepter de payer des compensations, et donc d'honorer des compensations pécuniaire. Chaque fois que quelqu'un viole le Mundium du roi, il doit payer le Wergeld (= prix du sang). Le roi a pour rôle que le Wergeld soit acquitté, il s'assure que la justice est respecté et il s'assure que par le jeu des compensations la paix règne entre les familles. Le Moundium est donc un pouvoir d'arbitrage, de pacification. Bien-sur certain agresseur

liens entre les familles existaient, ils formaient des clans. Tous les habitants du clan dépendaient de ce clan pour la protection : aucun service public, aucune armée de métier. Les liens étaient à la base, personnels. Il n’y a pas de lois écrites. Wergeld : le prix de l’homme, similaire à la loi des douze tables, mais avec des différences. Liens personnels artificiels entre les chefs et les sujets, il y avait le chef de guerre, et le roi. Le premier chef de guerre était le dux. Il avait une fonction

Membre de l'aristocratie qui forme l'entourage du roi. Prête serment au roi ou à ses lieutenants. Le roi leur fait des présents pour les maintenir dans sa fidélité. Faide : Vengeance privée. Elle engage le groupe familial à tous les niveaux. Le Wergeld permet d'arrêter les effets de la faide et d'obliger les adversaires à s'adresser au tribunal public. Maire du palais: (Majordomus) C'est d'abord l'intendant du palais et du domaine royal. Surveille le personnel composant la maison royale dans tous

l’argent, Simmel (Philosophe et sociologue allemand) s’attache aussi à montrer les effets contradictoires de l’argent sur les relations humaines. Selon lui, la monétarisation des relations sociales a contribué à l’essor de l’individualité. Ainsi, « wergeld», c’est-à-dire l’amende que l’on doit payer en cas de meurtre à la famille de la victime, ainsi que le mariage par achat furent dans un premier temps un moyen de transformer le qualitatif en quantitatif. Cela permettait une comparaison entre les

Officiellement, les ordalies vont perduraient jusque le 12eme S. Et officieusement, on a encore eu des ordalies bilatérales (duels a mort) au 20eme S. Les peines sont très variées : - privées : les amendes, des compositions pécuniaires (racheter la peine) = Wergeld. (La loi sainte dic). Montant 1/3 pour le roi. Cela dépend de la condition de la victime. Exemple : on doit 100 sous lorsque vous coupez le doigt d’un archer, ou quelqu’un qui joue de la harpe. 150 sous si vous crever l’œil d’un borgne. Peines

mélange entre tous les droits B. Les différents textes. 3 textes principaux : - la loi salique = loi des Francs Salyens, mise par écrit des coutumes pénales pour éviter la faida (la vengeance). Peut varier en fonction de l’ethnie de la personne : Wergeld (prix de l’homme). Réformée à plusieurs reprises. - la loi gombette = coutumes Burgondes qui avaient été en contact avec le droit romain, loi qui s’applique aux gallo romains du royaume. - le Bréviaire d’Alaric = texte Wisigoths 506 par le roi Alaric

des conflits. La loi décrit toute une série d’infraction, de façon casuelle. Pour chaque infraction, est donnée l’amende correspondante, qui rachète la vengeance. Pour un meurtre, le prix sera le Wergeld (= prix de l’homme, prix du sang), et par extension, il désigne l’ensemble des tarifs. Ce Wergeld diffère en fonction des ethnies (entre Franc et monnaie gallo-romain, etc.) et en fonction du sexe : le prix du dommage causé à une femme (en âge de procréer) coute plus cher. Elle diffère aussi en

siècle, il nie la consubstantialité (que jésus n’est pas le fils de Dieu, l’arianisme à été condamné par les conciles d’Ephèse en 464 comme une hérésie)), auparavant ces populations pratiquaient le polythéisme. Leur supériorité se manifeste par le Wergeld, un prix du sang plus élevé que les autres. Dès l’époque mérovingienne se développe la pratique de la recommandation ou de la commande, dans cette époque de violence on cherche la protection d’un supérieur, un maitre, beaucoup de personnes entrent

de nombreux anthropologues et sociologues qui mettent l’accent sur le fait que la monnaie primitive est essentiellement un moyen de paiement pour s’acquitter d’obligations non commerciales comme le paiement du tribut, le prix de la fiancée ou le wergeld. Dans ces analyses, la monnaie primitive apparaît, non pas comme instrument des échanges, mais comme l’expression légitime de la valeur sociale, ce que Mauss appelle « la valeur étalon », c’est-àdire comme ce qui fait autorité auprès du groupe. Mauss