Triffin

aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. Selon lui le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme (ou paradoxe) de Triffin car : * les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars afin de permettre l’essor du commerce mondial

reconstruction. 1950’s : monnaie abondante (réduction de l’excédent courant américain = exportations européennes, et IDE en Europe). Première crise de défiance : accords de swaps entre banques centrales ; création du pool de l’or. * Paradoxe de Triffin : système repose sur la confiance dans le $. Soit déficit extérieur structurel, autres pays peuvent se procurer des $, crédit des USA affecté à terme. Soit balance excédentaire, réserves des pays en $ diminuent, freinage du commerce international

monnaie internationale une monnaie nationale ne peut être durablement une monnaie internationale car les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable aboutissent paradoxalement à la perte de confiance envers cette monnaie. Dilemme de Triffin le fait qu’une monnaie nationale soit une monnaie internationale créer un système inégale qui est souvent critiqué et attisent les tensions b) Une monnaie internationale unique Le bancor de Keynes : monnaie étalon qui permettrait de mettre

économique se détériorera très vite. Autre point : le seul concurrent sérieux du dollar est l’euro, car 65% des réserves sont en dollars et 25% en euros. Le danger : le système monétaire mondial repose sur la monnaie d’un seul pays. Déjà en 1960 Robert Triffin soutenait que le problème majeur de ce système monétaire surviendrait lorsque la demande de liquidités mondiales serait plus forte que les dépenses courantes aux Etats Unis. Cette crainte c’est vérifier avec le système de Bretton Woods. L’un des

demande d'une économie globale en expansion pour la liquidité quand elles tentent d'alléger les pressions inflationnistes chez eux, soit créer un excès de liquidité dans les marchés globaux en stimulant exagérément la demande domestique. Le dilemme Triffin, c'est-à-dire le fait que les pays émettant des monnaies de réserves ne peuvent maintenir leur volume tout en fournissant de la liquidité au monde, existe encore. Quand une monnaie nationale est utilisé pour fixer les prix des matières premières

aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. Selon lui le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme (ou paradoxe) de Triffin car : * les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars afin de permettre l’essor du commerce mondial

monnaie : une première fois en décembre 1971 par l'accord de l'Institut Smithonian qui porte le prix de l'or à 38 dollars l'once, et une seconde fois (de 10p. 100), en février 1973. Le dilemme de Triffin permet de comprendre plus finement l'origine de l'inconvertibilité du dollar. En 1960, Robert Triffin, alors professeur à Yale, avait d'abord dénoncé vigoureusement l'importance prise par les monnaies de réserve, en particulier le dollar américain, dans les réserves de change. La part de l'or, qui

entre le dollar et l’or sur lequel le FMI n’a pas d’influence directe qui va constituer le maillon faible du mécanisme. • Limites du système. L’Echec: fin du régime de BW Le système est monté sur un paradoxe, connu sous le nom de « Dilemme de Triffin » : il y a contradiction entre le rôle d’étalon de mesure du dollar (qui voudrait qu’il soit stable donc rare) et les besoins en liquidité importants de l’économie mondiale. Après 1971 et l’achèvement de la reconstruction en Europe les USA connaissent

déficits américains permirent de faire du dollar une monnaie abondante. En 1959, certains pays demandèrent aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. La fin du système de Bretton Woods : En janvier 1976, les membres du FMI signent les accords de la Jamaïque qui permettent le flottement des monnaies. Le rôle initial principal du FMI

belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) considère que le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme de Triffin. En effet, les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars pour permettre le développement du commerce mondial. Mais, ils doivent aussi maintenir la valeur du dollar par rapport à l’or, ce qui revient au contraire à limiter l’émission monétaire. Pour Robert Triffin, les emprunts