Un Singulier Aveu

il ne l'aime que " par raillerie " et ne la " prend " que pour en faire " le jouet de sa galanterie " (vers 826). Sa lucidité met donc à nu le cynisme de cet amant qui ne craint pas de lui avouer qu'il ne lui sera pas fidèle (elle parle de " libre aveu de [lui] voler sa foi ", le mot " foi " ayant ici le sens de fidélité). C'est la même clairvoyance qui lui révèle le paradoxe d'un amour qui pourrait se passer de la présence de l'aimée. Ce qu'elle exprime en notant (au vers 828) qu'il lui jure qu'il

circulation et comme une distribution généreuse de sens et de sons nouveaux. Sa parole allègre et rapide, qui procède toute par fulgurances, courts-circuits, palinodies et contre-pieds, dépense sans compter des énergies fabuleuses. Rimbaud, de son propre aveu, se donne à lire, "littéralement et dans tous les sens." C'est cette surabondance inouïe de trouvailles que le poète épuisé par sa propre vitesse finira par solder: "A vendre les Corps sans prix, hors de toute race, de tout monde, de tout sexe

 Pour guider votre analyse  1. Un aveu arraché  a) On peut dégager plusieurs étapes dans ce dialogue entre Phèdre et Oenone. Tout d’abord, du vers 246 au vers 258, on remarque l’équilibre des répliques : pour le vers 246, au premier hémistiche de Phèdre répond le second hémistiche d’Oenone ; ensuite, on observe une alternance de répliques d’abord d’un vers, puis de deux vers. Cependant cet équilibre apparent ne masque pas le fait que Phèdre retarde toujours son aveu et qu’Oenone, lui répondant toujours

ne pas reconnaître ses torts.  Le registre judiciaire : « exposer », « coupable », « accusateur », « confondre » : en disant la vérité, Phèdre sera impossible à défendre.  Le lexique de la gloire : « « heureux », « triomphe », « jouir » : un aveu de la part de Phèdre le rendra plus victorieux.  L’oxymore : « de son triomphe affreux » (v.43): indique à quel point cette situation sera insupportable pour Oenone.  La phrase exclamative et l’emploi du subjonctif : « Ah ! que plutôt du

raconter chez lui, et pour finir nous verrons si les objectifs que Rousseau s'était fixés ont été atteints. Dans le livre I, Rousseau, après avoir évoqué ses parents en vient à parler de Bossey : alors âgé de 10 ou 12 ans il se livre à son premier aveu honteux, vivant à Bossey en compagnie de son cousin chez les Lambercier, il reçoit une fessée de Mlle Lambercier et y trouve du plaisir. Le passage contient les caractéristiques du récit et donc de la description mais il contient aussi une analyse

façon de s’exprimer, la manière dont elle se nomme. Malgré tout elle est un personnage pathétique. b) Bérénice, un personnage pathétique Elle donne à voir sa déchéance, elle n’hésite pas à se mettre en scène par le recours à la 3ème personne du singulier. C’est un personnage pathétique montré par le recours à la prière vers 8, n’hésitant pas à se présenter dans son intimité. La répétition du verbe « voir » souligne l’aspect visuel du personnage et fonctionne un peu comme une didascalie interne. Elle

parler : " Parle". Puis le vieillard s'obstinant dans son refus de parler, Oedipe devient menaçant et insultant, le ton monte ainsi que sa colère : " Monstre, scélérat ! [...) parleras-tu, oui ou non ?". Oedipe interprète le silence de Tirésias comme un aveu, et il le provoque en l'accusant du crime : " [...] C'est toi, j'ai lieu de le croire, qui as combiné le crime, c'est toi qui l'a commis" Aussi, acculé, Tirésias est-il contraint de parler et provoque un coup de théâtre : " Eh bien, je te somme de

donc l’héroïne tragique. Elle débute sa lettre par un aveu directe « oui, je t’ai trompé » introduit par l’adverbe « oui » qui donne un ton tragique dès les premiers mots du texte. Roxane révèle et affirme sa tromperie de manière détachée mais surtout assumée. L’amour domine puisque qu’on le retrouve avec le champ lexical du plaisir « trompé », « séduit », « plaisirs ». Elle utilise également très régulièrement la première personne du singulier « je » ce qui montre qu’elle s’affirme, c’est elle qui

représentative de la parole et de toutes ses promesses. Cette bouche, étant le siège des baisers ; et les yeux, le siège des sentiments. L’idée est renforcée par le participe passé. Bérénice dénonce, encore une fois, la trahison de Titus. La cruauté de son aveu. Il y a ici un paradoxe nostalgique puisqu’avant cette bouche et ses yeux se parlaient autrement. Il y a une répétition de la métonymie, qui a également été évoquée vers 1105, afin d’insister et de renforcer l’idée de trahison et d’exprimer la colère

évoquées. Lecture analytique de l’incipit de la Peau de Chagrin Lecture de l’incipit Un incipit réaliste Cadre spatio-temporel très précis Un incipit singulier voire subversif Action in media resAbsence de présentation des personnages Interpellation du lecteur « vous » Quelles fonctions de l’incipit traditionnel ? Un incipit singulier ! (tonalité romantique) Voir : Jacques le fataliste et son maître de Diderot, pour l’apostrophe au lecteur Pour le 12 octobre : Paragraphes argumentés sur